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15 septembre 2012

DE RIO A LA FRONTIERE DE L'URUGUAY

BRESIL – DE RIO A LA FRONTIERE

DE L’URUGUAY

 

Du 23 AOUT AU 10 SEPTEMBRE 2012

 

 

carte_rio_uruguay_blog 

 

 

JEUDI 23 AOUT 2012

20 – 30° - Soleil

 Nous avons quitté Rio hier et avons décidé de refaire le trajet vers Sao Paulo par la côte. Nous l’avions bien apprécié à l’aller et préférons y repasser plutôt que de prendre l’autoroute. Nous pourrons ainsi nous arrêter à des endroits différents et découvrir de nouveaux bivouacs les pieds dans l’eau.

 Peu de temps après avoir quitté MANGARATIBA ce matin, au km 445, nous voyons de l’eau couler par un tuyau qui descend de la montagne. Nous demandons à l’homme qui travaille sur son terrain si nous pouvons en prendre. Pas de problème, il nous aide en raccordant des petits bouts de tuyau pour arriver jusqu’au camion. Nous restons un bon moment car il n’y a pas de pression et nos réserves sont vides.

 Comme il a plein de bananiers sur son terrain, nous en profitons pour lui demander si nous pouvons en acheter.

 ENVIRON_MANGARATIBA__2_

 Il nous coupe un régime, pour 10 Réals (4 €). Nous peinons à lui expliquer que nous ne sommes que deux et que nous préférons lui en laisser une partie qu’il pourra donner à d’autres. Nous allons déjà en manger pendant un certain temps !

 ENVIRON_MANGARATIBA__5_

 Nous nous arrêtons déjeuner à JACUACANGA, sur un terrain herbeux près de la plage. Le coin est tranquille et nous décidons d’y passer l’après-midi pour que Jean-Marc monte les silent-blocs sur le camion et change notre plafonnier puisque Laure nous a apporté les pièces.

 JACUACANGA__1_

 Tout près de nous, nous observons le manège d’un couple d’oiseaux qui couvent un nid à tour de rôle. Ce sont des oiseaux d’eau qui ont construit leur nid dans l’herbe.

 JACUACANGA__2_

 Les gens du quartier sont bien gentils ; deux viendront nous dire qu’ils habitent tout près et que si nous avons besoin d’eau ou de quelque chose, il n’y a pas de problème.

 Km au compteur : 29 939

Km du jour : 39

  

VENDREDI 24 AOUT 2012

20° / 29° - Soleil

 Nous repartons dès le matin et nous arrêtons à PARATI, ville que nous connaissons déjà, pour y faire nos courses.

Nous nous installons ensuite devant l’entrée de PORT BACUY, comme à l’aller, afin de bénéficier de la connexion wifi.

 Les gardiens de la marina reconnaissent Jean-Marc et sont contents de le revoir.

 Km au compteur : 30 053

Km du jour : 114

  

SAMEDI 25 AOUT 2012

20° / 28° - Ciel bleu

 Nous reprenons la route. A cet endroit, elle s’éloigne un peu  de la côte et parcourt la forêt atlantique ; c’est bien agréable. Nous nous arrêtons à UBATUBA faire un tour au marché. C’est le 1er marché de plein air que nous voyons au Brésil. Il n’y a que des fruits et légumes, apparemment des producteurs, et 2 petits snacks. Une petite halte sympa.

Nous poursuivons notre avancée et quittons l’état de Rio pour entrer dans celui de Sao Paulo.

Une dizaine de km avant Caraguatatuba, nous nous arrêtons le long de la plage Cocanha où nous passons l’après-midi.

 Lors de notre visite chez le glacier artisanal, nous découvrons que le couple est venu en France pendant 1 an, parle donc un peu français et qu’ils connaissent  Noisiel car ils y ont des amis ; le monde est bien petit !

 Nous restons là pour la nuit ; le coin est très calme.

 Km au compteur : 30 164

Km du jour : 111

  

DIMANCHE 26 AOUT 2012

20° / 28° - Ciel bleu

 

En partant nous nous arrêtons à CARAGUATUTUBA faire des courses et trouvons de la wifi. Heureusement, car nous avons plusieurs messages des Hollandais, Gerda & Loet. Ils sont passés par Sao Paulo et, toujours très gentils et prêts à aider, ils sont allés voir une fabrique de jantes qui les a orientés vers Maxionwheels, le fabricant de nos jantes. C’est là que nous nous rendions mais ainsi nous avons déjà un contact qui est au courant de notre problème et qui nous attend. C’est super cette gentillesse, surtout quand on sait quelle galère représente la conduite dans Sao Paulo !

Nous avions trouvé 3 adresses où nous voulions nous rendre ; nous allons donc commencer par celle-ci puisque nous y avons déjà un interlocuteur.

 Nous quittons la côte atlantique par une route de montagne qui offre de très beaux paysages. Nous faisons une pause à PARAIBUNA, un gros bourg qui respire le calme. La façade de l’église est recouverte d’azulejos portugais qui lui donnent un air très gai.

 PARAIBUNA__1_

 Nous y découvrons également un petit marché ; cette fois, ce ne sont que quelques stands de vêtements et des snacks. Nous choisissons celui qui propose des brochettes grillées, très bonnes.

