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GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
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30 octobre 2013

EQUATEUR - DE TANDY A TULCAN - DU 9 AU 25 OCTOBRE 2013

EQUATEUR

 

DE TANDY A TULCAN

 

equateur

 

 

MERCREDI 9 OCTOBRE 2013

19° / 23°  - Soleil / Nuageux

A peine quittée la ville de TANDY, la route attaque la montagne. Premier indice de notre montée en altitude, la ventouse du GPS se décolle, nous confirmant que nous avons dépassé les 2 500 m. L’ascension se poursuit jusqu’au col, à 3 100 m, puis s’en suit un grand plateau.

 Nous profitons de MACHACHI pour faire un tour de ville et déjeuner.

 Voulant éviter au maximum la Panam, nous prenons une petite route qui nous mène sur EL CHAUPI. Nous rentrons dans la région des volcans.

 ROUTE_VERS_EL_CHAUPI__1____CRATERE_D_1_VOLCAN

Au loin, c’est le Cotopaxi avec son sommet enneigé enfoui dans les nuages.

 ROUTE_VERS_EL_CHAUPI__2____COTOPAXI

 Nous poursuivons jusqu’à notre destination, SAQUISILI où se tient un immense marché le jeudi. Nous sommes surpris en arrivant de voir déjà un grand marché sur l’une des places. Qu’est-ce que ce sera demain…

 SAQUISILI__1____MARCHE

Le coin des pommes de terre est impressionnant ; des dizaines de camions pleins à craquer sont en cours de déchargement. Les hommes courent avec 2 énormes sacs sur l’épaule, près de 90 kg !

 SAQUISILI__4____MARCHE

 Les bananes ne sont pas en reste ; des centaines de régime attentent preneurs.

SAQUISILI___12____MARCHE_BESTIAUX

Un étal de poissonnerie attire mon attention, non pas pour le poisson mais pour la petite fille qui dort paisiblement dans une caisse perchée sur l’étalage. Elle pourra faire poissonnière, l’odeur ne la gênera pas …

SAQUISILI__5____MARCHE 

 En Equateur, le sucre de canne est vendu par gros blocs qui sont râpés au fur et à mesure de l’utilisation. Par contre, le sucre de canne liquide pour mettre dans le rhum est inconnu (si quelqu’un veut nous faire un colis …).

 SAQUISILI__6____MARCHE

 Le marché aux bestiaux se tenant un peu à l’écart du centre, nous cherchons à nous stationner pas loin de lui pour pouvoir y accéder demain matin. Pour l’instant, d’énormes ballots de fourrage sont en train d’être déchargés.

 SAQUISILI__7____MARCHE

 En cherchant un emplacement dans les rues voisines, nous nous arrêtons chez un soudeur. Une des barres du pare-branches du toit s’est dessoudée il y a quelques temps ; nous allons pouvoir la faire refixer.

Au milieu d’un bric à brac incroyable, l’homme sort un vieux poste à souder déglingué. Il travaille sans aucune sécurité, les fils à nus sont crochetés ensemble ; les prises semblent inconnues.

Malgré cela, il nous fera une belle soudure.

 SAQUISILI__9____SOUDEUR

 Nous nous stationnons dans une rue un peu plus loin. Il est certain que la ville va être en effervescence demain matin très tôt et que nous ne risquons pas de faire la grasse matinée.

 

Km au compteur : 63 984

Km du jour : 110

Altitude : 2 950 m

 

JEUDI 10 OCTOBRE 2013

14° / 22° / 17°  - Soleil / Nuageux

Le marché du jeudi de SAQUISILI est annoncé comme le marché indigène le plus important du pays. Les habitants des villages reculés y affluent pour vendre ou acheter toutes sortes de produits ; c’est un marché totalement local.

 Partons à sa découverte, en commençant par le marché aux bestiaux, qui se tient toujours tôt le matin. Nous ne sommes pas seuls en route.

 SAQUISILI___11____MARCHE_BESTIAUX

Même le bonhomme Cetelem s’y rend.

 SAQUISILI___10____MARCHE_BESTIAUX

 L’immense enclos regorge de bêtes mais aussi de vendeurs et d’acheteurs. Comme d’habitude, ce sont les porcs qui mettent l’ambiance avec leurs cris aigus ; faisant leur tête de cochon, les acheteurs ont bien du mal à les emmener et les charger dans les véhicules.

L’offre est très importante et tous les animaux y sont représentés.

SAQUISILI___22____MARCHE_BESTIAUX

Il n’est pas facile de s’y frayer un chemin.

SAQUISILI___21____MARCHE_BESTIAUX

Vu les animaux qui partent, il semble que les achats aillent bon train.

 SAQUISILI___19____MARCHE_BESTIAUX

 Dans l’enclos à mouton, attention un loup rôde !

 SAQUISILI___27____MARCHE_BESTIAUX

 SAQUISILI___26____MARCHE_BESTIAUX

 Une femme endimanchée s’est égarée au milieu des bestiaux …

 SAQUISILI___24____MARCHE_BESTIAUX

 Nous n’avons pas raté non plus quelques  scènes comiques !

 SAQUISILI___PELE_MELE_ANIMAUX

 Nous poursuivons dans la ville qui est entièrement investit par le marché. Chaque rue ou  place est pleine de commerçants. Il y a de tout, des meubles, de la ferronnerie, du bricolage, des pneus recyclés en gamelles, de l’habillement, des chaussures, de l’osier, et forcément des cochons d’Inde.

SAQUISILI___PELE_MELE_MEUBLES 

 SAQUISILI___37____MARCHE

 SAQUISILI___41____MARCHE

 Quant à l’alimentation, elle permettrait de nourrir une capitale entière ; la vente se fait par caisse, par sceau, par sac.

