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GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
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9 septembre 2012

BRESIL - RIO - DU 11 AU 22 AOUT 2012

BRESIL – RIO

 

DU 11 AU 22 AOUT 2012

 

 

rio buzios

 

 

SAMEDI 11 AOUT 2012

20°/28° - Soleil

 Notre 1ère nuit à RIO DE JANEIRO, sur le parking du Pain de Sucre, a été plutôt difficile ; probablement la plus bruyante que nous ayons connue depuis le début de notre voyage.

Le groupe électrogène du marchand ambulant a fonctionné jusqu’à 3 H du matin, il y a eu énormément de passage jusque très tard et à partir de 6 H, les balayeurs ont commencé à racler le parking pour ramasser les feuilles mortes (hé oui, nous sommes en hiver) et à discuter bruyamment. Néanmoins, le cadre idyllique fait vite oublier tout le reste !

 Nous partons pour visiter le quartier « centro » de Rio. Nous marchons une petite demi-heure pour atteindre la station de métro « Botafogo »

 RIO LE QUARTIER DU CENTRE (1) METRO

 

RIO LE QUARTIER DU CENTRE (2) METRO

 et descendons à celle de « Uruguaiana ». Avec ses 2 lignes, l’utilisation du métro est simple ; les stations sont modernes et agréables ; le métro est climatisé.

Par contre, nous sommes étonnés de voir que des wagons sont réservés aux femmes aux heures de pointe, en semaine.

 Le quartier, à Uruguaiana, est très commerçant et animé. Beaucoup de magasins et de déballages dans les rues. Nous nous dirigeons vers la place du 15 Novembre à travers les petites rues pavées typiques où nous découvrons beaucoup de vieilles demeures et plusieurs églises coloniales.

 RIO LE QUARTIER DU CENTRE (4)

 Les buildings neufs chassent progressivement les demeures anciennes.

 

RIO LE QUARTIER DU CENTRE (5)

RIO LE QUARTIER DU CENTRE (8) RUE DA CARIOCA

 Nous passons devant le Palais impérial, fermé le matin, mais cet édifice colonial paraît très quelconque. Juste après, nous arrivons au Palais Tiradentes, beaucoup plus beau. C’est la Chambre des Députés de l’état de Rio mais il est possible de le visiter ; un beau hall et des corridors où des photographies retracent l’histoire de la démocratie au Brésil ; des portes vitrées nous permettent de voir l’hémicycle, la belle bibliothèque et les bureaux.

 Nous prenons ensuite la Rue du Carioca, une rue très commerçante, possédant de vieilles maisons aux façades décorées de moulures, de petits balcons mais aussi

 une vieille brasserie et un ancien cinéma datant de 1909.

 

RIO LE QUARTIER DU CENTRE (7) RUE DA CARIOCA

 Nous rejoignons la place Floriano, immense place bordée par de très beaux immeubles dont le Théâtre municipal construit en 1906 dans le style de l’Opéra de Paris, la Bibliothèque nationale, le Musée des Beaux Arts.

 RIO LE QUARTIER DU CENTRE (13) OPERA

 Pendant que nous sommes piétons, nous en profitons pour essayer de comprendre la signalisation routière ; pas évident.

 RIO LE QUARTIER DU CENTRE (14) SIGNALISATION ROUTIERE

 Le centre n’étant finalement pas très étendu, nous reprenons le métro au bout de la place Floriano pour rentrer. Cette fois, nous achetons un billet combiné métro + bus qui nous ramène tout près du Pain de Sucre.

 Nous faisons une petite pause sur la plage qui est très animée en ce samedi.

 Nous repartons ensuite au centre commercial « Rio Sul » situé à un quart d’heure de marche pour y trouver une connexion wifi. Deux zones wifi libre y sont aménagées ; une au 1er et une au 2è étage. Très bien.  

Après cette journée bien remplie, nous nous apprêtons à passer une 2è nuit au son du groupe électrogène du vendeur de hot dog. Le parking ne désemplit pas et il n’est donc pas possible de bouger le camion. Dommage qu’il y ait ce problème de bruit car ce parking est situé dans un endroit idéal, très beau et très pratique au niveau transports pour visiter Rio.

