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12 novembre 2013

COLOMBIE - DE IPIALES A MEDELLIN - DU 25 OCTOBRE AU 11 NOVEMBRE 2013

 

 

COLOMBIE

 

DE IPIALES A MEDELLIN

 

COLOMBIE_N__1___IPIALES_A_MEDELLIN

 

 

VENDREDI 25 OCTOBRE 2013

 L’entrée en Colombie se passe assez rapidement et nous voilà avec un visa de visite pour 90 jours. Nous allons partir à la découverte de notre 9è pays d’Amérique du Sud et dernier puisque notre montée vers le nord s’arrêtera là.

 Nous savons que ce pays a une mauvaise réputation dans la presse mais une très bonne appréciation de la part de tous les voyageurs. A nous de nous forger notre opinion …

 Nous commençons très fort en traversant la ville de IPIALES par son centre. La nuit tombe déjà mais c’est noir de monde. Nous sommes apparemment dans l’artère principale et il y règne une intense activité.

 Nous réussissons à en sortir pour atteindre le site de Las Lajas, à quelques km, beaucoup plus calme. Après une tentative de stationnement sur le parking du site, en pente et pas trop adapté à notre gabarit, nous allons un peu plus loin où un grand terrain plat situé entre 2 maisons fait aussi office de parking et qui nous convient mieux. Ce sera notre 1er lieu de bivouac dans le pays ; pas très joli mais nous savons qu’ici les lieux isolés ne sont pas conseillés.

 Km à l’entrée en Colombie : 64 668

Km au compteur : 64 680 

Km du jour en Colombie : 12

Altitude : 2 680 m

 

SAMEDI 26 OCTOBRE 2013

12° / 21° - Nuageux

 Sur place, nous partons directement à pieds au Sanctuaire Nuestra Senora de de LAS LAJAS qui a pour particularité sa cathédrale néo-gothique construite sur un viaduc au fond d’une gorge profonde. SANCTUAIRE_LAS_LAJAS__3_

L’auteur est directement construit dans la roche. SANCTUAIRE_LAS_LAJAS__6_

 Belle merveille architecturale, c’est un peu l’équivalent de Lourdes, avec le miracle de la petite Rosa, sourde et muette, qui se mit à parler en voyant un icône de la Vierge.

 C’est un véritable lieu de culte, en témoignent les centaines de plaques de remerciement à la Vierge qui tapissent les murs le long de l’accès au sanctuaire.

 En repartant pour le centre ville d’IPIALES, nous passons devant la spécialité locale : des brochettes de cuy (cochon d’Inde), que les restaurateurs et habitants font dorer patiemment devant chez eux !

 Avec un peu de mal, nous trouvons le supermarché ALKOSTO qui est sensé vendre également des assurances automobiles. Effectivement, au fond du magasin, un petit comptoir SOAT nous accueille et nous assure sans aucun problème pour 2 mois.

 Ce problème réglé, nous pouvons prendre la route vers Pasto, à travers un beau canyon verdoyant. Il y a peu de villages, les maisons sont disséminées sur les flancs des collines, le long de la rivière, entourées de pâturages.

 Arrivés à PASTO, grande ville à la circulation dense, et stationnés non loin du centre ville, nous partons à la recherche de l’office de tourisme, d’une carte routière et de la banque HSBC.

Il n’est pas facile de marcher sur les trottoirs tellement il y a de monde. C’est très commerçant et les magasins ont souvent des haut parleurs sur les trottoirs pour attirer les clients. Les déballages de vêtements, les marchands ambulants sont nombreux et accentuent le côté pagaille de la ville.

Après avoir arpenté les rues plus de 1H30, nous n’avons trouvé ni la banque, ni notre carte routière ; il nous faudra chercher ailleurs …

 En sortant de la ville, nous traversons une zone « riche » où les petites rues sont surveillées par des gardiens. Après autorisation de l’un deux, nous nous stationnons dans ce quartier surveillé. (N 01 13 970 ; W 077 16 960). Nous sommes samedi soir et des habitants font la fête ; par chance, cela ne finira pas trop tard.

 Km au compteur : 64 775

Km du jour en Colombie : 95

Altitude : 2 500  m

 

DIMANCHE 27 OCTOBRE 2013

17° / 34° / 19° - Nuageux / Soleil / Averse / Nuageux

 Aujourd’hui sera une journée de route pour rallier la ville suivante, Popayan, située à 250 km ; en plus, pas le choix, seule la Panam peut nous y conduire.

 Au fil des km, les changements vont se succéder.

Au début, la route serpente au milieu de plusieurs canyons successifs nous offrant des vues magnifiques sur les gorges avec des bas côtés fleuris.

ROUTE_PASTO_A_POPAYAN__2_

Nous gravissons sans cesse des montagnes pour mieux les redescendre, et le paysage devient aride.

 A un moment, nous traversons une nuée de papillons ; c’est joli, sur quelques km, nous sommes entourés de petits papillons blancs qui disparaissent comme ils étaient venus.

 Puis, arrivés dans un fond de vallée, nous sommes entourés de manguiers avec la température qui fait un bond, passant soudain à 30/35°.

ROUTE_PASTO_A_POPAYAN__3_

 La population aussi a changé, devenant très africaine. Cette implantation remonte à l’époque des conquistadors qui ont amené de la main d’œuvre d’Afrique après que la population indienne ait été décimée par les maladies apportées par les colons.

 Après cette longue vallée, la route reprend de l’altitude et nous retrouvons nos 20° avec des champs de canne à sucre. Par contre, nous constatons toujours une grande pauvreté avec des personnes mendiant sur la route.

 Nous n’avançons pas très vite car la route n’est qu’à 2 voies, avec énormément de camions et bus plutôt inconscients, et des virages sans cesse, rendant le trajet assez dangereux. Quelques tronçons de travaux nous ralentissent également mais globalement la route n’est pas trop mauvaise et en cours d’amélioration.

De nombreux points de contrôle policiers jalonnent la route mais nous ne sommes arrêtés qu’une fois, avec visite du camion et présentation des passeports mais originaux.