Les poireaux ressemblent plus à des oignons ...

 SAQUISILI___29____MARCHE

Les carottes sont dans d'énormes sacs, tout juste sorties de terre ...

 SAQUISILI___48____MARCHE

Des camions remplis d'oranges en vrac ...

 SAQUISILI___36____MARCHE

 C’est impressionnant.

 Et quand nous croyons avoir tout vu, nous retombons sur une nouvelle place bondée de marchandises. Cette fois, il y a même des animaux domestiques, chiots, chatons, lapins.

 Et également un magnifique stand qui donnerait presque envie de tricoter.

 SAQUISILI___50____MARCHE

 Par contre, les fleurs ne semblent pas la priorité du peuple andin car l’offre est réduite à un seul commerçant, un peu à l’écart.

 SAQUISILI___43____MARCHE

 Lorsque nous quittons la ville à midi, nous constatons que les énormes tas de poireaux ont presque disparu, que les camions pleins de bananes ou d’oranges sont au ¾ vides ; un sacré lieu de commerce.

 Saquisili est situé sur la boucle de QUILOTOA qui relie les différents villages andins entre eux, auparavant par des pistes, maintenant principalement par de belles routes toutes neuves. Nous allons donc en effectuer une partie en allant d’abord à PUJILI où nous faisons un tour dans son centre historique, assez mignon.

 Puis la route se met à grimper sur les hauteurs du paramo ; elle se faufile entre les montagnes superbes ; chaque lopin de terre pas trop raide est cultivé ; les paysages sont magnifiques.

 ROUTE_PUJILI_A_TIGUA__3_

 ROUTE_PUJILI_A_TIGUA__5_

 Quelques chaumières en paille subsistent, cachées dans les creux des versants montagneux balayés par le vent.

 ROUTE_PUJILI_A_TIGUA__1_

 Nous passons les quelques maisons de TIGUA et continuons jusqu’à ZUMBAHUA, un bourg entouré de pics couverts d’un patchwork de verdure mais sous les nuages aujourd’hui. Le village n’a rien de spécial, ni de joli, il est juste connu pour son marché du samedi.

 Nous allons nous installer pour bivouaquer tout en bas, sur un grand terre-plein probablement destiné au marché. 

Km au compteur : 64 058

Km du jour : 74

Altitude : 3 500 m 
 

 

VENDREDI 11 OCTOBRE 2013 

9° / 17°  - Soleil / Nuageux 

Avec l’altitude, la température matinale est bien fraîche. 

 En route pour le village suivant, nous traversons le magnifique Canyon du Rio Taochi 

 CANYON_RIO_TOACHI__1_

CANYON_RIO_TOACHI__3_

 

 avant d’atteindre le petit village de QUILOTOA et sa lagune, un lac volcanique. 

 L’arrivée sur le bord du cratère s’accompagne d’un waou ! La vue plongeante sur les eaux couleur émeraude, 400 m plus bas, est magnifique. Le paysage est grandiose avec les flancs du cratère qui dessinent un cercle de pics rocheux tout autour.

 

 

LAGUNE QUILOTOA (1)

LAGUNE_QUILOTOA__3_

 Un chemin descend au bord du lac mais nous n’en parcourons qu’une partie car, à près de 4 000 m, nous n’aurons pas le souffle pour regrimper les 400 m de dénivelé. 

 LAGUNE_QUILOTOA__6_

 Nous allons déjeuner au restaurant communautaire où de belles tables sont dressées ; par contre, nous sommes déçus par le repas, léger et quelconque. 

 Après un dernier regard sur cette fabuleuse lagune, nous repartons à ZUMBAHUA afin d’y être pour la feria de demain. 

Tout en bas de la ville, nous avions repéré l’hôpital et comme nous avons du temps cet après-midi, Jean-Marc va voir si il y a un dentiste car les soins précédemment reçus n’étaient pas définitifs. Le cabinet est correct et même assez moderne. La dentiste, après avoir vérifié que tout allait bien, lui remettra un amalgame permettant d’attendre 6 mois et notre retour en France. Une histoire que nous espérons classée. 

 Pour bivouaquer, nous remontons sur le petit bout de rue menant à la place principale. Pour l’instant tout y est calme, en attendant l’effervescence de demain matin.

 

Km au compteur : 64 085 

Km du jour : 27 

Altitude : 3 500 m  

 

SAMEDI 12 OCTOBRE 2013 

6° / 16°  - Soleil / Nuageux / Petite pluie 

Nous débutons la journée tôt en descendant vers le marché aux bestiaux. Il devait y avoir très peu d’animaux car le marché se termine déjà. 

 Quelques commerçants ont déballé sur le bord de la rue. 

 MARCHE_DE_ZUMBAHUA__2_

MARCHE_DE_ZUMBAHUA__3_

 Nous nous amusons en regardant « la grande fille » apprendre à son petit frère à jouer de la guitare ; seul problème, elle gratte le dos de la guitare ! 

MARCHE_DE_ZUMBAHUA__1_ 

 Nous repartons vers la place principale où se tient le marché. Il est petit et assez moyen ; pas de produits originaux, à part peut-être les peaux de moutons. 

 MARCHE_DE_ZUMBAHUA__6_

 Le bus est stationné sur la place et commence à se remplir. Il quittera en fait la ville en même temps que nous et nous le suivons quelques temps. Il est bondé à l’intérieur mais également sur le toit, avec un gros et un petit cochon mais aussi un mouton qui joue à l’équilibriste.