 Km du jour : 0

 

DIMANCHE 12 AOUT 2012

20°/27° - Soleil

 C’est aujourd’hui que Laure arrive et nous sommes impatients de la retrouver après 8 mois.

 En attendant l’après-midi, nous allons faire une promenade  sur le sentier du Pain de Sucre. Il est bien agréable avec vue sur la mer et la plage Vermelha où nous sommes installés, avec une belle végétation, variée. Nous y croisons de tous petits singes et quelques beaux oiseaux.

 RIO SENTIER TELEPHERIQUE (1)

 

RIO SENTIER TELEPHERIQUE (4)

 RIO SENTIER TELEPHERIQUE (3)

 Puis nous restons à regarder la vie de la plage, un dimanche à Rio. C’est assez amusant ; il y a un peu de tout, des sportifs, des gens qui viennent déambuler et pavoiser, des familles qui pique-niquent et pas mal de baigneurs qui jouent plutôt au bord de l’eau. On est forcé de constater que les maillots de bain des femmes sont vraiment hyper mini ; par contre, le stéréotype des belles brésiliennes reste plutôt une exception ; nous ne sommes pas encore à Copacabana, nous verrons si c’est mieux …

Une autre constatation, les Cariocas aiment vraiment le jus de coco. Il se vend des dizaines de noix de coco percées d’une paille et chacun déambule avec sa noix de coco à la main.

 A 16 H, nous quittons notre parking pour l’aéroport. Forcément, nous y arrivons en avance, et essayons d’aller nous stationner sur un grand parking vide, réservé aux taxis et autocars. Le gardien téléphone pour demander la permission de nous laisser rentrer mais c’est refusé. Nous devons aller au parking, comme tout le monde. Le seul problème, est qu’on ne peut y rentrer, la hauteur étant prévue pour une voiture. Nous jouons le jeu et nous arrêtons le long de l’entrée. Pas plus de 5 mn s’écoulent et une voiture de vigile arrive. Nous leur expliquons que l’accès au parking autocar nous a été refusé et qu’on ne peut pas rentrer sur ce parking. Ils téléphonent et finissent par nous escorter jusqu’au parc des loueurs de voitures où nous pouvons stationner.

 20 mn plus tard, nous repartons à l’aéroport car maintenant c’est l’heure. Des quilles empêchent tout arrêt au niveau des arrivées mais par chance, Laure est en train de franchir les portes de sortie lorsque nous passons. Nous bloquons la circulation 2 mn, le temps de l’attraper au vol ! Même pas le temps de se faire un bisou et nous quittons l’aéroport.

 Nous avons décidé de faire visiter d’abord la côte à Laure avant de revenir sur Rio. Nous partons vers NITEROI en empruntant l’immense pont de 14.5 km qui court sur la mer et nous mène de l’autre côté de la baie de Guanabara. Il fait nuit et les lumières scintillent de partout.

Nous avons décidé d’aller bivouaquer au parc de la ville. Nous grimpons difficilement la colline par une rue étroite et très pentue pour atteindre les grilles du parc. 

Nous nous stationnons pour la nuit, au calme.

 1ère chose, ouvrir la malle aux trésors et caser les affaires de Laure dans les placards pour ranger les sacs. Nous sommes gâtés, elle nous apporte de la charcuterie, du fromage, du chocolat, des friandises ; un petit goût de France qui fait bien plaisir. Nous récupérons également nos pièces détachées : joint et silent-bloc pour le camion et 2 plafonniers pour la cellule. C’est super.

 Nous passons une bonne soirée, cela fait plaisir de se retrouver, même si nous nous parlons souvent au téléphone.

  Km au compteur : 29 295

Km du jour : 70

 

LUNDI 13 AOUT 2012

 19° / 27° - Soleil

  Pour la mise en jambe du matin, nous montons au belvédère du parc où l’on jouit d’une vue splendide sur Niteroi et toute la baie de Rio. 