 Puis nous rejoignons l’autoroute et rentrons sur Sao Paulo. Nous sommes dimanche après-midi, il n’y a pas trop de circulation et tout se passe bien jusqu’à quelques km de notre point d’arrivée. On ne sait comment, mais nous nous retrouvons sur un tronçon d’autoroute qui n’a pas de sortie. Un grillage sépare les 2 côtés et nous voyons donc notre sortie, sans pouvoir l’emprunter. Nous faisons une dizaine de km avant de pouvoir sortir et repasser sur la partie d’à côté.

 Nous finissons par arriver devant la société Borlem – Hayes Lemmerz à GUARULHOS, fabricant de notre fameuse roue Maxion Wheel. A peine arrêtés devant la porte, les gardiens sortent et nous leur expliquons que nous devons voir demain Madame X. Ils s’inquiètent un peu de ce qu’il y a dans le camion et rassurés d’apprendre qu’il s’agit d’un motorhome, ils nous laissent squatter le parking.

Nous pouvons dormir là, le poste de sécurité veille.

 MAXION_WHEELS__1_

 Km au compteur : 30 363

Km du jour : 199

  

LUNDI 27 AOUT 2012

20° / 26° - Nuages puis soleil

 Nous sommes réveillés à l’aube par la circulation et les camions qui livrent la société. Dès 7 H 30, nous voyons des employés arriver au travail.

Vers 8 H 30, un homme et une femme sortent de la société et viennent faire des photos de nos jantes. Nous sortons les voir. En fait c’est un ingénieur de l’usine, content de voir l’une de leurs jantes sur un véhicule européen. Il parle anglais et nous lui expliquons que nous sommes là justement pour un problème de jante. Il connaît Leonice, la personne que nous attendons. Il lui téléphone et nous dit que normalement il ne doit pas y avoir de problème pour nous en procurer, qu’elle va passer nous voir.

 A 9 H 45, on frappe à la porte ; c’est Leonice qui arrivant au portail de la société et voyant le camion, s’est arrêtée. Elle nous garantit qu’elle va appeler l’usine, située à 300 km, et nous faire venir des jantes (finalement, par sécurité, nous en achetons deux). Elle est « manager account », semble très efficace et parle anglais.

Effectivement, elle revient 1 H plus tard nous dire que c’est ok, que l’usine a bien ces jantes spécifiques réservées à l’Europe et que 2 jantes seront disponibles Mercredi chez leur société partenaire, un peu plus au sud dans Sao Paulo ; eux apparemment fabriquent des jantes de voitures et ne vendent pas. C’est en fait l’endroit où nous voulions nous rendre avant de recevoir le message des Hollandais. C’est vraiment une super nouvelle, normalement nous sommes sauvés.

 MAXION_WHEELS__2_

 De plus, nous sommes autorisés à rester sur le parking devant la société jusqu’à mercredi ; c’est plus simple que de chercher un stationnement dans Sao Paulo.

 Nous décidons d’utiliser l’après-midi pour nous rendre au centre commercial situé non loin et donc accessible à pieds.

 Le soir, Leonice repasse nous informer que les jantes arriveront finalement demain matin chez Borlem. Quelle efficacité et rapidité !

 La journée se termine donc bien, malgré une petite frayeur dans l’après-midi car impossible de mettre la main sur la carte bancaire ; mais là aussi, tout rentre dans l’ordre 2 H plus tard.

 Ce soir, nous pourrons dormir l’esprit serein ; pour l’instant, tout semble résolu.

 Km du jour : 0

  

MARDI 28 AOUT 2012

19° / 25° - Soleil puis nuages et même une petite pluie

 Vers 8 H 15, Leonice vient nous proposer d’aller prendre un petit déjeuner ensemble et nous emmène dans une brasserie proche, l’occasion de découvrir un moment typique de la journée brésilienne. Un grand comptoir, de hauts tabourets tout autour, du café brésilien (fort et sucré), des petits pains beurrés ou fourrés de fromage, c’est comme cela que commence la journée brésilienne.

 Une bonne idée, un moment sympathique qui nous permet d’échanger avec elle. Avant de quitter ce lieu, elle passe par le comptoir pâtisserie et nous compose une boite de gâteaux typiques brésilien. C’est vraiment d’une gentillesse inouïe. Non seulement, elle a dû passer du temps pour localiser et nous obtenir la permission d’acheter ces jantes réservées à l’exportation mais en plus, elle tient à nous accueillir le mieux possible et nous donner un aperçu de la vie brésilienne. Vraiment un grand merci à elle pour sa gentillesse, son accueil, son efficacité.

 Avant de la quitter, nous lui remettons nous aussi un cadeau de remerciements ; je ne sais pas si elle réalise vraiment qu’elle nous a résolu un réel problème.

 Sur ses conseils, nous prenons la route en vitesse car à 10 H, la circulation s’ouvre aux camions et il y a donc plus d’embouteillages.

Nous allons à une quinzaine de km, dans une de leur société partenaire, afin de récupérer nos jantes.

Des panneaux, le long des voies rapides, invitent les automobilistes à vérifier le dernier chiffre de leur plaque et le jour de la semaine ; nous comprenons pourquoi Leonice n’avait pas la même voiture hier et aujourd’hui ! Apparemment le système des numéros pair et impair est appliqué à Sao Paulo.

Malgré cela, toutes les voies sont embouteillées. Nous ne nous en sortons pas trop mal, avec un seul « retorno ». C’est un mot brésilien que nous connaissons bien, cela signifie « possibilité de faire demi-tour sur les autoroutes, périphériques ». Le système des voies et sorties est tellement complexe, que nombre d’automobilistes semblent également utiliser les « retorno ».