 MARCHE_DE_ZUMBAHUA__8_

 Nous allons continuer la boucle de QUILOTOA dont nous avions fait un petit tronçon hier. Après le village de Quilotoa, nous traversons une zone superbe avec des vagues de roches sablonneuses aux formes tourmentées, probablement issues du volcan tout proche. 

 BOUCLE___ENTRE_QUILOTOA_ET_SIGCHOS__1_

BOUCLE___ENTRE_QUILOTOA_ET_SIGCHOS__2_

 La route se transforme en piste dans un dédale de canyons et de petites vallées enchevêtrées les unes dans les autres.

 

 BOUCLE___ENTRE_QUILOTOA_ET_SIGCHOS__7_

 Là encore, les cultures s’accrochent jusqu’au sommet des collines, entraînant les paysans dans une folle ascension. 

 BOUCLE___ENTRE_QUILOTOA_ET_SIGCHOS__6_

 En approchant de SIGCHOS, quelques averses intermittentes viennent atténuer les couleurs de ce paysage andin ; ce mauvais temps nous poursuivra tout le reste de la journée. C’est vraiment dommage car la région doit être magnifique sous le soleil mais aujourd’hui, nous cheminons sous les nuages. 

 Nous arrivons en fin de journée au parc national COTOPAXI, par son entrée sud, et allons directement nous stationner sur l’aire de camping. C’est joli, très nature, avec un petit bois qui abrite 2 ou 3 tentes de campeurs mais la pluie ne donne pas envie de mettre le nez dehors ; nous ne savons même pas où se cache le volcan Cotopaxi. Nous attendrons donc demain pour la ballade. 

 

Km au compteur : 64 216 

Km du jour : 131 

Altitude : 3 800 m

 

 DIMANCHE 13 OCTOBRE 2013 

8° / 10° / 18° - Soleil / Nuageux / Petite pluie 

Réveillés de bonne heure, nous nous précipitons pour faire une photo du Cotopaxi qui, pour l’instant, est dégagé puis nous partons très vite à quelques km pour une ballade matinale à la Lagune Limpiopungo.

PARC_NATIONAL_COTOPAXI__2_

 C’est une zone marécageuse avec beaucoup d’oiseaux. Rien ne perturbe le calme de cette nature superbe. Réchauffés par les premiers rayons du soleil, le tour du lac et très agréable, avec vue sur le volcan.  

 PARC_NATIONAL_COTOPAXI__3_

PARC_NATIONAL_COTOPAXI__5_

 A notre retour, plusieurs véhicules sont arrivés et nous sommes étonnés par le monde que l’on croise dans le parc. Il faut dire que nous sommes à une cinquantaine de km de la capitale et qu’en ce dimanche les promeneurs sont peut-être plus nombreux. 

 Nous poursuivons par la piste qui mène au refuge. Elle est raide car, partis de 3 990 m, nous devons atteindre 4 600 m. Le camion grimpe gentiment et repart même quand nous le stoppons pour les arrêts photos ; apparemment il n’a pas trop de problème d’oxygène. 

La vue est superbe. 

PARC_NATIONAL_COTOPAXI__6_ 

 Arrivés là-haut, nous sommes sur les flancs du volcan. Il fait froid et le vent souffle bien mais le spectacle est magnifique. 

 PARC_NATIONAL_COTOPAXI__11_

 C’est un jeu de cache-cache permanent, les nuages passant à une vitesse incroyable devant le Cotopaxi. Nous sommes contents, nous avons quand même la chance de pouvoir l’admirer dans toute sa splendeur, avec ses neiges éternelles et son sommet à 5 897 m. Après le mauvais temps d’hier après-midi, nous n’y croyions pas de trop. 

 PARC_NATIONAL_COTOPAXI__12_

PARC NATIONAL COTOPAXI (15)

 Une piste nous mène à travers le parc où les innombrables pierres et rochers témoignent de l’activité du volcan. Nous emportons en souvenir un caillou de lave volcanique rouge. 

 En quittant le parc par sa sortie nord, nous choisissons de partir par une piste qui nous mène en pleine nature. Nous croisons de nombreux locaux disséminés dans les buissons ; en fait ils cueillent des myrtilles. Nous traversons une gorge où la végétation a bien changé ; nous sommes descendus en dessous de 3 000 m. 

 La descente se poursuit et nous mène à SANGOLQUI, une ville de la banlieue de Quito où nous bloquons la circulation en voulant approcher de son centre aux rues étroites. En plus c’est jour de marché et les véhicules sont nombreux ; ils finiront par comprendre qu’il faut qu’ils reculent pour qu’on fasse de même et libérer ainsi la rue.

Stationnés plus loin, nous allons faire un tour au marché. Il déborde de mûres, ananas, papayes, mandarines, mangues que les vendeurs proposent par petites bassines en criant 1 dolarito (0.80 €). C’est vraiment un paradis pour les fruits. 

Nous rentrons au camion juste à temps pour échapper à la pluie. 

 Nous ne sommes plus qu’à une vingtaine de km de Quito, la capitale, et préférons attendre demain pour y pénétrer. 

 Nous nous stationnons sur un parking de terrain de sport pour préparer notre visite et y passer la nuit.

 
Km au compteur : 64 278 

Km du jour : 62 

Altitude : 2 540 m 

 

LUNDI 14 OCTOBRE 2013 

14° / 18° - Soleil / Nuageux / Petite pluie 

Alors que nous nous préparons à partir, nous voyons des jeunes filles et femmes arriver sur le parking, puis la musique se met en route. En fait, il y a cours de zumba, en plein air, sur le parking. Plus question de bouger, nous patientons une heure en musique.

 SANGOLQUI___BIVOUAC__2_

 Aujourd’hui nous prenons la direction de la capitale, avec toujours une petite appréhension lorsque nous rentrons dans les grandes villes avec notre monstre. 