 1

   

3

 

Nous reprenons notre parcours, direction la côte, mais vers MARICA, le GPS confond piste et sentier et nous nous retrouvons perdus sur des sentiers où la végétation a pris la place de la piste ; le camion joue le débroussailleur et nous avons un peu peur pour les panneaux solaires mais nous finissons par en ressortir, sans dégâts. En fait, c’était pour que Laure ait un aperçu des pistes …

 Nous continuons la côte par une piste de terre entre GUARATIBA et SAQUAREMA qui longe la lagune. Nous y faisons notre pause déjeuner.

C’est superbe ; il y a plein de bivouacs de rêve mais dommage, il est tôt, il faut que nous avancions encore un peu.

 En arrivant sur SAQUAREMA, nous rejoignons la mer. Nous allons mettre les pieds dans l’eau … gelée. 

 9

 Nous continuons vers Cabo Frio par la nationale après avoir raté la route de la lagune. La nuit tombe mais nous devons continuer pour trouver un bivouac.

 Nous nous installons un peu avant l’entrée de la ville de CABO FRIO ; à droite après le grand pont, le long de la lagune. 

 BIVOUAC JUSTE AVANT CABO FRIO

 

 Km au compteur : 29 450 

Km du jour : 155

 

 

MARDI 14 AOUT 2012

 20° / 25° - Petite pluie – Eclaircies/soleil

  Au réveil, le temps est très couvert et une petite averse nous arrose de temps en temps. Nous passons CABO FRIO et allons faire un tour dans ARRAIAL DO CABO.

  Puis, direction la Marina pour une excursion en bateau

   ARRAIL DO CABO (3) - BALLADE BATEAU

   ARRAIL DO CABO (6) - BALLADE BATEAU

 qui nous mène dans 2, 3 baies,

  ARRAIL DO CABO (22) - BALLADE BATEAU

 à un restaurant flottant ainsi qu’à la grotte bleue,  un très bel endroit.

 

 ARRAIL DO CABO (7) - BALLADE BATEAU - GROTTE

ARRAIL DO CABO (9) - BALLADE BATEAU - GROTTE

 

La ballade dure 3 H. ; certains plongent lors des arrêts dans les baies mais le vent frais, même si le temps s’est découvert, nous incite plutôt à garder un gilet. Par moment, nous coupons les vagues et Laure et moi sommes limite du mal de cœur ; heureusement cela ne dure pas trop longtemps. En chemin et lors de l’arrêt au restaurant, des tortues viennent nous faire un coucou mais replongent très vite. 

 ARRAIL DO CABO (12) - BALLADE BATEAU - TORTUES

 

ARRAIL DO CABO (27) - BALLADE BATEAU

ARRAIL DO CABO (29) - BALLADE BATEAU

 

 En fin d’après-midi, nous montons sur les hauteurs de la ville au PONTAL DO ATALAIA. Nous sommes en pleine nature et la vue est somptueuse. Plusieurs voyageurs en avaient parlé comme un bivouac super et c’est bien vrai.

 

 ARRAIL DO CABO (17) - BIVOUAC PONTAL DO ATALAIA

ARRAIL DO CABO (23) - BIVOUAC PONTAL DO ATALAIA

  Km au compteur : 29 473

 Km du jour : 23

  

MERCREDI 15 AOUT 2012

 20° - 26° Soleil – Nuages – Pluie

 En redescendant le matin, nous nous arrêtons sur l’immense plage de ARRAIAL qui s’étend entre la lagune et la mer mais le vent fort et les gros nuages noirs nous en chassent.

 PLAGE_ARRAIAL__6_

 Une « voiture son » longe la plage en diffusant de la musique et en arborant l’affiche d’un candidat aux prochaines élections.

 PLAGE_ARRAIAL__5_

 Nous partons pour Buzios, l’une des stations touristiques phare du littoral brésilien, un petit Saint Tropez grâce à ses jolies boutiques, ses innombrables hôtels et restaurants. Nous sommes en hiver et la ville est donc plutôt calme.