 Arrivés devant la société, nous avons la chance de tomber sur un conducteur de fenwick qui a vu nos 2 jantes ce matin ; elles sont donc bien arrivées comme prévu. Il prévient Aurélio, notre contact qui vient nous voir immédiatement. Le fenwick revient avec la palette où sont filmées nos jantes ; cela fait plaisir de les voir ! Après les vérifications de références et dimensions ainsi que la visite du camion, Aurélio nous emmène dans son bureau vitré d’où il supervise 7/8 Personnes. Il demande à un jeune homme de nous établir la facture, et là c’est le début d’une longue histoire, je dirais même d’un film comique qui durera une bonne heure et demie et dont d’ailleurs nous ne connaîtrons pas l’épilogue. La société ne vend que par palettes, à des compagnies brésiliennes et, bien-sûr, le système informatique est programmé dans ce sens. Au moins 5 personnes vont se pencher sur le problème : comment établir une facture à quelqu’un qui n’a pas d’adresse au Brésil, qui paie en espèces, qui n’achète que 2 pièces …. Aurélio est d’une patience incroyable, essayant d’apporter une réponse aux nombreuses questions des employés et allant jusqu’à donner son adresse personnelle afin que des coordonnées brésiliennes apparaissent sur la facture. Pendant ce temps, nous discutons avec lui, lui montrons notre blog sur son ordinateur. Il nous confirme que Leonice avait demandé que les jantes nous soient remises gratuitement mais que la direction a refusé ; il se doutait que la facturation serait infaisable. Une femme finit par réussir à établir un document de paiement. Nous lui remettons les espèces et Aurélio nous emmène déjeuner. Nous n’attendrons pas la facture qui de toutes façons ne nous servirait à rien.

 Là aussi, ce déjeuner nous permet de passer un moment sympathique à discuter même si Aurelio ne parle que portugais et italien puisqu’il est d’origine italienne. Il se débrouille toujours pour que nous le comprenions et comprendre notre charabia  franco-espagnol-anglais. Sa gentillesse et sa bonne humeur ne demandent pas de traduction !

Que dire de cet accueil encore exceptionnel ! Et pourtant il essaie de s’excuser de ne pas nous avoir mieux reçu ! C’est nous qui posons problème et ce sont eux qui s’excusent !

La découverte de notre jante inadaptée nous a causé du souci mais on peut dire que cela nous aura permis de rencontrer des gens super et que grâce à tous, le problème aura été vite résolu. Merci à tous de votre aide et de votre accueil !

 Avant de quitter Sao Paulo, nous avons une dernière mission à accomplir : faire le plein d’Ad-Blue. Ayant réussi à obtenir un fichier d’adresses de points de vente, nous nous rendons dans un centre sensé ne vendre que de l’additif où nous espérons pouvoir l’acheter « en vrac » et non pas au bidon. L’adresse se révèle incorrecte, il n’y a pas de point de vente. Comme nous avons déjà passé plus d’une heure à chercher, nous décidons de quitter cette ville si difficile pour un gros camion ; nous nous arrêterons dans une station service sur la route.

Sur l’un des périphériques, la chance nous sourit ; Jean-Marc voit une grande affiche Arla 32. Nous réussissons à couper les 2 voies pour rentrer sur le parking de ce magasin qui vend toutes les huiles pour véhicule et qui se lance apparemment dans la vente de ce nouveau produit au Brésil.

Ce sont des bidons de 20 L mais nous n’avons pas trop le choix ; de toutes façons, dans les stations service aussi et ici, le bidon ne vaut que 72 Réals, contre 85 en station. Cela met le litre à 1.44 €, soit 3 fois plus cher qu’en France mais nous l’achetons avec plaisir ; c’est la condition de base pour continuer à voyager !

Nous en prenons 6 bidons que nous transvasons dans nos 2 coffres vides. Nous repartons ainsi à plein.

 Cette fois, nous pouvons sortir de Sao Paulo, mais à petite vitesse, car toutes les artères sont bouchées. Nous nous améliorons, ce sera avec « 0 retorno ».

 Nous roulons jusqu’à un Posto hors de la ville pour y passer la nuit.

Avec nos 2 jantes dans le milieu de notre mini studio, il nous reste 1 m² pour bouger mais pas grave. Le problème de l’installation sur le camion sera pour un autre jour …

En dessert, nous nous régalons des gâteaux au coco offerts par Leonice. On retournerait bien à Sao Paulo rien que pour cela !

 

 

Km au compteur : 30 474

Km du jour : 111

  

MERCREDI 29 AOUT 2012

17° / 24° - Nuages – Bruine

 Nous quittons le Posto après avoir tarabusté la personne du snack pour obtenir le code wifi correct et pouvoir envoyer nos 2 e-mails.

 Nous roulons sur l’autoroute BR 116 en direction de Curitiba en traversant successivement une zone montagneuse puis une région de bananeraies. Les péages s’enchaînent mais nous passons sans problème en catégorie 1, comme les voitures, car nous n’avons qu’un essieu et pas de roues jumelées ; ici c’est ça qui compte.

 A l’approche de CURITIBA, nous décidons de ne pas aller visiter cette ville, et prenons directement l’Estrada do Graciosa qui serpente dans la forêt Atlantique. Nous avançons doucement sur cette belle route au sein d’une forêt épaisse et humide.