 Les villages ou petites villes traversées sont tous installés en bordure de route ; on a vraiment l’impression que c’est la Panam qui les fait vivre, avec sa station service, ses petits stands d’alimentation et de boissons ; toute la vie s’y concentre.

 Nous arrivons sur POPAYAN à 17H30, juste avant la tombée de la nuit et nous dirigeons directement sur un point GPS donné par d’autres voyageurs pour notre bivouac. C’est une grande place avec des stationnements devant un poste militaire. Le policier nous confirme que nous pouvons y passer la nuit.

 Km au compteur : 65 021

Km du jour : 246

Altitude : 1 750  m

 

LUNDI 28 OCTOBRE 2013

17° / 30° / 24° - Soleil / Orage / Nuageux

 Nous partons à pieds visiter le quartier colonial, tout proche, laissant le camion sous bonne garde.

 POPAYAN est surnommé la ville blanche et son nom est bien mérité ; toutes les maisons sont blanchies à la chaux, il n’y a pas d’enseignes, et on ne voit donc qu’une enfilade de blanc dans les rues. POPAYAN__3_

Les maisons sont belles avec leurs balcons en fer forgé. Au travers de fines grilles ouvragées, on découvre des patios verdoyants, souvent agrémentés de petites fontaines. POPAYAN__5_

    Il y a de nombreuses églises par contre pas vraiment richement décorées. Sur la place principale trônent la tour de l’horloge et la cathédrale dont l’autel est assez original. POPAYAN__7_

 

POPAYAN__2_

 C’est là également que se trouve l’IGN Colombien où nous trouvons un livret de cartes routières ; ce sera mieux que rien.  

 Dans les rues, nous voyons énormément de voitures Renault dont nos fameuses 4 L fabriquées dans le pays.

 Une belle ballade, dans un beau quartier, propre et agréable et sous le chaud soleil.

 De retour au camion, nous allons faire un tour dans le quartier du marché situé de l’autre côté de la place. Là c’est tout autre ; entre cabanes en bois lugubres, rues en terre défoncées, étalages sales, et une population dont le genre n’est pas engageant, le quartier n’est pas terrible.

 Nous quittons notre stationnement et partons pour le centre commercial Campanario où la wifi libre nous permet de jeter un œil sur nos messages. Nous attendons pour en sortir car un gros orage a éclaté et il tombe des seaux d’eau. Puis nous reprenons la route pour nous rendre à Silvia, un village typique.

 Nous choisissons la route qui passe par TOTORO. Elle est neuve et les bas côtés super entretenus, avec de belles pelouses tout du long, réhaussent encore le paysage.

Pensant qu’avec une telle route, TOTORO allait être dans le même style, nous rentrons dans le village. Mais là surprise, la route est en terre et il faut slalomer entre de gros bidons pour arriver devant un poste policier bien gardé par les militaires. C’est là aussi que se situe la place principale, une dalle de béton avec quelques vieux bancs. Pas trop inspirés par un bivouac bien sécurisé mais très moche, nous repartons vers SILVIA. C’est maintenant une piste caillouteuse qui nous mène à cette petite ville. La grande place principale nous permet de nous stationner sans problème et nous nous installons devant l’église alors que la nuit tombe.

 Km au compteur : 65 077

Km du jour : 56

Altitude : 2 550  m

 

MARDI 29 OCTOBRE 2013

18° / 25° / 20° - Soleil / Orage / Nuageux

 Vu notre emplacement de bivouac, nous sommes au cœur de l’activité dès le lever du soleil ; les camions et autocars arrivent et les gens s’activent car c’est jour de marché.

C’est justement pour ça que nous sommes venus car c’est à Silvia et ses environs que vivent les indigènes Guambiano qui ont conservé leur mode de vie traditionnel, à l’abri de la modernité.

 Avant de sortir, nous prenons quelques photos de l’intérieur du camion car la place principale est déjà pleine de monde et les costumes sont ici bien particuliers.

Les hommes, en particulier, valent le coup d’œil ; non pas qu’ils soient élégants, loin de là, mais bien originaux avec leur jupe bleue, une sorte de couverture entourée sur la taille qui laisse apparaître les mollets, un poncho ainsi qu’une écharpe aux rayures colorées.

 Il y a meme les Dupont et Dupond

SYLVIA_ET_SON_MARCHE__41_

 

SYLVIA_ET_SON_MARCHE__6_

 Les femmes sont plus belles avec également une longue jupe avec, soit un chapeau rond en feutre, soit une galette en paille sur des cheveux courts. Elles portent également d’impressionnants colliers blancs composés de nombreuses rangées de perles. SYLVIA_ET_SON_MARCHE__30_

Le marché est déjà bien animé ; pas très grand, il est bien typique avec tous ces gens en costumes traditionnels. Nous croisons des femmes qui filent la laine tout en marchant ou en attendant les clients devant leur petit étalage. SYLVIA_ET_SON_MARCHE__29_

 C’est un marché comme nous les aimons, authentique, sans touristes, où nous en profitons pour acheter aussi de bons produits bien frais. SYLVIA_ET_SON_MARCHE__9_

 

SYLVIA_ET_SON_MARCHE__16_

 Les bus locaux sont superbes avec leurs belles peintures colorées. D’autres ont moins fière allure car ils sont soumis à rude épreuve. Alors qu’on les croirait pleins, ils vont encore être chargés de meubles… SYLVIA_ET_SON_MARCHE__34_

 

SYLVIA_ET_SON_MARCHE__43_

Pendant que nous admirons les bus locaux, la population admire notre camion ! qui est sous bonne garde. SYLVIA_ET_SON_MARCHE__20_

 

SYLVIA_ET_SON_MARCHE__39_

En début d’après-midi, nous quittons cette ville qui valait vraiment le détour par la route goudronnée qui rejoint la Panam à PIENDAMO et nous dirigeons vers Cali.

Là encore la route est ponctuée de postes militaires avec souvent un panneau mentionnant : vous êtes en sécurité, votre armée est sur la route.  

 Après être redescendus de la zone montagneuse, nous cheminons dans une vallée, royaume de la canne à sucre. L’orage quotidien a éclaté et nous faisons la route sous la pluie.