Nous avons le point GPS du parking de Mac Do qui a déjà accueilli des voyageurs et allons donc voir si ils nous accepteraient. Nous y arrivons sans trop de problème ; nous nous retrouvons juste, à un moment, sur la voie centrale réservée aux bus ; entourée de plots, nous n’avons pas d’échappatoire et passons tranquillement sous le nez de 2 policiers qui ne semblent pas nous voir ; finalement, nous ne sommes pas si gros que ça ! 

Arrivés à bon port, nous allons voir la secrétaire du siège Mac Do qui accepte bien volontiers que nous campions sur leur parking pour 2 nuits. C’est vraiment super car trouver un parking dans lequel on rentre n’aurait pas été chose facile. De plus, nous sommes en plein centre ville ; l’idéal. Le gardien viendra même nous montrer qu’il y a un point d’eau si nous avons besoin. Nous apprécions vraiment cette gentillesse. 

 L’esprit tranquille, nous partons à pieds vers la vieille ville. Les grandes avenues nous mènent vers les ruelles du centre historique et de sa grande place.

 

 QUITO__1____VIEILLE_VILLE

QUITO__5____VIEILLE_VILLE

 Elle est entourée de la cathédrale et d’anciens bâtiments coloniaux tous très bien restaurés. 

QUITO__8____VIEILLE_VILLE___PLAZA_GRANDE_ET_CATHEDRALE 

 Le Centro Cultural Metropolitano est lui aussi installé dans un superbe palais qui abrite une exposition de peintures, une belle bibliothèque, et dans un patio, d’anciennes machines d’imprimerie. 

 QUITO__6____VIEILLE_VILLE___CENTRO_CULTURAL_METROPOLITANO

QUITO (7) - VIEILLE VILLE - CENTRO CULTURAL METROPOLITANO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les nombreuses places ont chacune une belle église mais celle des Jésuites, la Compania,  est la plus impressionnante. Elle brille de partout ; les murs, plafonds et autels sont tous recouverts d’or ! Même l’appareil photo en a été ébloui ... 

 QUITO__11____VIEILLE_VILLE___EGLISE_JESUITE_LA_COMPANIA

 La place San Francisco avec son monastère est aussi superbe. Dommage, que le volcan qui domine la ville ne soit pas visible aujourd’hui. 

 QUITO__13____VIEILLE_VILLE___PLAZA_ET_MONASTERE_SAN_FRANCISCO

QUITO__14____VIEILLE_VILLE

 Partis sous le soleil, la pluie soudaine nous poussera à rentrer plus rapidement pour nous réchauffer. 

 

Km au compteur : 64 302 

Km du jour : 24 

Altitude : 2 850 m

 
MARDI 15 OCTOBRE 2013

 16° / 20° - Soleil / Nuageux 

Aujourd’hui nous franchissons la porte de la ville nouvelle pour aller explorer Mariscal Sucre, un quartier moderne où se regroupent les agences de voyages, les grands hôtels, les beaux magasins et le marché artisanal pour touristes. 

Nous trouvons son intérêt très limité.

 QUITO__30____QUITO_MODERNE___PORTE

QUITO__29____QUITO_MODERNE

 Nous profitons ensuite de la bonne wifi du Mac Do pour passer un peu de temps sur Skype.

  Km du jour : 0

 

MERCREDI 16 OCTOBRE 2013 

16° / 20° - Soleil / Pluie

 Il nous reste une belle visite à faire dans la ville, le Musée National de Quito.

 Situé à 2 pas de « notre » parking, nous y allons à l’ouverture et commençons par la section archéologique. Nous y découvrons d’abord les pointes de flèches des premiers chasseurs-cueilleurs nomades, puis les différentes cultures jusqu’aux Incas et surtout une splendide collection de céramiques et figurines datant de 1 200 av. JC à 1534. Superbement présentées mais sous vitrine, les photos sont plus que moyennes.

 QUITO__17____MUSEE_NATIONAL_DE_QUITO

QUITO__20____MUSEE_NATIONAL_DE_QUITO

 S’en suit la salle de l’Or avec de superbes objets de l’époque précolombienne, dont le fameux masque du Dieu-Soleil et de nombreux bijoux en or. 

 QUITO__21____MUSEE_NATIONAL_DE_QUITO

QUITO__22____MUSEE_NATIONAL_DE_QUITO

 Chez les Incas, il n’y a pas que les femmes qui aimaient l’or … 

QUITO__24____MUSEE_NATIONAL_DE_QUITO 

  QUITO__25____MUSEE_NATIONAL_DE_QUITO

 Nous terminons par la salle d’Art colonial avec ses nombreuses statues en bois et des peintures. 

 QUITO__27____MUSEE_NATIONAL_DE_QUITO

 Un super musée, beau, moderne, à la présentation impeccable ; une visite vraiment intéressante. 

 Avant de quitter cette belle ville, nous passons par le Parc Carolina, un endroit riche, dont les belles avenues regroupent les plus beaux magasins. 

 Nous nous dirigeons maintenant vers un lieu mythique, LA MITAD DEL MUNDO. 

 La pluie habituelle de l’après-midi s’est mise à tomber et nous décidons d’attendre demain pour les visites.

 Nous nous rendons au Musée Solar Inti Nan et demandons l’autorisation d’y dormir en attendant demain matin et visiter. Nous sommes très surpris par la réponse du responsable ; sa femme travaille chez Mac Do à Quito et lui a parlé de nous ; le monde est vraiment petit ! 

 Nous nous installons sur le parking, toujours sous la pluie.