Nous nous stoppons au bout d’une dizaine de km et allons faire un tour à pieds dans cette jungle tropicale à l’odeur de terre et de feuilles humides. Des plantes tropicales superbes ; des arbres parasités par des dizaines de plantes différentes ; un ciel couvert et un peu de brouillard accroché sur les cimes des montagnes ; une pause au cœur de la nature.

 ESTRADA_DO_GRACIOSA__1_

 Ce sera notre bivouac du jour.

 Km au compteur : 30 814

Km du jour : 340

  

JEUDI 30 AOUT 2012

17° / 25° - Nuages et éclaircies

 Ce matin, nous continuons cette petite route à travers la forêt ;

 ESTRADA_DO_GRACIOSA__2_

 beaucoup de bananiers avec de superbes fleurs,

 ESTRADA_DO_GRACIOSA__5_

 des fougères géantes, des palmiers de toute sorte. Nous sommes au cœur de la forêt humide, un espace préservé et protégé. Nous aurions aimé y voir un rayon de soleil mais cette forêt porte bien son nom et reste enveloppé d’humidité.

 Nous passons par PORTO DA CIMA, un petit village bien entretenu et dédié au tourisme avant d’atteindre MORRETES. C’est une petite ville au pied des montagnes, traversée par un rio qui descend tout droit des sommets environnants. Quelques belles constructions coloniales en bordure de rivière, entourées de flamboyants et de palmiers géants.  

 MORRETES__1_

 Nous nous rendons à la gare routière, à la Lanchonette où nous savons qu’il y a la wifi. Nous avons un message de Gerda & Loet ; ils nous attendent à environ 160 km. Ils se sont arrêtés dans une société qui fabrique des camping-cars et nous pouvons les rejoindre là. Nous verrons si il y a la possibilité d’y faire accrocher nos roues à l’arrière du camion. Nous ne traînons donc pas trop et prenons l’autoroute pour les rejoindre.

 Pour le déjeuner, nous nous arrêtons dans un buffet libre d’un Posto Shell ; vraiment très bien, pour un prix sympathique, 15 Rls par personne (6 €).

 A 15 H 30, nous arrivons à JOINVILLE et trouvons très facilement Gerda & Loet. Nous sommes contents de nous retrouver et en plus, avec nos problèmes résolus ; un grand merci à eux aussi qui ont bien participé en galérant à Sao Paulo à la recherche d’une adresse ; au moins cela a servi.

 Nous faisons un tour de la société Victoria et visitons quelques camping-cars de leur fabrication. Il y a des idées intéressantes ; beaucoup sont construits à partir d’anciens autocars entièrement démontés et réaménagés.

 CHEZ_VICTORIA_MOTOR_HOMES__1_

 Les 2 hommes parlent technique ; maintenant il faut trouver une solution pour accrocher les 2 roues complètes sur le porte-roue prévu pour simplement une roue complète et un pneu.

Loet négocie avec le patron de la société pour faire faire la partie soudure du nouveau porte-roues ; ils feront le reste tous les deux.

 Ils libèrent la cellule des 2 jantes, c’est super, et quand même plus pratique pour bouger. Cela faisait 3 jours que nous escaladions les jantes ! Il y a un monteur de pneus qui jouxte la société de camping-car ; jour de chance …

 Le porte-roue démonté est donné au soudeur et à 19 H, quand la sonnette indique la fin du travail, les pièces sont déjà découpées. Ils ont du matériel très performant dont une découpeuse lazer.

 Km au compteur : 31 028

Km du jour : 214

  

VENDREDI 31 AOUT 2012

14° / 25° - Soleil

 La journée commence sur les chapeaux de roue, c’est le cas de le dire.

 Alors que Jean-Marc s’occupe de faire terminer la modification du porte-roues et de donner les jantes et pneus à la société voisine, un journaliste et sa femme arrivent pour nous interviewer.

 Le fabricant de motor-homes, très contents d’avoir 2 camions européens chez lui, a prévenu un journaliste de la radio de la ville. L’émission passant également en live sur le site internet de la radio, il souhaite nous interviewer et nous filmer. Ses questions portent principalement sur notre itinéraire, les raisons de nos choix et les difficultés rencontrées.

 Le film sera un peu écourté car, en même temps, un nouveau problème surgit : le monteur de pneus ne réussit pas à démonter l’ancienne jante pour sortir le pneu et Jean-Marc doit partir avec lui chez un concessionnaire Pirelli mieux équipé. Là, ils mettent la roue dans une cage de protection en acier et envoient la pression dans le pneu ; un peu trop car une violente explosion se produit et le pneu est violemment éjecté de la jante ; la cage a bien rempli son rôle mais elle est dans un piteux état.

 Au retour, nouvelle question : faut’il mettre une chambre à air dans le pneu ou pas ? Vu la jante, il en faudrait une, mais pourquoi la même jante montée d’origine sur le camion, n’en a pas ? Après discussion et avoir fait la tournée des marchands de pneu, ils finissent par décider de mettre une chambre à air. Dernier problème, cela nécessite une protection à l’intérieur qui n’existe pas ici. Ils vont donc en fabriquer une avec une chambre à air. Cette solution n’étant quand même pas parfaite, nous ne faisons monter qu’une seule roue ; au moins nous avons une roue de secours, et nous rapporterons des protections de jante de France.

 D’autre part, l’énigme n’est pas résolue ; il nous faudra questionner Iveco en France pour connaître la réponse.  