 L’arrivée sur l’agglomération de CALI est très embouteillée. C’est une ville immense et bien  que les accès se fassent par de grandes avenues, nous avançons doucement. De plus, les nombreuses motos et la pluie rendent l’avancée dangereuse. Nous nous arrêtons à un centre commercial et décidons d’attendre la fin de la période de pointe.

 A 21H, nous reprenons la route qui est maintenant bien dégagée. Notre but est de trouver la banque HSBC qui forcément est située en centre ville. Merci le GPS, il nous dirige pendant 11 km et pas trop mal. Le distributeur n’étant ouvert qu’en journée, nous nous stationnons à proximité. L’avantage est qu’à cette heure çi les rues sont vides et nous pouvons trouver à nous stationner facilement. (N 03 28 037 – W 076 31 725).

 Km au compteur : 65 211

Km du jour : 134

Altitude : 1 070 m

 

MERCREDI 30 OCTOBRE 2013

19° / 29° - Soleil

Nous sommes dans un quartier d’affaires et du coup pas grand chose ne bouge avant 9H. Nous partons directement à la HSBC (Avenida 6 N 25 N-11) retirer de l’argent mais aussi demander les coordonnées des HSBC du pays. Une jeune fille sympathique nous reçoit et nous imprime une liste.

 Le plus important est fait et nous pouvons nous balader un peu avant d’aller boire notre 1er café colombien juste devant le camion ; pas trop fort, il est bon. Le café ayant la wifi (Bottega – code pocho12345), nous en profitons pour diffuser le blog.

 Nous quittons la ville en début d’après-midi pour PALMIRA, à 20 km au nord. Nous y cherchons un centre agricole « CORPOICA » qui d’après notre guide se visite. Notre demande semble plutôt étonner le gardien mais, après avoir contacté les chefs, nous sommes autorisés à y pénétrer et sommes escortés jusqu’à l’administration où Carlos nous reçoit. Il accepte très gentiment que nous visitions le centre mais il faudra attendre demain matin que quelqu’un puisse nous accompagner. Nous allons donc passer une nuit tranquille, dans le parc, avec des gardiens qui nous informent qu’ils font des rondes permanentes. Il va falloir que nous nous habituions à ce sentiment d’insécurité qu’éprouvent les Colombiens ; pourtant, lorsque nous voyons les motos garées partout sans antivols ou les magasins de téléphones portables complètement ouverts sur l’extérieur, nous nous sentons loin du sentiment d’insécurité ressenti à Paris !

 Km au compteur : 65 245

Km du jour : 34

Altitude : 1 000 m

 

JEUDI 31 OCTOBRE 2013

19° / 26° - Couvert

A 8 H nous sommes au RV. Carlos nous présente notre guide qui va nous faire une visite complète des lieux en commençant par une présentation de la société sur l’écran de l’auditorium où nous apprenons que chaque région possède son centre de recherche et de conservation des espèces, chacun étant spécialisé sur les plantes et arbres de sa région.  

Celui de Palmira est spécialisé sur les arbres fruitiers tropicaux.

 Puis nous passons dans les laboratoires où sont étudiés le rôle des insectes, bénéfique ou non, et les maladies des plantes.

Maintenant nous partons à la découverte du parc et des multiples espèces non commercialisées d’arbres fruitiers tropicaux où nous goûtons à des fruits inconnus. Ici aucun produit chimique n’est utilisé, tout est naturel.

 La visite de la « banque des espèces » est impressionnante. Des centaines de pots représentent toutes les espèces qui existent pour chaque arbre ; par exemple, il y a 60 sortes de mangues ou d’avocats. Le centre a donc un rôle très important de conservation et de préservation des espèces.

CENTRE_AGRICOLE_CORPOICA__3_

Après 3 H de visite, nous sommes imbattables sur les arbres fruitiers de la région et la diversité qui existe en Colombie. C’était très intéressant et l’accueil fort sympathique. Nous ne nous attendions pas à une telle visite détaillée.

 Après avoir déjeuné à PALMIRA, nous partons vers une autre visite, le Musée de la canne à sucre. Il est perdu dans la campagne et nous demandons plusieurs fois notre chemin pour atteindre l’Hacienda Piedechinche.

 C’est une grande propriété typique, avec une maison coloniale du 18è restée en l’état qui suggère bien ce qu’était la vie des riches exploitants sucriers. Bien que le confort y soit rudimentaire, le mobilier et la vaisselle y étaient riches. MUSEE_DE_LA_CANNE_A_SUCRE__4_

MUSEE_DE_LA_CANNE_A_SUCRE__9_

Dans le parc, les nombreux « trapiches » (pressoirs) retracent l’évolution de la transformation de la canne en sucre dans les différentes régions de Colombie. Jusqu’au 19è siècle, la majorité des pressoirs étaient actionnés par la force des esclaves puis par des bœufs. Ensuite, le pressoir à roue à aube permit de gagner encore en production. MUSEE_DE_LA_CANNE_A_SUCRE__16_

 

MUSEE_DE_LA_CANNE_A_SUCRE__2_

Quelques huttes typiques d’esclaves montrent le dénuement dans lequel vivaient les esclaves.

 La canne servait principalement à faire des « pains de sucre » et très peu d’alcool.

 Les jardins magnifiques offrent un bel aperçu de la flore tropicale colombienne. Nous découvrons également l’arbre à savon, plein de petites billes qui une fois mouillées et écrasées entre les doigts moussent bien en dégageant une bonne odeur de savon ; c’est ce qui était utilisé à l’époque pour le lavage du linge. MUSEE_DE_LA_CANNE_A_SUCRE__13_

Encore une visite intéressante dans un cadre enchanteur.  