Km au compteur : 64 330 

Km du jour : 28 

Altitude : 2 480 m 

 

JEUDI 17 OCTOBRE 2013 

16° / 25° - Soleil / Nuages 

Nous sommes sur place pour visiter le musée INTI NAN et sommes très surpris d’avoir une jeune guide qui parle français. 

D’après des études plus récentes effectuées à l’aide de GPS, c’est plus précisément ici que passerait véritablement l’Equateur et non à l’endroit du monument officiel. 

 La visite commence par la découverte d’une tombe des indiens Quitus (ancien peuple de Quito), très importants car ils avaient déjà à l’époque localisé la ligne de l’Equateur par des observations solaires. Nous apprenons que les cactus San Pedro sont hallucinogènes et servaient à « estoubir » les gens quand besoin ! 

 Puis nous passons à la géographie astronomique, avec l’observation de différents cadrans solaires. 

 MUSEE_SOLAR_INTI_NAN__4____CADRAN_SOLAIRE

 Nous faisons aussi quelques expériences amusantes, comme faire tenir un œuf sur un clou, réalisable parait’il uniquement sur la ligne de l’équateur, marcher sur la ligne les yeux fermés pour constater que ce n’est pas faisable à cause de l’attraction, regarder l’eau tourner dans un sens différent dans l’hémisphère nord et le sud, 

 MUSEE_SOLAR_INTI_NAN__7____EXPERIENCE_OEUF

 et bien-sûr, prendre la photo traditionnelle sur la ligne et immortaliser ainsi ce passage au point 0°00’00’’ ! 

 MUSEE_SOLAR_INTI_NAN__6____LATITUDE_0

 Il nous reste une dernière partie à découvrir, celle qui concerne les cultures. 

Une maison quechua traditionnelle nous permettra d’apprendre que les cochons d’Inde qui vivaient à l’intérieur jouaient un rôle d’alarme en s’agitant lors de l’approche d’un séisme ou si un être porteur de mauvaises énergies rentrait dans l’habitat. Cela ne les empêchaient quand même pas de finir sur le grill ! 

 MUSEE_SOLAR_INTI_NAN__9____MAISON_QUECHUA

 Quant à la maison Guarani qui était habitée par 4 familles, chacune occupant un angle de celle-ci. Il devait y avoir de l’ambiance … 

 La partie relative à l’Amazonie, avec ses araignées, et surtout ses réductions de têtes opérées par le peuple Shuar est également passionnante. Nous ne savions pas qu’en fait la tête était vidée et que seule la peau était conservée et traitée. Nous en voyons une de près, sans vitre, et c’est incroyable. C’est vraiment un visage miniature, avec ses rides et tous ses traits. 

Si quelqu’un veut faire un essai, voici le processus en image. Il vous restera ensuite à choisir : si c’est un ennemi, la tête sera plantée sur un pic, si c’est un ami, il faudra la porter en pendentif autour du cou … 

 MUSEE_SOLAR_INTI_NAN___PELE_MELE

 Cette visite est vraiment super intéressante et instructive, nous avons adoré même si les expériences nous laissent septiques car difficile de croire qu’à 2 m près, l’Equateur puisse  jouer un tel rôle. 

 Maintenant nous allons aller visiter le côté plus médiatique de l’Equateur, le parc MITAD DEL MUNDO où se trouve le fameux monument marquant le centre du monde. 

 Plusieurs pavillons sont installés dans le parc dont celui de la France qui retrace l’expédition et les travaux menés par le Français Charles-Marie de La Condamine, en 1736, et dont les relevés ont permis de situer l’Equateur et ensuite de donner son nom au pays, en 1830. 

 MITAD_DEL_MUNDO__4_

 En haut du parc, trône le monument, haut de 30 m, et surmonté d’un globe de cuivre placé au centre du monde calculé à l’époque. Et puis, il y a cette fameuse ligne matérialisée au sol où chacun vient faire la photo souvenir, un pied dans chaque hémisphère. 

 MITAD_DEL_MUNDO__3_

 En reprenant la route, nous passons dans l’hémisphère nord et cette fois pour quelques temps. Nous nous dirigeons vers Otavalo mais par le chemin des écoliers, en empruntant une piste qui passe par une grosse mine. 

 

MITAD DEL MUNDO A PERUCHO (1)

 

Elle se poursuit dans la montagne, une zone très aride où seuls d’innombrables cactus et arbustes s’enchevêtrent. 

 MITAD_DEL_MUNDO_A_PERUCHO__3_ 

 MITAD_DEL_MUNDO_A_PERUCHO__5_

 Nous descendons ainsi jusqu’au rio et regrimpons la montagne de l’autre côté où nous arrivons au petit village de PERUCHO. 

 MITAD_DEL_MUNDO_A_PERUCHO__8_

 A peine descendus de la cabine, nous entendons un bruit d’eau ; effectivement l’eau coule du camion et c’est une bonne fuite. 

La ballade se transforme en arrêt bricolage. Après vérification de tous les tuyaux intérieurs, Jean-Marc finira par trouver une fuite assez mystérieuse sur le circuit d’eau qui passe sous le camion ; un tuyau a une cloque qui s’est fendue ! Heureusement que nous avons une sécurité qui fait que dès que le moteur tourne, le circuit d’eau se coupe, sinon nous aurions retrouvé les réservoirs vides. 

 La réparation terminée, nous prenons quand même une photo de la belle place et de son église de 1888, avant de reprendre la route jusqu’au village suivant, SAN JOSE DE MINAS où nous nous installons sur la place principale, devant l’église, seul endroit plat. 

 PERUCHO__3_

  Forcément, nous sommes un peu voyant et les locaux seront nombreux à venir questionner Jean-Marc, resté dehors, alors que moi je m’étais bien planquée à l’intérieur sur mon ordi !