 Située dans une péninsule très découpée, la ville possède 26 plages, toutes différentes.

 Sur les conseils du responsable de l’office du tourisme, nous nous stationnons près de la plage « dos Ossos ». C’est une petite plage avec quelques bateaux.

 Nous marchons pour atteindre les 2 criques « Azeda » et « Azedinha » mais problème, la plage a disparu. En fait c’est marée haute et il n’y a pas de plage. C’est mignon mais minuscule et déjà une vingtaine de personnes ont essayé de se caser sur les 10 cm de sable ou les murets.

 BUZIOS__4__CRIQUES_AZEDA_ET_AZEDINHA

  

 BUZIOS__7__CRIQUES_AZEDA_ET_AZEDINHA

 Nous décidons de marcher et de longer la mer à la recherche d’autres plages. Nous ne trouvons rien de terrible et faisons un tour en centre ville. Il y a effectivement des magasins chics mais rien de super. Malheureusement la pluie se met à tomber et nous rentrons au camion trempés.

 Nous partons à la recherche d’un bivouac. Plusieurs voyageurs ont parlé de la plage de Tartaruga ; nous y arrivons sous des trombes d’eau. Nous nous enfilons dans le chemin qui mène aux gargotes de plage. Vu le temps, l’endroit est désert et nous nous installons entre 2 gargotes, avec vue imprenable sur la mer. Nous verrons demain si nous nous faisons déloger.

 Km au compteur : 29 528

Km du jour : 55

  

JEUDI 16 AOUT 2012

 20° - 29° - Soleil

 Ce matin le ciel bleu est revenu.

 La gargote d’à côté commence à sortir ses tables et chaises et nous dit juste bonjour. Apparemment, nous ne la gênons pas.

 Par chance, celle située de l’autre côté du camion n’ouvre pas. Nous restons donc stationnés là, à 1 m de la plage de beau sable fin. Un endroit de rêve ! 

 BUZIOS_PLAGE_TARTARUGA__2_

 Ce sera une journée playa et coups de soleil, avec déjeuner de crevettes à la gargote voisine.

  BUZIOS_PLAGE_TARTARUGA__3_

 Les 2 courageux profiteront également de bonnes baignades ; d’après Laure, l’eau est bonne. Il est vrai qu’elle n’est pas gelée mais pas vraiment chaude non plus …

 Km du jour : 0

  

VENDREDI 17 AOUT 2012

 20° - 27° - Soleil

 Nous quittons ce petit coin de paradis pour revenir sur Rio. C’est peut être cela qui embête Jean-Marc et du coup ce sera sa journée mauvaise humeur. Rien ne va ; c’est bien, nous sommes 2 à partager les fautes …

 Nous partons par l’autoroute et faisons une pause « café et encas » dans un posto où forcément, la wifi ne fonctionne pas.

 Nous repartons et Jean-Marc décide soudain de quitter l’autoroute ; nous continuons par la route embouteillée à la recherche d’une churrascaria (restaurant de viande). Il y en a toujours beaucoup le long des routes et bien aujourd’hui, il n’y en a pas ! Dans la ville où nous nous arrêtons, non plus. Cela n’arrange pas l’humeur de monsieur …

 Nous finissons par déjeuner sur le pouce, dans le camion, à 15 H.

 Nous arrivons sur Rio de nouveau par le magnifique pont de Niteroi, que nous voyons cette fois en plein jour.

 Nous nous rendons directement au Corcovado mais là aussi les choses se compliquent. La police nous refuse l’accès au site car le camion est trop gros. Nous avons beau négocier, rien n’y fait et nous finissons par stationner le camion le long de la route, près de la police qui nous promet de le surveiller.

 Nous empruntons une navette qui nous monte d’abord à un beau point vue.