 Comme il n’est pas possible de dormir sur place, nous revenons sur le village de SANTA HELENA où nous nous stationnons dans une rue derrière la place principale, le long d’un grand jardin. Vite repérés, la propriétaire vient nous rendre visite et nous invite très gentiment à rentrer sur son terrain. Née ici, elle a vécu aux Etats-Unis pendant 25 ans et pense repartir à New York car il semble difficile de se réintégrer dans ce petit village. C’est effectivement 2 mondes radicalement opposés ! SANTA_HELENA____2____CHEZ_PATRICIA

Nous allons faire un tour dans le village ; en ce jour d’Halloween, il y a de l’ambiance et  tous les enfants sont déguisés.   SANTA_HELENA____1_

Km au compteur : 65 300

Km du jour : 55

Altitude : 1 000 m

 

VENDREDI 1er NOVEMBRE 2013

19° / 26° - Couvert / Pluie

 Après quelques photos en souvenir de ce sympathique accueil, nous roulons le long d’immenses champs de canne à sucre.

Des « trains de canne » prendront la route dès qu’ils auront été remplis.

REGION_CANNE_A_SUCRE__1_

Ici, l’engrais arrive par semi-remorque ! REGION_CANNE_A_SUCRE__2_

Revenus sur la nationale, nous nous dirigeons sur la ville de BUGA, célèbre pour sa basilique qui est un lieu de pèlerinage important à Pâques.

 A peine stationnés, une moto arrive avec un grand bonjour en français. Ce sont Patrick, français, et Patricia, colombienne, qui vivent ici. Ils nous emmènent chez eux et nous accueillent à bras ouverts.

C’est bien agréable de discuter en français et d’apprendre à mieux connaître ce pays au travers d’un regard local. Nous trouvons ce pays calme, avec des gens gentils, et nous avons du mal à comprendre qu’il y ait tant de police et de surveillance. Patrick nous confirme qu’il y fait bon vivre et que c’est une infime partie de la population qui pose problème et donne cette mauvaise image du pays.

 Nous partons à pieds découvrir la basilique située dans un beau quartier colonial. Toute rose, elle est bien belle.

BUGA__1_

Elle a une sono d’une qualité digne d’un grand concert et des écrans plats pour retransmettre les cérémonies, principalement de la semaine sainte. BUGA__2_

Patricia est adorable et enjouée ; elle nous prépare de la cuisine colombienne et nous fait goûter à plein de spécialités.

 Nous allons faire un tour au supermarché et sommes étonnés de la diversité des produits. Patricia nous montre tous les fruits, toutes les herbes aromatiques ; une vraie visite guidée faite avec un grand enthousiasme. C’est vraiment sympa.

Dans le magasin, un petit stand de café offre un bon café colombien où les gens s’arrêtent, discutent. A quand cette ambiance chez Carrefour ou Auchan ?

 Stationnés devant leur maison, nous nous amusons des nombreuses visites et incessantes photos que suscite le camion. A croire que les habitants du quartier se donnent le mot et viennent à tour de rôle voir cette « voiture maison » ; des rencontres sympathiques, toujours accompagnées de « Bienvenue en Colombie » et de bons souhaits de voyage. BUGA__6____CHEZ_PATRICK___PATRICIA

 Les discussions se poursuivent tard avant que nous passions une bonne nuit au calme. Là aussi, un gardien passe dans le lotissement en sifflant pour signaler qu’il veille sur le bon sommeil de chacun.

 Km au compteur : 65 340

Km du jour : 40

Altitude : 1 000 m

 

 

SAMEDI 2 NOVEMBRE 2013

 

19° / 27° - Soleil / Nuageux / Averse

 

 Ce matin nous sommes encore gâtés ; un bon petit déjeuner colombien nous attend ; Patricia est vraiment une bonne cuisinière et c’est super de découvrir la vraie cuisine locale.

 

 En fin de matinée, il faut se décider à reprendre la route et quitter Patrick et Patricia si sympathiques. Nous sommes touchés par cet accueil si chaleureux et ce super moment passé ensemble. Eux aussi vont monter vers le nord du pays, en moto, pour le visiter ; espérons que nous allons nous voir sur la route. Un immense merci à vous deux pour nous avoir reçu avec tant de gentillesse, de générosité et nous avoir fait découvrir le vrai visage de la Colombie, bien loin des clichés européens.

 

 Nous partons à une trentaine de km, au LAC CALIMA. La route surplombe le lac et offre un beau point de vue, même si le ciel est un peu brumeux. Pensant rester bivouaquer là, nous demandons aux gens du petit magasin en face si cela ne pose pas de problème. L’homme  nous confirme que c’est un lieu tranquille et sans problème mais préfère que nous avancions un peu pour être sous leurs fenêtres pour la nuit ; toujours cette gentille attention pour les touristes.

 

 Il nous fait aussi visiter son jardin avec plein de fleurs tropicales, une plantation de yucca, des arbres fruitiers et nous repartons avec plein de mandarines, sucrées et délicieuses.

 

 A 16 H, l’averse quotidienne vient arroser les bananiers et les cultures de « frijols » (haricots rouges) ; il paraît que nous sommes en fin de saison des pluies.

 

 Le coin est calme et la vue sur le lac bien agréable. LAC_CALIMA__1_

 

 Km au compteur : 65 368

 

Km du jour : 28

 

Altitude : 1 500 m

 

 

 

DIMANCHE 3 NOVEMBRE 2013

 

15° / 27° - Soleil / Nuageux

 

 Nous partons pour continuer à faire le tour du lac et, passés le village de DARIEN, avec sa superbe voiture pompiers, nous nous arrêtons au lieu appelé la plage de Darien. ROUTE_DU_LAC_CALIMA

 

 

C’est un immense terrain où les familles viennent profiter du bord du lac. Des restaurants, marchands ambulants, ballades à cheval, location de jet ski, en font un lieu bien vivant.

 

 D’ailleurs un peu trop à notre goût car en ce dimanche, les voitures arrivent sans cesse et nous sommes un peu l’attraction du coin. C’est un défilé permanent devant le camion. Moi qui espérais me plonger dans le guide pour définir notre trajet, c’est pas facile. En semaine c’est probablement agréable mais le dimanche, c’est à fuir.

PLAGE_DARIEN_LAC_CALIMA

 

C’est ce que nous faisons dans l’après-midi et continuons à contourner ce lac immense. Après la centrale électrique, le coin devient plus sauvage, avec des tronçons de forêt mais il n’y a pas de possibilité de s’y stationner.