 La nuit tombée, l’église est encore plus belle. 

 

SAN JOSE DE MINAS (2)

 Km au compteur : 64 379

 Km du jour : 49

 Altitude : 2 425  m

 

 VENDREDI 18 OCTOBRE 2013

17° / 28° - Soleil

En quittant le village, nous constatons qu’il est très étendu et que nous aurions pu trouver à stationner dans un endroit plus calme.

PISTE_SAN_JOSE_DE_MINAS_A_OTAVALO__1_

La piste grimpe dans la montagne nous offrant de beaux points de vue.

 De plus ce matin il fait beau et nous apercevons au loin le cône d’un volcan tout blanc.

PISTE_SAN_JOSE_DE_MINAS_A_OTAVALO__2_

Nous cheminons dans la verdure, avec de grands arbres et très peu d’habitation.

PISTE_SAN_JOSE_DE_MINAS_A_OTAVALO__3_

 Puis nous rejoignons la route goudronnée et arrivons sur OTAVALO, une ville 100 % tournée vers le tourisme au travers de son commerce d’artisanat.

 La ballade dans le centre nous mène forcément à la Plaza de Ponchos où se tient un grand marché d’artisanat. En ce vendredi, il y a peu de touristes car le jour le plus important est le samedi. Nous en profitons pour faire quelques achats tranquillement.

 Tous les commerçants sont des indigènes et beaucoup portent le costume traditionnel.

 Les femmes sont élégantes, vêtues d’une longue jupe noire fendue sur un jupon blanc, un corsage blanc brodé avec des manches bouffantes en dentelle, un foulard sur les épaules et souvent une couverture pliée en forme de chapeau sur la tête. 

OTAVALO___MARCHE__12_
OTAVALO___MARCHE__13_

 Dans l’après-midi, nous allons faire une ballade à la Cascade Peguche ; le sentier sous des arbres immenses est agréable et les éclaboussures de la cascade nous rafraîchissent. 

CASCADE_PEGUCHE_PRES_OTAVALO

 Nous revenons nous stationner dans la ville pour la nuit.

 

Km au compteur : 64 424

Km du jour : 45

Altitude : 2 550 m

 

SAMEDI 19 OCTOBRE 2013

17° / 30° - Soleil

Dès le matin, nous partons à la découverte de ce fameux marché du samedi. Effectivement, rien à voir avec hier, les rues ainsi que la place regorgent de tissages et lainages colorés,

 

OTAVALO___MARCHE__10_

 OTAVALO___MARCHE__9_

  d’objets en bois peint, de peintures, de bijoux et même de coiffes d’indiens.

Une vraie folie ! Nous y passons plusieurs heures, le choix est difficile.

OTAVALO___MARCHE__1_

 

OTAVALO___MARCHE__2_

 En se dirigeant vers le marché alimentaire, les produits deviennent plus destinés aux locaux, avec de beaux étalages de vêtements traditionnels. 

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 Le marché alimentaire est très animé, avec de fortes odeurs d’épices ou de pommes de terre, suivant les secteurs. Les gens s’y bousculent, de gros sacs sur le dos. Comme toujours, l’offre de fruits et légumes est appétissante ; il n’en est pas de même pour les allées « boucheries ». Ici toutes les parties des bêtes sont exposées, il faut avoir le cœur bien accroché !

 Nous y faisons nos courses et repartons avec de bons produits frais pour quelques jours.

 Ce sera aussi l’occasion de goûter à un nouveau fruit, une énorme cosse contenant des morceaux de pulpe blanche où se cache un noyau. 

OTAVALO___MARCHE__5_

 Dans l’après-midi, nous partons au calme, à la lagune MOJANDA.

Pendant plus d’une heure, nous escaladons une piste pavée cahoteuse pour atteindre un petit bijou, un lac turquoise entouré de montagnes, situé à 3 730 m. 

LAGUNE_MOJANDA__2_

 

LAGUNE_MOJANDA__4_

Nous ne faisons qu’un petit tour à pieds car nous avons assez marché pour aujourd’hui et nous installons le long du lac ; un bivouac de rêve !

 La cuisson du repas sera un peu laborieuse à cause de l’altitude ; malgré un temps de cuisson prolongé, nos petits pois sont bien fermes.

 La lune s’est levée et éclaire le lac ; un beau tableau.

LAGUNE_MOJANDA__6_

Le ciel aussi vaut le coup d’œil, avec une myriade d’étoiles. Dommage, la température a déjà bien chuté et avec 9°, nous avons du mal à traîner dehors. Nous nous rendons compte d’ailleurs, qu’à force d’être à la chaleur, nous devenons de plus en plus frileux. 

LAGUNE_MOJANDA__8_

 Km au compteur : 64 445

Km du jour : 21

Altitude : 3 730 m

 

DIMANCHE 20 OCTOBRE 2013

11° / 19° - Soleil et nuages

Après une mauvaise nuit où il était dur de trouver le sommeil à cause de l’altitude, nous partons en ballade pour nous mettre en forme. Le chemin s’élève au dessus de la lagune en pleine nature, au milieu du paramo, ces zones composées de pâturages d’altitude et de broussailles, au sol tourbeux humide. La végétation y est rase, avec quelques bosquets d’arbustes mais nous y voyons quand même plein de toutes petites fleurs.

 Le pic déchiqueté du Fuya Fuya, un volcan éteint, se dresse au dessus de nous. 

LAGUNE_MOJANDA__9_

La grimpette est dure ; mais pourquoi les beaux endroits sont-ils toujours si haut perchés ? 