 Pour l’instant, le principal est fait ; nous espérons le chapitre « roue » clos pour un certain temps.

 CHEZ_VICTORIA_MOTOR_HOMES__3_

 Km du jour : 0

  

SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2012

15° / 27° - Soleil, nuageux en fin de journée

 A 8 H, la société Victoria allume son modem et nous en profitons pour passer nos coups de fil ; pour une fois, la connexion Skype est bonne.

 Nous prenons ensuite la route pour nous rendre au rassemblement de motor-homes situé à une soixantaine de km, avec Gerda & Loet.

 En chemin, nous voyons nos 1ères rizières brésiliennes ; il y vrai que le pays est un gros consommateur de riz.

 Nous arrivons à POMERODE et trouvons le Parc des Evénements où se tient le rassemblement national de motor-homes. Après discussion, nous installons les 2 camions à l’écart. Les quelques 250 motor-homes de tous les clubs régionaux brésiliens sont collés les uns aux autres et sont installés là pour 5 jours. Nous souhaitons juste y passer une soirée pour avoir un aperçu et tenons à avoir notre espace vital.

 Nous faisons le tour du terrain ; beaucoup d’anciens autocars réaménagés, tous avec un grand écran plat dans un coffre extérieur afin de pouvoir regarder la TV dehors. Généralement, il y a également un autre petit écran à l’intérieur ; cela semble une priorité. Je pense que leur mode de voyage est bien différent du nôtre et qu’ils n’empruntent que les bonnes routes. Dur pour eux de comprendre que nous n’avons pas la TV !

 Beaucoup de personnes viennent voir nos véhicules qui n’existent pas sur le marché sud américain. De nouveau, des dizaines de photos sont prises et je me demande combien de clichés ont bien pu être pris depuis notre arrivée à Buenos Aires. Sûr, des milliers, c’est incroyable ! Un homme nous dit nous avoir vu stationné sur le parking du Pain de Sucre à Rio et est tout content de pouvoir nous rencontrer là.

 A 21 H, nous nous rendons à la soirée. Elle débute par un discours du Président qui est heureux d’annoncer que le rassemblement n’est plus national mais international car un camping-car allemand, un hollandais et un français ont rejoint la manifestation.

 Ce sera ensuite l’Hymne national brésilien, chanté par tous les participants, peut-être grâce aux paroles qui défilent sur l’écran … Nous n’y comprenons pas grand-chose, mais j’ai bien aimé la musique, entraînante et gaie.

 Place maintenant à la musique avec un petit orchestre. Les chansons doivent être très populaires car tout le monde chante. Mais comme cela donne soif, les tables se remplissent de fontaines de bière qui doivent bien faire 3 L. Les organisateurs brésiliens, mais de type bien germanique, et le couple d’allemands de passage nous rejoignent à notre table. Heureusement que Gerda joue gentiment les interprètes d’allemand en anglais.

 La musique se poursuit jusque tard dans la nuit.

 Km au compteur : 31 103

Km du jour : 75

  

DIMANCHE 2 SEPTEMBRE 2012

18° / 26° - Soleil

 Nous quittons le Parc, avec Gerda et Loet, passons par BLUMENAU puis rejoignons ATAJAI d’où nous suivons la côte. Elle est très industrialisée et très construite ; beaucoup de hauts immeubles. Nous atteignons PORTO BELO, une petite ville néanmoins très peuplée avec peu d’accès à la plage.

 PORTO_BELO__1_

 Nous tentons de nous rendre à la pointe de la presqu’île mais faisons demi-tour au bout de quelques km car le chemin est trop étroit pour nos gros véhicules.

 Nous nous stationnons le long de la plage, à 100 m de la place et y restons pour la nuit.  

 PORTO_BELO__4_

 C’est ce soir que la station de radio diffuse son émission. A 21 H, nous allons tous les quatre squatter la terrasse de la marina d’à côté pour nous connecter sur internet. L’émission est effectivement retransmise sur leur site et c’est avec de gros éclats de rire que nous découvrons le film. La présentation est assez comique et le film fait très amateur ; l’interview réalisé en anglais est traduit en Portugais. Nous essaierons de récupérer le film sur You Tube mais cela ne semble pas très simple.

 Km au compteur : 31 237

Km du jour : 134

  

LUNDI 3 SEPTEMBRE 2012

18° / 24 ° - Soleil et nuages

 Ce matin nous partons pour l’île SANTA CATARINA et nous donnons un point de rendez-vous avec Gerda & Loet.

Sa capitale, FLORIANOPOLIS, est reliée au continent par un grand pont. Nous galérons pour nous stationner dans cette grande ville, tout en pente, et où les places de stationnement sont peu nombreuses. Nous partons à la recherche de l’office du tourisme et de la HSBC, situés dans les rues piétonnes.

 Une nationale à 4 voies dessert les différentes agglomérations de l’île, très peuplée. Nous nous dirigeons vers SAMBAQUI, à un point de bivouac donné par les Géonautes. Nous trouvons effectivement un petit parking sur la pointe, à côté des baraques d’ostréiculteurs. Nous nous y retrouvons tous les quatre. Le coin est mignon mais le vent fort nous secoue un peu. Nous passons l’après-midi dans la petite crique voisine, à l’abri du vent.