 

 Le ciel devient bien sombre et les nuages envahissent doucement le lac. LAC_CALIMA__4_

 

 Nous retombons sur la grande route en direction de Buga et vu l’heure nous stationnons sur un parking à poids lourds d’une station service. Nous avions l’intention de nous mettre dans le fond mais le propriétaire souhaite que nous restions dans la zone de la  caméra, entre 2 camions ; nous avons bien du mal à croire à un risque quelconque mais nous suivons la consigne.

 

 Km au compteur : 65 435

 

Km du jour : 67

 

Altitude : 1 000 m

 

 

 

LUNDI 4 NOVEMBRE 2013

 

18° / 25° - Soleil / Nuageux

 

 Matinée route qui nous mène vers BUGALAGRANDE à travers les cultures de canne à sucre.

 

 La route, plus sinueuse, s’élève ensuite jusqu’à ARMENIA au milieu des prairies consacrées à l’élevage, puis nous atteignons l’altitude où commence l’exploitation du café avec aussi pas mal de bananiers.

 

 La route du café est touristique et l’on sent une région riche, avec de belles propriétés, des haciendas touristiques avec piscine.

 

 Pour nous c’est aussi la route des contrôles policiers ; il y en a d’innombrables et nous sommes arrêtés 3 fois. Apparemment le véhicule les intéresse et ils essayent, sous couvert du contrôle, de le visiter en avouant qu’ils n’ont jamais vu un camion maison. Pour éviter le défilé, on rechigne et on les laisse juste jeter un coup d’œil sans monter à l’intérieur.

 

 Nous passons ARMENIA pour rejoindre le CENTRE NATIONAL D’ETUDE DU BAMBOU, situé près de CORDOBA.

 

 Une visite guidée d’une heure nous fait découvrir l’habitat réalisé en bambou qui serait parait-il très résistant au tremblement de terre puis une multitude d’objets fabriqués en bambou. CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__2_

 

 Nous rentrons ensuite dans le parc découvrir ce bambou, une espèce nommée Guadua, qui peut grandir jusqu’à 20 cm par jour.  CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__5_

 

Jeunes, les troncs sont enveloppés de feuilles piquantes marron alors que par la suite les troncs deviennent étonnamment lisses et doux. CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__7_

 

 Nous voyons différentes espèces, des jaunes, des verts, des rayés, des fins, des gros, certains aussi gros que moi, et même des espèces d’Asie aux feuilles plus grandes. CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__13_

 

 

CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__14_

 

 Un espace montre également comment le bambou se reproduit en faisant de nouvelles pousses à partir de ses racines. CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__12_

 

 

 

 

Une ballade agréable dans un beau parc où nous pouvons aussi admirer toutes les fleurs de la famille des Héliconia, aux couleurs toujours vives. CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__16_

 

 

CENTRE_D_ETUDE_DU_BAMBOU__18_

 

 Encore un petit tronçon de route avec toujours de belles maisons,

 

 

ROUTE_SORTIE_PARC_BAMBOU

 

 avant d’atteindre une autre petite ville, SALENTO.

 

 En ce lundi férié, c’est jour de fête. La place principale est pleine de buvettes, stands et les rues bien animées avec de la musique. Comme il est très difficile de circuler et que la journée se termine, nous nous stationnons dans une petite rue pour la nuit en attendant que les rues se vident.

 

 Km au compteur : 65 618

 

Km du jour : 183

 

Altitude : 1 900 m

 

 

 

MARDI 5 NOVEMBRE 2013

 

18° / 25° - Soleil / Nuageux / Pluie

 

 Ce matin la ville est calme et dégagée et nous pouvons admirer les belles maisons colorées.

SALENTO__1_

 

 Nous la traversons pour aller en direction de la VALLEE DE COCORA.

 

 En suivant la rivière entourée de vertes collines, nous arrivons à Cocora, quelques maisons qui marquent la fin de la route goudronnée.

 

C’est là que pousse le fameux palmier de cire, devenu emblème du pays, tout en tronc et pouvant atteindre 50 m. Il tire son nom de la cire qui recouvre son tronc et qui était jadis utilisée pour faire des bougies.

VALLEE_DE_COCORA__3_

 

Ce paysage verdoyant est vraiment très beau et reposant. VALLEE_DE_COCORA__1_

 

Nous profitons une 2è fois du trajet car il faut repasser par Salento pour poursuivre vers PEREIRA, encore une très grande ville où nous ne faisons que passer car le stationnement y est plus que dur pour nous.

 

 Nous poursuivons par « l’autoroute du café » vers CHINCHINA où se trouve l’Hacienda EL GUAYABAL, spécialisée dans le café.

 

 Grâce au point GPS correspondant à l’entrée du chemin menant à l’hacienda (N 04 57 571 – N 75 36 726), nous y arrivons facilement, mis à part l’étroitesse du chemin, non prévu pour un camion. Nous y sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse et le camion installé dans un bel environnement ; la découverte du domaine sera pour demain car en fin de journée, forcément, il pleut …

 

 Km au compteur : 65707

 

Km du jour : 89

 

Altitude : 1 400 m

 

 

 

MERCREDI 6 NOVEMBRE 2013

 

18° / 25° - Soleil / Nuageux / Pluie

 

 Nous profitons du soleil pour faire le tour du parc, très fleuri. Nous avons vraiment l’impression que toutes les fleurs poussent toutes seules ici, tellement il y a d’espèces différentes. Je pense quand même qu’ils ont un bon jardinier.

HACIENDA_DE_GUAYABAL__8_

 

 Nous partons pour la découverte de la plantation au milieu des caféiers avec toutes les explications concernant la plantation, la culture, l’entretien des arbres.

 

Tout commence par la germination d’un grain de café qui produira du café au bout de 2 ans. HACIENDA_DE_GUAYABAL__14_

 

 Nous nous essayons aussi à la récolte mais nous ne sommes pas prêts de gagner notre vie en ramassant le café. En fait les grains sont difficiles à arracher et seule une grande expérience doit permettre de ramasser des deux mains à toute vitesse.

 

Un bon ouvrier réussit à ramasser maximum 100 kg par jour ; sachant que le kg est payé 330 Pesos (0.15 €), il est clair que c’est un travail difficile pour un salaire bien bas.