LAGUNE_MOJANDA__12_

 La marche nous a ouvert l’appétit et nous profitons de ce joli coin pour faire un barbecue. Eh oui, Jean-Marc a eu le courage de parcourir les étalages de viande du marché hier pour trouver de belles côtelettes de mouton ! S’il n’y avait eu que moi, aujourd’hui ce serait boite de raviolis …

 Dans l’après-midi de gros nuages font chuter la température et assombrissent la lagune.

 En fin de journée, nous regagnons OTAVALO pour ne pas passer une seconde nuit en altitude. Comme nous sommes dimanche, nous nous stationnons sur la place principale avec wifi. Elle est belle avec ses lumières bleues et vertes. 

Km au compteur : 64 462

Km du jour : 17

Altitude : 2 550 m

 

 LUNDI 21 OCTOBRE 2013

17° / 26° - Soleil et nuages

Nous nous levons de bonne heure pour quitter la place car l’activité démarre tôt en semaine.

Après quelques courses dans la ville que nous commençons à bien connaître à force de l’arpenter, nous partons pour la Lagune de CUICOCHA.

 C’est un lac sombre qui s’étend au fond d’un cratère volcanique, avec 2 îlots. La lagune elle-même est belle mais il n’est pas possible d’approcher du bord et il n’y a pas d’endroit de stationnement sympa ; le parking est près des restaurants et tout en pente. Rien à voir avec le côté nature de la Lagune Mojanda. Nous faisons juste un tour sur le petit sentier qui mène au mirador et repartons.

LAGUNE_QUICOCHA__4_
LAGUNE_QUICOCHA__5_

 

Nous traversons la campagne avec ses grosses bottes de tiges de maïs séchées et nous arrêtons déjeuner à COTACACHI. 

ROUTE_VERS_COTACACHI

 La ville est pleine de beaux magasins de cuir proposant vêtements et sacs à main mais à des prix bien moins intéressants qu’à Quisapincha près d’Ambato.

 L’arrêt suivant sera à SAN ANTONIO DE IBARRA où des artisans travaillent le bois et exposent de belles pièces sur la place centrale. 

SAN_ANTONIO_DE_IBARRA__1_

 

 

SAN_ANTONIO_DE_IBARRA__3_

 Après avoir traversé la grande ville de IBARRA, nous rejoignons la Laguna YAGUARCOCHA entourée d’une route et de constructions. L’endroit est loin d’être sauvage mais les grandes pelouses qui bordent le lac sont sympa pour s’arrêter. Nous nous installons près des pompiers car beaucoup moins de voitures circulent de ce côté ci de la lagune ; pleins d’échassiers blancs peuplent les roseaux. 

LAGUNE_YAGUARCOCHA

Juste avant la tombée du jour, on frappe à notre porte. C’est le propriétaire d’un camping qui vient nous informer que son terrain est situé tout près ; nous irons demain.

 

 Km au compteur :

Km du jour :

Altitude : 2 200 m

 

MARDI 22 OCTOBRE 2013

18° / 21° - Soleil et nuages

Nous rejoignons le camping situé sur un beau terrain un peu en hauteur, avec vue sur la lagune. (Sommerwind – N 00 22 840 ; W 078 05 368).

 Nous profitons de cette pause pour bricoler et nettoyer mais aussi pour faire un barbecue et déjeuner dehors. Le soleil tape fort et heureusement qu’il y a souvent des passages de nuages pour l’atténuer et nous éviter les coups de soleil.

 Km au compteur : 64 533

Km du jour : 2

Altitude : 2 200 m

 

 

MERCREDI 23 OCTOBRE 2013

19° / 28° - Soleil

Encore une journée où nous sommes bien occupés mais le cadre est agréable et nous profitons bien de l’extérieur ; le travail passe mieux ainsi … 

CAMPING SOMMERWIND LAGUNE

 

Km du jour : 0

Altitude : 2 200  m 

 

JEUDI 24 OCTOBRE 2013

19° / 26° - Soleil

Après le déjeuner, nous quittons le camping, un lieu plaisant, avec des gens sympathiques, et nous dirigeons vers Tulcan, mais lentement.

Après un petit tronçon de Panam, nous bifurquons vers MIRA, un gros point sur la carte où nous voulons nous arrêter faire quelques courses. C’est finalement un village mais nous y trouvons néanmoins du pain et des œufs, puis nous frappons à la porte d’une maison qui affiche glace coco.

Une vieille femme, avec 2 très longues nattes, nous vend 2 cônes faits maison, pour 0.40 €, puis sort sur le pas de sa porte et voyant le camion reste à discuter avec nous pendant que nous mangeons notre glace. Elle va aussi prévenir une autre femme et un homme à l’intérieur et nous ramène 2 petits pains briochés au moment où je monte dans le camion pour me laver les doigts pleins de glace dégoulinante. Polie, elle enlève ses chaussures et monte sur les marches pour me donner mon petit pain. Bien-sûr je la fait visiter. Elle est ébahie en comprenant que c’est une vraie maison. 2, 3  autres femmes et une petite fille suivent et elle leur répète plusieurs fois que c’est une maison « complète » car elle n’en revient toujours pas. Elle me dit que lorsqu’on reviendra en Equateur, il faut qu’on l’emmène voyager avec nous et qu’on lui prévoie un lit. Elle est très étonnée quand je lui montre que la table peut se descendre et faire un lit. C’est incroyable de voir comment ces gens peuvent être si heureux d’une simple visite et moi je suis bien contente de pouvoir la prendre en photo. 

MIRA - FEMME

Ils veulent nous faire rentrer chez eux mais on a du mal à les comprendre, ils doivent mélanger un peu de dialecte et d’espagnol, et on leur dit qu’on doit poursuivre la route. Ils nous demandent de nous arrêter lorsque nous redescendrons de Colombie ; je suis sure qu’ils vont nous attendre ! Après nous avoir serré dans leurs bras et nous avoir transmis  tant de bons souhaits pour la poursuite de notre voyage, nous ne pouvons qu’être sous bonne protection !