 ILE_SANTA_CATARINA__3____SAMBAQUI

Km au compteur : 31 338

Km du jour : 101

  

MARDI 4 SEPTEMBRE 2012

18° / 22 ° - Eclaircies et nuages

 En partant, nous nous arrêtons à SAN ANTONIO DE LISBOA où des cabanes de pêcheurs se trouvent sur la plage, près de l’église. Nous y achetons une douzaine de grosses huîtres, bien fraîches, pour un prix dérisoire (6 Réals = 2.40 €). Elles feront le délice de Jean-Marc au déjeuner.

 ILE_SANTA_CATARINA__6____SAN_ANTONIO_DE_LISBOA

 Nous visitons l’église, aux belles couleurs bleues

 ILE_SANTA_CATARINA__9____SAN_ANTONIO_DE_LISBOA

 Et admirons les maisons typiques du petit bout de rue qui forme le village

 ILE_SANTA_CATARINA__10____SAN_ANTONIO_DE_LISBOA

 Nous continuons vers PRAIA DE FORTE en passant par JURERE International, un quartier hollywoodien, avec de somptueuses villas.

 ILE_SANTA_CATARINA__14____PRAIA_DE_FORTE

 Nous rejoignons le fort où nous attendent Gerda & Loet.

Nous visitons le fort, de 1777, bien restauré, perché sur la colline

 ILE_SANTA_CATARINA__12____PRAIA_DE_FORTE

 puis allons déjeuner sur la plage de SANTINHO.

Nous y faisons une randonnée digestive en suivant le sentier du littoral qui escalade la colline, d’où nous avons un très beau point de vue.

 Nous quittons Gerda & Loet qui, eux souhaitent rester là, et partons vers le sud de l’île en longeant la plage du Mozambique mais sans réussir à y accéder. Nous en aurons simplement un aperçu depuis BARRA DA LAGOA, son extrémité mais les gros nuages et le vent n’incitent pas à la ballade.

 Nous poursuivons la route quelques km pour atteindre un bivouac près des dunes, à JOAQUINA.

 Km au compteur : 31 410

Km du jour : 72

  

MERCREDI 5 SEPTEMBRE 2012

18° / 25° - Soleil

 Le soleil revenu, la journée commence par une ballade sur la plage et une séance photos. Grimpés sur les rochers, nous admirons les surfeurs.

 ILE_SANTA_CATARINA__30____JOAQUINA_PLAGE

 ILE_SANTA_CATARINA__36____JOAQUINA_PLAGE

 Nous découvrons également une nouvelle merveille de la nature : le vent qui souffle face aux gros rouleaux forme des chevelures aux couleurs d’arc en ciel. C’est éphémère mais grandiose.

 ILE_SANTA_CATARINA__18____JOAQUINA_PLAGE

 ILE_SANTA_CATARINA__24____JOAQUINA_PLAGE

 Quelques km plus loin, ce sont les dunes de sable que nous escaladons cette fois.

Le vent y a façonné d’étranges dessins.

 ILE_SANTA_CATARINA__48____JOAQUINA_DUNES

 L’effort est récompensé par la découverte d’un paysage inattendu : de petits trous d’eau entre des monticules de sable et la mer en horizon. C’est très beau mais bizarrement, les photos ne rendent rien.

 ILE_SANTA_CATARINA__51____JOAQUINA_DUNES

 Nous quittons JOAQUINA pour CAMPECHE et son immense plage, puis descendons au sud ouest de l’île, à CAIEIRA. C’est le point de départ d’une superbe randonnée le long d’un sentier envahi par la végétation et qui grimpe très fort avant de redescendre sur la praia dos Naufragados.

 ILE_SANTA_CATARINA__52____CAIEIRA_PRAIA_DOS_NAUFRAGADOS

 Au bout de 50 mn de marche pas facile, nous échouons effectivement au petit bar de la plage, typique ; le temps s’y est arrêté depuis très longtemps. Au bout de 5 mn, nous réussissons à obtenir 2 boissons fraîches autre que du coca.

La mer est calme dans l’anse mais les rochers, sur les côtés, sont battus par des vagues énormes.

 De retour au camion, nous partons à la recherche de notre bivouac du soir. Ce sera le long de la petite route, mais à 3 m de la mer, sur une pelouse entre 2 palétuviers, l’autre côté de la route donnant sur une prairie où paissent des vaches.

 Km au compteur : 31 462

Km du jour : 52

  

JEUDI 6 SEPTEMBRE 2012

18° / 25° - Soleil

 Nous remontons la côte et nous arrêtons au village de RIBEIRAO DA ILHA indiqué comme le village le plus joli village de l’île. Il est vrai que ce petit village de pêcheurs est authentique avec ses belles maisons colorées.

 ILE_SANTA_CATARINA__60____RIBEIRAO_DA_ILHA

 Nous y croisons Gerda & Loet. Après une dernière discussion, nous nous quittons car il n’est pas facile de se donner des rendez-vous et chacun tient à sa liberté. Nous nous recroiserons sûrement car ils vont suivre le même itinéraire que nous, vers la Patagonie.

 Avant de quitter l’île de SANTA CATARINA, nous voulons déjeuner d’un menu « tout crevettes », la spécialité d’ici. Nous remontons vers la LAGOA DA CONCEICAO où nous avions repéré quelques restaurants hier matin ; nous y mangeons des crevettes cuisinées de 6 façons différentes.