HACIENDA_DE_GUAYABAL__16_

 

 Nous sommes surpris par la pente des terrains et l’on se demande comment les cueilleurs y tiennent debout.

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 Ici 35 récolteurs travaillent en permanence et sillonnent les champs toute l’année car il n’y a pas de saison ; les grains mûrissent au fur et à mesure tous les jours et les récolteurs passent en moyenne tous les 15/ 20 jours sur chaque arbre.

 

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 Nous traversons le domaine au milieu des plantations. HACIENDA_DE_GUAYABAL__22_

 

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 Arrivés au mirador, la vue sur les plantations est superbe. HACIENDA_DE_GUAYABAL__25_

 

 Puis nous passons à la visite des installations techniques. Chaque récolteur ramène ses sacs du jour

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qui sont pesés et enregistrés au nom de chacun puisque les ouvriers sont payés à la tâche. HACIENDA_DE_GUAYABAL__2_

 

 Les sacs sont vidés dans une cuve sous l’œil du chef qui s’assure qu’il n’y a pas de bouts de bois ou trop de feuilles dans les sacs ! HACIENDA_DE_GUAYABAL__3_

 

Les graines passent ensuite dans une machine qui enlève la cosse, qui servira un an plus tard à l’engrais, puis dans une seconde qui lave le grain de sa pulpe.

 

 Après 8 jours de trempage dans l’eau, les grains sont séchés pendant 24 H dans un four à air chaud. HACIENDA_DE_GUAYABAL__13_

 

Le café, encore vert, est alors prêt à partir à la vente. HACIENDA_DE_GUAYABAL__12_

 

 Après un bon déjeuner tous ensemble, nous passons à la partie « dégustation » où nous apprenons à reconnaître les différentes sortes de café ainsi que les différentes façons de le préparer. C’est d’ailleurs cette étape qui détermine le goût du café. Le même café peut être amer ou doux suivant sa préparation.

  L’histoire du café nous apprendra également que les premières plantations sont parties d’Ethiopie et que la culture s’est ensuite répandue en Amérique du Sud puis au Vietnam qui est devenu depuis le 2è producteur, après le Brésil, la Colombie n’occupant plus que le 3è rang.

  En fait la visite est une grande journée d’immersion dans le monde du café. C’est vraiment intéressant, agréable et le cadre fabuleux. Tous les voyageurs recommandaient cette visite et l’on comprend pourquoi. Nous aussi nous sommes conquis.

  Comme l’après-midi se termine et que la pluie arrive, nous restons de nouveau à dormir là.

 C’est bien, au calme, nous allons pouvoir rattraper notre retard en écritures et photos.

  Km du jour : 0

 LUNDI 7 NOVEMBRE 2013

 18° / 23° - Soleil / Nuageux

Nous quittons l’hacienda du café pour MANIZALES, encore une grande ville que nous traversons uniquement pour passer à la banque.

 De là, nous partons par les petites routes de montagne en direction de Salamina. Nous traversons les collines couvertes de caféiers. Après un début correct, la route devient très moyenne avec beaucoup de trous.

 

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 SALAMINA est une petite ville très mignonne, avec beaucoup d’anciennes maisons restaurées.

 

 SALAMINA__4_

 Sa rue principale est un peu touristique mais elle conserve néanmoins sa vie propre.

 Sa maison de la culture vaut le coup d’œil.

 SALAMINA__2_

 Comme toute ville de montagne, aucune rue n’y est plate et de plus, aucune ne nous paraît assez calme pour pouvoir y rester.

 Nous reprenons donc la route en espérant atteindre un village pour le bivouac. Dans les alentours, quelques maisons sont encore en bambou et terre cuite, comme par le passé dans cette région.

  SORTIE_SALAMINA

 La route est en fait une piste plutôt défoncée, étroite, où nous avançons très doucement. Nous avons perdu un peu d’altitude et sommes maintenant au milieu des champs de canne à sucre. Par endroit, la canne arrive au ras de la piste et on a un peu l’impression de traverser les champs.

 Le terrain est pentu et les maisons sont disséminées sur le bord de la piste n’offrant guère de possibilité de s’arrêter.

 Voyant le soleil descendre et le village encore trop éloigné pour y parvenir avant la nuit, nous nous arrêtons à la première maison disposant qu’un petit coin de terrain devant chez elle. Les gens sont dehors et acceptent bien gentiment que nous nous stationnions là pour la nuit. Nous discutons un peu et leur proposons de visiter. Comme toujours ils sont étonnés et encore plus lorsqu’ils constatent que nous avons une machine à laver mais pas de télé ; du coup, ils nous proposent de venir la voir chez eux.

 

 BIVOUAC_ROUTE_SALAMINA_A_PACORA__5_

Leur maison est simple mais mignonne et propre. Ils n’ont pas de fenêtres, simplement des volets pour fermer les ouvertures. Nous ne restons pas trop longtemps car eux se lèvent à 5 H du matin, le monsieur commençant à 6 H son travail dans la campagne. Sa femme s’occupe de leurs 2 petits enfants. Ils nous confirment qu’ici la majorité des femmes restent à la maison.

 
 

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BIVOUAC_ROUTE_SALAMINA_A_PACORA__3_

 Km au compteur : 65 833

 Km du jour : 126

 Altitude : 1 900 m

 

VENDREDI 8 NOVEMBRE 2013

 18° / 26° - Soleil / Nuageux

 Nous poursuivons la piste jusqu’au village de PACORA d’où la route s’améliore. Les cultures se diversifient, avec toujours du café mais aussi ananas, bananes, haricots rouges.

 

ROUTE_PACORA_A_AGUADAS__1_

 

ROUTE_PACORA_A_AGUADAS__3_

Puis c’est l’arrivée à AGUADAS, un gros bourg de montagne aux rues bien pentues. Nous réussissons à atteindre la place principale, appelée Simon Bolivar, comme partout dans le pays, et n’avons pas de temps d’aller voir le bureau d’information touristique que toute l’équipe est dehors et vient nous accueillir au pied du camion !