Ces derniers moments en Equateur nous auront encore réservé une rencontre brève mais touchante.

Nous poursuivons jusqu’à EL ANGEL où la piscine a vraiment du cachet !

EL_ANGEL___PISCINE

 Nous galérons un peu pour trouver une petite route qui nous mènerait vers Tulcan ; contrairement à nous, le GPS préfère les autoroutes.

 C’est en fait un chemin qui alterne pavés, terre, trous et qui traverse la campagne en reliant les fermes entre elles. Il sent bon la bouse de vaches mais nous offre aussi de grands sourires et des coucous des gens sortis sur le pas des portes ; les dessins d’animaux sur le camion émerveillent toujours autant les enfants.

 Peu à peu les fermes disparaissent et nous gravissons le chemin entouré de beaux plumeaux et d’une nouvelle plante qui finit par coloniser toutes les collines ;

PARC_EL_ANGEL__1_

 

PARC EL ANGEL (3)

 

 Certaines sont même fleuries.

 C’est un parcours superbe ! Une fois encore, nous avons eu raison de quitter les grandes routes. 

PARC EL ANGEL (5)

 Les panneaux nous apprennent que nous traversons le parc national EL ANGEL où se trouve également une lagune. Effectivement, nous atteignons la maison des Guardaparques qui nous accueillent, contents d’avoir de la visite. Nous y apprenons que le nom de cette belle plante est « frailejon », et c’est le seul lieu où elle pousse, du moins en Equateur.

 Un sentier mène à la lagune mais le soleil tombe déjà et ce sera pour demain.

 Le beau parking bien plat sera parfait pour ce bivouac, même si on l’aurait aimé un peu moins en altitude. Le garde, avec gilet pare balles, matraque et probablement arme, nous dit que nous pouvons y dormir tranquille ; nous n’en doutions pas ! Par contre, nous allons y être au frais car la température baisse bien vite.

 

Km au compteur : 64 617

 Km du jour : 84

 Altitude : 3 560  m

 

VENDREDI 25 OCTOBRE 2013

10° / 20° - Très nuageux

Malgré le temps froid et sans soleil, nous partons sur le chemin qui mène à la lagune. Après de grands escaliers et une longue montée, nous l’atteignons et sommes un peu déçus car elle est petite et grise.

PARC EL ANGEL (8)
PARC EL ANGEL (11)

 Nous avons quand même une belle vue sur le paysage.

PARC EL ANGEL (10)

 La descente étant bien plus facile, nous pouvons admirer tranquillement toutes les petites fleurs qui courageusement résistent au froid et à l’altitude.

PARC EL ANGEL - PELE MELE FLEURS

 En quittant le parc, le garde nous prévient que la piste qui continue sur Tulcan est encore plus mauvaise que celle pour arriver là. Effectivement, elle est peu utilisée, sûrement pas entretenue et plutôt étroite. Le camion joue un peu le débroussailleur mais le décor est toujours aussi joli avec un nombre incroyable de plantes différentes préservées grâce à l’étendue du parc.

 Avec nos 10 km/H, nous arrivons à l’heure de déjeuner à TULCAN. Malgré énormément de commerces, la ville n’est pas animée, ce qui est rare pour une ville frontière.

 Nous allons sur la place principale où les changeurs d’argent, de grosses piles de billets dans les mains, font office de bureau de change. Nous changeons un peu de dollars qui nous permettront d’atteindre une grande ville colombienne où nous espérons trouver une HSBC.

 Après avoir complété notre stock de gasoil pour un prix dérisoire, il est temps de se diriger sur la frontière. Peut-être parce que nous n’avions pas trop envie de quitter l’Equateur, nous ratons la frontière. Il faut dire qu’aucun panneau n’indique la sortie du pays. En suivant la file de voitures, nous avons tranquillement traversé le pont et en arrivant devant les panneaux bienvenue en Colombie, avons compris notre bêtise.

 Un demi-tour et nous voilà devant les bureaux de l’Equateur, bien cachés dans un renfoncement. Le coût de tampon sur le passeport indiquant notre sortie ne prend normalement qu’une minute. Pour nous ce sera plus de 30 mn car, rentrés par une frontière minuscule, nous ne sommes pas enregistrés en informatique. C’est n’est qu’après un coup de téléphone et de multiples photocopies que nous quittons l’Equateur. Heureusement, la sortie du véhicule se fera beaucoup plus facilement, après de simples photos de la plaque d’immatriculation et du n° de châssis du camion. 

 Cette fois, au revoir Equateur, mais à bientôt quand même puisque nous le retraverserons.

 En tous cas, nous l’avons pleinement apprécié pendant 64 jours et malgré que ce soit un petit pays, nous y avons fait 4 348 km. Il faut dire que nous l’avons sillonné dans tous les sens pour découvrir toutes ses facettes. Que ce soit l’Amazonie, le centre avec son allée des volcans ou la côte, nous y avons rencontré une population d’une extrême gentillesse, des paysages superbes, un mode de vie « tranquillo » bien agréable, bref que de bonnes choses qui font que ce pays est très attachant.

 

Km au compteur : 64 667

 Km du jour en Equateur : 50

 

CARTE DU CIRCUIT TOTAL EN EQUATEUR

 

EQUATEUR TOTAL CIRCUIT

 

 

Mais nous sommes aussi contents de partir maintenant à la découverte d’un nouveau pays, la Colombie ….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais nous sommes aussi contents de partir maintenant à la découverte d’un nouveau pays, la Colombie ….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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