 ILE_SANTA_CATARINA__62____LAGOA_DA_CONCEICAO

Nous rejoignons FLORIANOPOLIS puis l’autoroute BR 101 pour reprendre notre descente vers le sud du Brésil. Nous voulons nous arrêter à la PRAIA DO ROSA, près de GAROPABA mais sans carte détaillée, nous tournons un peu. L’accès par la piste en terre est néanmoins très beau ; après avoir passé la rivière, nous longeons les dunes de sable.

L’office du tourisme de Garopaba nous fournit des informations et nous atteignons la plage de ROSA, située en fait beaucoup plus loin. Nous nous installons le long de la mer car cette plage est située dans la zone de protection des baleines franches et nous espérons bien réussir à en voir.

 Nous surveillons la mer et peu de temps avant la tombée de la nuit, nous voyons de grosses masses noires apparaîtrent ; elles sont là ! Elles ne sont pas très joueuses mais nous voyons néanmoins clairement leur souffle et de courtes apparitions de leur queue. Nos 1ères baleines, c’est super.

La nuit tombe, espérons que nous les retrouverons demain matin …

 Km au compteur : 31 598

Km du jour : 136

  

VENDREDI 7 SEPTEMBRE 2012

18° - 25° : Soleil

 Nous prenons notre petit déjeuner un œil rivé sur la mer. Les baleines se font un peu attendre mais finissent par venir nous saluer. Elles sont beaucoup plus actives qu’hier soir et commence une chasse photos ; tantôt une nageoire, un souffle, la queue, la tête, ces montres sont d’une rapidité et d’une agilité incroyable. Jean-Marc fait plus d’une centaine de photos pour essayer d’en avoir quelques unes où l’on verrait un peu une baleine ! Le résultat n’est pas terrible …

 PLAGE_DE_ROSA__4_

 PLAGE_DE_ROSA__11_

 A 10 H, nous nous décidons à partir ; nous espérons en revoir à Valdès, en Argentine.

 Aujourd’hui est un jour férié pour commémorer l’indépendance du Brésil. Nous nous en apercevons en constatant que les plages se remplissent et que les commerces sont fermés.

 Nous poursuivons notre descente par l’autoroute/nationale et avançons donc assez rapidement.

Nous faisons néanmoins une pause chez un glacier qui propose un buffet de glace au poids, là où l’on compose sa coupe soit même parmi les innombrables parfums puis que l’on décore par un assortiment de pépites de cacahuètes, de vermicelles, de smarties … ou même de chocolat chaud. Idéal pour les gourmands !

 Après encore un petit bout de route, nous quittons la nationale à TORRES pour prendre l’Estrado do Mar, située entre la lagune et la mer. Cela nous permet de trouver un bivouac comme l’on aime, les pieds dans le sable mais les roues sur l’herbe !

 La plage est immense, des dizaines de km, mais ventée, comme toujours lorsque nous sommes face à l’Atlantique.

 Km au compteur : 31 813

Km du jour : 215

  

SAMEDI 8 SEPTEMBRE 2012

19° / 27° - Soleil puis couvert

 Nous continuons notre progression vers le sud du pays, en direction de l’Uruguay, toujours en longeant la côte. Il n’y a rien de spécial à visiter et ce sera donc une journée « route ». Nous avons environ 700 km à parcourir pour atteindre la frontière ; ce pays est tellement immense que les distances sont toujours énormes.

 Ce matin, nous sommes dans une région de Fazendas et de prairies.

 Nous longeons également des domaines privés avec de superbes villas et même un golf.

Peu de temps après, je suis un peu étonnée de voir un panneau « Attention campement indigène ». Je me demande quel est le but exact de ce panneau ? Malheureusement, nous reverrons cet avertissement à maintes reprises dans la journée, sur la route plus au sud. Ces campements sont pires que les favelas ; de simples bouts de bois supportent des morceaux de bâches plastiques ; c’est bien triste que cela tienne lieu d’habitat à des familles.

 Nous nous arrêtons à TRAMANDAI car, en passant sur un pont, nous y voyons des dizaines de pêcheurs. Nous sommes en fait à l’embouchure d’une lagune et les sardines semblent nombreuses à cet endroit. Les gens louent de petites cannes à pêche en bambou et tentent leur chance.

 TRAMANDAI__2_

 Cela nous donne l’idée de nous arrêter dans une poissonnerie pour y acheter des sardines et les faire griller pour le déjeuner. Les sardines y étant congelées, nous préférons acheter un autre poisson et partons nous installer près de la mer pour faire notre barbecue.

 Après un dernier petit tronçon de côte avec de nouveau de belles dunes de sable,

 AVANT_BALNEARIO_PINHAL__1_

 nous quittons la route de la mer à BALNEARIO PINHAL. Nous pourrions la poursuivre mais après un parcours de 300 km, nous arriverions sur un passage par bac. N’ayant aucune information sur le passage des camions par ce bac, nous ne prenons pas le risque et allons effectuer le trajet par les terres.

 Nous nous dirigeons vers PORTO ALEGRE, une grande ville bien connue car elle a abrité, pendant 4 années (2001/2005), le Forum Social Altermondialistes ou anti-Davos. Pour nous, aucun intérêt, et nous ne ferons que la longer pour continuer notre descente vers GUAIBA.

 A partir de cette ville, nous rentrons dans une région de campagne profonde ; des prairies à perte de vue, quelques maisons disséminées, des campements indigènes, et très peu de stations service. La nuit est tombée mais nous poursuivons pour trouver un posto avec un terrain assez grand pour pouvoir nous stationner à l’écart de la route.