 Une jeune fille nous propose de nous accompagner à la Maison de la Culture qui abrite, entre autres, un beau Musée du Sombrero.

 

AGUADAS__4_

 302 chapeaux, principalement colombiens et quelques modèles étrangers, y sont exposés.

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 Beaucoup sont tressés, comme nous avions vu en Equateur, mais certains sont aussi confectionnés en feuilles ou en fibre de bananier.

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 Outre son musée, le bourg est également connu pour ses fabriques de chapeaux, d’ailleurs bien beaux.

 Une statue d’une femme confectionnant un chapeau symbolise cet artisanat.

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 Puis un homme, Fernando, nous rejoint et nous invite à partir en taxi voir la reconstitution du village antique de 1 800, perché sur une colline. Il est beau et coloré.

 AGUADAS__10_

 La vue sur la vallée est également superbe.

 

AGUADAS__9_

 Nous poursuivons jusqu’au Cerro de Montserrate d’où l’on a une vue à 360°, mais seulement le matin à 6h, avant que la brume n’envahisse la vallée. D’ailleurs Aguadas s’appelle aussi « Ville de la brume ». Nous avons de la chance, pour l’instant, elle n’a pas enveloppée la ville. 

 AGUADAS__12_

 Après avoir goûté à l’Agua de Panela, une boisson chaude à base de sucre de canne et donc très sucrée, nous rejoignons le bureau du tourisme.

 La visite a été très intéressante et sympathique ; c’est vraiment super un tel accueil et tant de gentillesse vis-à-vis des touristes.

 Ce soir il y a une représentation de danses nationales au théâtre de la ville et nous y sommes cordialement invités ; nous restons donc sur le village.

 Fernando s’est arrangé avec la police municipale pour que nous stationnions sur leur parking. Nous partons donc nous installer sur les « places officielles ». En échange, il y a visite du camion.

 Nous profitons de l’après-midi pour déambuler dans le bourg et apprécier la vie locale.

 La place principale est le lieu de rendez-vous permanent. Nous y retrouvons de grands araucarias, comme nous avions vu au Chili.

 

AGUADAS__7_

 Dans une rue, un véhicule attire notre attention. C’est un taxi local, qui ici sont souvent des jeeps, vu le relief du terrain.

 Les véhicules ont intérêt à être costauds car ils sont toujours lourdement chargés.

 Celui-ci est garé devant un entrepôt qui reçoit les livraisons de café de la centaine d’Haciendas des environs.

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 Le rôle de l’entrepôt consiste à prélever des échantillons de café de chaque hacienda qui sont vérifiés et torrefiè par le petit laboratoire afin de garantir la qualité du fameux café colombien.

 

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AGUADAS__16_

 A la nuit tombée, nous profitons de la place illuminée et toujours animée.

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 Puis à 19 H, nous rejoignons le théâtre. C’est Fernando, probablement responsable de la culture, qui dirige la soirée et qui, dans son discours d’ouverture, nous remercie pour notre visite et nous avons droit aux applaudissements de la salle !

 Après avoir écouté l’hymne national, tous debout, que le spectacle commence ! Une succession de groupes folkloriques se produisent, tous plus colorés et enjoués les uns que les autres. Entre la troupe de la ville et celles de différentes régions de la Colombie, nous sommes gâtés.

 

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AGUADAS__29_

 

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 Les danseurs en herbe remportent aussi un vif succès.

 Ce sont des représentations de salsa qui clôturent le spectacle avec une énergie incroyable.

AGUADAS__42_

 Ils ont une telle rapidité de mouvement des jambes que l’on croirait un film passé en accéléré. On a attendu le final pour faire la photo !

 

PELE_MELE_DANSES_AGUADAS

Puis nous jouons les vedettes pour une séance photos ; tant mieux, nous sommes bien contents d’avoir nous aussi des photos avec les vraies vedettes, les danseurs.

 AGUADAS__45_

 Une super soirée à laquelle nous ne nous attendions pas en arrivant ce matin au village. Un immense merci à l’équipe de l’office de tourisme qui nous a permis de passer cette journée fantastique. C’est ça l’accueil colombien !

 Km au compteur : 65 863

 Km du jour : 30

 Altitude : 2 200 m

 

SAMEDI 9 NOVEMBRE 2013

 15° / 31° - Brume / Soleil / Nuageux

 Ce matin nous découvrons le village sous son nom « Las Brumas ». La brume remplit les rues et la place principale n’est même pas visible en entier.

 Nous restons donc un peu à travailler sur les ordi en attendant que la brume se lève puisqu’ici sa spécificité est de venir et repartir sans cesse.

 Effectivement, la ville se dégage et la place principale prend son allure de fête, avec plein de monde partout. L’église organise une vente aux enchères et a installé des tentes proposant boissons et repas pour récolter des fonds nécessaires à l’entretien de l’édifice. Une fanfare et des majorettes créent également l’animation.

 

AGUADAS__48_

 

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 En faisant un tour dans le village, nous voyons encore de belles maisons anciennes ; là aussi les fenêtres n’ont pas de vitre mais des volets. Les portes sont aussi souvent très belles.

AGUADAS__20_

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Nous faisons un tour avec nos gentils guides puis les emmenons visiter le camion qu’ils n’avaient vu que de l’extérieur hier.

 Fernando nous fait également visiter sa maison située tout près. Nous sommes surpris car il n’y a pas de porte aux différentes pièces.

 Après un petit repas pour apporter notre aide à l’église, et avoir goûté à la spécialité locale, le Pionono, un gâteau roulé fourré à la pâte de goyave, il est temps de se décider à quitter ce village qui mérite vraiment une halte.

 Nous passons dire au revoir à l’office de tourisme. Il est certain que leur accueil et le bon temps passé dans ce village resteront un souvenir inoubliable.

 !!!  MUCHAS GRATIAS AGUADAS !!!

 

 AGUADAS__46_

 Des tronçons successifs de piste et de route asphaltée nous mènent à LA PINTADA dans un paysage toujours aussi beau. La région caféière est vraiment splendide.

 Nous traversons un village nommé Coca Huevos (=œufs) avec des plantes bien originales …

 

ROUTE_AGUADAS_A_LA_PINTADA__1____COCA_HUEVOS

 Au fur et à mesure de la descente, nous retrouvons fleurs, manguiers, bananiers jusqu’à atteindre la rivière où un magnifique arc en ciel décore les montagnes.

 ROUTE_AGUADAS_A_LA_PINTADA__2_

C’est là que nous rejoignons la grande route menant à Medellin qui repart à l’assaut de la montagne. Nous faisons un petit bout de route et sommes stoppés par une moto de police qui nous suit et nous demande de nous arrêter. Ils nous informent que nous n’avons pas le droit de circuler car il y a des restrictions camion le week-end. Nous avons beau leur dire que nous ne sommes pas concernés car nous ne transportons pas de marchandises, ils maintiennent que vu notre gabarit, nous devons nous arrêter. Puis, sans plus, ils repartent en sens inverse. Sentant qu’ils nous attendent au virage, nous surveillons et voyons la moto passer 5 mn plus tard dans le bon sens. Puisqu’ils veulent jouer, nous quittons la station service et allons nous installer au-dessus sur le parking de l’hôpital. Ils peuvent toujours nous attendre ; de toutes façons, la tombée du jour approchant, nous cherchions à nous arrêter.

 Vu que nous sommes sur des places numérotées, nous risquons de nous faire virer demain matin !

 Km au compteur : 65 932

Km du jour : 69

 Altitude : 1 800 m

 

DIMANCHE 10 NOVEMBRE 2013

 18° / 24° - Nuageux / Soleil / Averses

 Ce matin tout est calme et nous reprenons la route. Apparemment les camions ont le droit de rouler car ils sont nombreux. C’est une route à 2 voies seulement avec énormément de virages où les camions ont du mal à se croiser et créent des bouchons.

 Nous arrivons à MEDELLIN dans la matinée et nous stationnons au parc San Antonio, près de la police. Les policiers viennent nous voir et nous dire qu’ils vont surveiller le camion ; au moins ceux là sont gentils. Ils sont nombreux dans le parc et sur la rue, le coin est sur.

 (N 06 14 717 – W 075 34 107). De plus, c’est hyper bien situé, en plein centre.

 Nous partons par le parc où trône le buste de Botero et poursuivons vers le Parc Botero remplit de ses œuvres, l’intérêt principal de cette ville. Né ici, ce célèbre peintre sculpteur a tiré son inspiration de sa ville puis de la Colombie.

 Ses sculptures de bronze sont impressionnantes par la taille et toute en rondeur, que ce soit les animaux ou les humains.

 PELE_MELE_MEDELLIN_BOTERO

 Nous n’avons pas le temps de finir de les admirer, que la pluie s’abat sur la ville. Réfugiés sous le métro aérien, nous patientons, comme tous les locaux. Ici le soleil revient toujours et nous poursuivons la ballade dans les rues piétonnes.

 Nous sommes surpris par les nombreux magasins remplis de décorations de Noël. Il est vrai qu’en voyage nous sommes un peu hors du temps.

 MEDELLIN__21_

 Nous passons par la Plaza Cisneros notée dans notre guide comme l’orgueil de la ville. Nous trouvons très moches ces 300 tours en spirale de 24 m de hauteur ! L’architecte aurait-il trouvé son inspiration dans nos horribles colonnes de Buren parisiennes ? Heureusement, il y a les bosquets de bambous pour cacher un peu la laideur.

 MEDELLIN__22_

Ces tours étant sensées représenter une forêt de lumière artificielle, nous lui donnerons une 2è chance en revenant les voir ce soir quand elles seront éclairées.

La place San Antonio est animée à notre retour. Les bars extérieurs ont ouvert et diffusent tous le match de foot sur les téléviseurs. C’est à celui qui mettra le son le plus fort.

 MEDELLIN__26_

 Dans les rues, c’est la même chose, les magasins installent des hauts parleurs qui braillent devant leur entrée, leur façon d’attirer l’attention des clients ! Nous, cela nous fait plutôt passer en courant.

 Dès la tombée de la nuit, nous repartons voir cette fameuse place. Seule une partie est éclairée ; c’est un peu plus joli mais cela ne marquera pas nos mémoires …

MEDELLIN__27_

 La soirée sera un peu bruyante ; nous nous doutions qu’en plein centre d’une grande ville, et en plus, le week-end, nous aurions droit à de la musique. C’est une constante dans tous les pays que nous avons visités.

 Km au compteur : 65 989

 Km du jour : 57

 Altitude : 1 520 m

 

LUNDI 11 NOVEMBRE 2013

 

19° / 26° - Soleil / Nuageux

 Aujourd’hui est également un jour férié ici ; c'est l'élection de Miss Colombia !

 Nous voulions profiter de notre passage dans cette ville pour nous rendre à une agence de voyages pour obtenir des renseignements sur une excursion. Nous allons donc rester un jour de plus en attendant la reprise de l’activité demain.

 Ayant repéré un réseau wifi sur la « belle » place aux spirales, nous allons nous stationner à côté. Aujourd’hui sera donc une journée « communications » avec la France. Cela fait plaisir de pouvoir discuter un peu avec toute la famille. Nous en profitons aussi pour travailler pour le blog pour vous envoyer des nouvelles à vous tous.

 En soirée, nous partons nous stationner près de l’agence de voyages car demain ce sera beaucoup plus dur de circuler dans la ville.

 Km au compteur : 65 997

 Km du jour : 8

 Altitude : 1520 m

MARDI 12 NOVEMBRE 2013

 

19° / 26° - Soleil

 

Changement de programme ; nous venons de réserver une excursion à la rivière aux mille couleurs du 18 au 21 Novembre. Nous stoppons donc notre montée vers le nord du pays pour nous diriger sur Bogota, la capitale, puis Villavicencio, ville d’où nous prendrons un petit avion pour rejoindre une ville d’amazonie, Macarena.

 

 

 

Nous sommes bien contents car cette rivière est souvent appelée la plus belle du monde ; elle « fleurit » de septembre à Novembre et nous avons donc la chance d’être à la bonne période. Espérons qu’elle est aussi belle qu’on le dit, nous vous dirons …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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