 Nous finissons par nous arrêter sur un, pas terrible, mais il est 20 H et nous en avons assez. Nous sommes à 10 km de CAMAQUA.

 Km au compteur : 32 160

Km du jour : 347

  

DIMANCHE 9 SEPTEMBRE 2012

19° / 22° - Couvert ; un peu de pluie

 Nous reprenons notre trajet après une nuit un peu bruyante ; nous étions habitués à dormir avec le bruit des vagues et n’apprécions que modérément celui de la circulation.

 Cela devait être notre dernière grande journée de route puisqu’il ne nous restait « que » 400 km à parcourir. Or en début de matinée, nous trouvons de la wifi sur le parking d’un restaurant/grill et du coups nous y restons une bonne partie de la journée pour passer nos coups de fils et mettre le blog à jour ; ainsi vous allez pouvoir découvrir Rio.

 Le temps est couvert, et plus nous descendons vers le sud du pays, plus la température baisse.

 Nous roulons jusqu’à PELOTAS, une grande ville industrielle où il y a énormément de silos à grains, du riz principalement. Il est vrai que la région que nous venons de traverser semblait propice à la culture du riz, même si nous n’avons pas vu beaucoup de rizières, probablement à cause de la saison.

 En arrivant sur la ville, nous prenons de l’essence et, comme hier, il y a un prix pour paiement par carte et un prix plus bas pour règlement en espèces. Serait-ce une spécificité de ce département ?

 Nous nous stationnons dans une petite rue de la ville, tout près d’un magasin de batteries pour motos où nous souhaitons nous rendre demain matin.

 Nous allons faire un tour à pieds sur le boulevard où se tient une petite foire mais il n’y a pas grand-chose à admirer.

 Km au compteur : 32 302

Km du jour : 142

  

LUNDI 10 SEPTEMBRE 2012

 15° / 23° -  Couvert – Soleil

 Le magasin de batteries n’a pas ce que nous cherchons mais nous trouvons notre bonheur chez un autre, en sortie de ville. Nous achetons une nouvelle batterie pour le quad, l’actuelle ne se rechargeant plus.

 Nous entamons le dernier tronçon de route qui doit nous mener à la frontière

 Le ciel est très couvert ; la route un peu monotone, avec très peu de circulation ; nous traversons des immenses prairies, avec simplement quelques petites estancias et pas de villages.

 

Soudain le paysage change et le soleil apparaît. La route passe entre 2 lagunes, MIRIM et MANGUEIRA et l’environnement est superbe : beaucoup de capybaras (très gros rongeur), des caïmans, des canards, énormément d’oiseaux, des échassiers et quelques flamands roses. Cela nous rappelle le Pantanal.

 LAGUNES_MIRIM_ET_MANGUEIRA__1_

 LAGUNES_MIRIM_ET_MANGUEIRA__2_

 LAGUNES_MIRIM_ET_MANGUEIRA__7_

 Nous faisons le plein d’essence et nos dernières courses brésiliennes à SANTA VICTORIA DO PALMAR pour liquider nos Réals.  

Le Brésil nous offre une dernière image amusante … 

 SANTA_VICTORIA_DO_PALMA

Nous filons maintenant au poste frontière de CHUI. Nous y passons 40 mn pour obtenir les documents de sortie des véhicules du Brésil ; contrôle, photocopie … la douanière, néanmoins très gentille, accepte de ne pas voir la plaque d’immatriculation du quad car nous lui expliquons qu’il faudrait vider le coffre et sortir le quad.

 Nous faisons un tour dans la ville franche située entre les 2 pays mais il n’y a pas de duty free intéressant.

 Nous nous présentons à la douane uruguayenne et là, bien que les documents soient établis manuellement, cela se passe très vite. Le douanier n’a même pas été voir les véhicules ; par contre, pour la 1ère fois, on nous demande notre assurance.  L’importation temporaire est valable 12 mois, c’est donc un pays intéressant pour y laisser son véhicule pendant un retour en France.

 Il est 18 H et nous faisons nos 1er km en URUGUAY ; nous filons au 1er village situé à 20km, LA CORONILLA, avant que la nuit tombe.

Nous trouvons facilement un bivouac super, au bout de la rue principale, face à la mer, sur le petit parking. Deux hommes viennent nous voir et lorsque nous leur demandons si il n’y a pas de problème pour s’installer là, ils nous répondent « no problem, tranquillo » mais nous disent quand même de ne pas laisser toutes nos portes ouvertes. Le pays est réputé pour son calme et sa tranquillité, nous en avons confirmation.

 Notre découverte du Brésil est achevée ; nous n’avons visité qu’un petit quart de cet immense pays durant ces 69 jours et 7 151 km parcourus.

Nous y avons profité de paysages de toute beauté dans ce relief vallonné et avons bien apprécié ses immenses et superbes plages et bien-sûr la faune variée du Pantanal. La population y est accueillante et malgré toutes les recommandations, nous n’avons jamais ressenti d’insécurité. Ce pays nous a enchanté et nous comptons pouvoir y revenir un jour pour visiter sa partie nord.  

Km au compteur : 32 597

Km du jour : 295

NOTRE PARCOURS DANS CET IMMENSE PAYS  

carte_bresil_blog

Km au compteur à la sortie du Brésil : 32 573

Total Km parcourus au Brésil : 7 151

Total Km parcourus depuis notre arrivée à Buenos Aires jusqu’à la sortie du Brésil : 21 901

 

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