 CORCOVADO__17__STATUE

 Elle nous emmène ensuite sur le site du Corcovado en nous faisant faire un tour de grand huit, tellement elle descend et regrimpe la colline à toute vitesse ; il vaut mieux fermer les yeux …

 Nous rejoignons maintenant à pieds le Corvado et arrivons au pied du Christ qui nous accueille les bras ouverts. La statue domine Rio du haut de ses 704 m. C’est assez impressionnant ; haute de 30 m et pesant 700 tonnes, elle a été ciselée par un sculpteur français ; chacune des mains mesure 3.20 m ! 

 CORCOVADO__13__STATUE

 Il y a pas mal de nuages mais la vue sur la baie, le Pain de Sucre et la ville de Rio est superbe.

 CORCOVADO__3____VUE_SUR_LA_BAIE

  CORCOVADO__5____VUE_SUR_LE_PAIN_DE_SUCRE

 CORCOVADO__1____VUE_SUR_IPANEMA_ET_COPACABANA

 Dommage, il y a un monde fou qui s’entasse sur le mirador et il n’est pas facile de faire des photos.

 Nous retrouvons le camion et partons nous stationner au Pain de Sucre. Pour ne pas renouveler l’expérience bruyante de notre 1er passage, nous essayons de nous stationner devant les bâtiments militaires et non pas sur le parking face à la plage. Pas facile vu la longueur du camion qui empiète soit sur la rue, soit sur le trottoir. Nous bougeons 3 fois, sur les conseils du responsable du parking, d’ailleurs pas très cohérent. Il nous dit que c’est ok pour ce soir mais qu’il faudra bouger demain matin. Demain sera un autre jour !

 Km au compteur : 29 718

 Km du jour : 190

 

SAMEDI 18 AOUT 2012

 20° - 27° - Soleil ; un peu de nuages en soirée

 Les types du parking tambourinent à la porte à 7 H pour que nous déplacions le camion. Nous allons voir les militaires et en insistant un peu et expliquant que nous ne pouvons pas aller sur le parking car il est sous les arbres et que les panneaux solaires ne fonctionneraient pas, nous obtenons l’autorisation de rester sur l’espace militaire samedi et dimanche. Nous verrons lundi, nous avons déjà gagné 2 jours.

 Nous partons de bonne heure pour une journée shopping : le marché dans le quartier Uruguay et toutes les rues commerçantes environnantes. En fait, nous pourrions appeler ce jour « Havaianas day » car Laure achète 7 ou 8 paires de tongs dans les différentes boutiques ; bon, ok, toutes ne sont pas pour elle. Il y a vraiment des modèles originaux et certaines, avec des « diamants » coûtent quand même jusqu’à 1 000 €. La marque a vraiment bien réussi sa conquête du monde de la tong …

 Nous déjeunons dans un snack de « salgados », des beignets salés à la viande, au fromage, aux légumes … et de « pasteis », petits chaussons faits sur le même principe mais cuits au four et non à la friture.

 Nous avons repris des forces et pouvons maintenant essayer de nous rendre à la FERIA NORDESTINA.

 Nous nous rendons à la station de bus mais sa spécificité est que les autobus y passent … sans s’arrêter. Les gens ne semblent pas comprendre, et nous encore moins. Une estafette portant le N° de notre bus passe ; on s’y entasse debout car elle est déjà pleine. Elle nous dépose bien à la FERIA.

 C’est une foire avec beaucoup de restaurants,

 RIO___FERIA_NORDESTINA__3_

 une ambiance musicale, des commerces d’alimentation, un peu de souvenirs et beaucoup de vendeurs de hamacs.

 RIO___FERIA_NORDESTINA__2_

 Nous effectuons le retour en centre ville en minibus Combi Volwagen. Etant les derniers passagers, il joue un peu le taxi et nous emmène près de notre destination, en nous déposant à la station de métro Carioca.

 Nous nous rendons au Bonde, un antique tramway en bois qui est sensé grimper la colline Santa Teresa mais les grilles sont fermées. Les ouvriers d’à côté nous expliquent qu’il y a eu un accident et que depuis le tramway est fermé. C’est peut-être mieux ainsi …

 Nous reprenons le métro et rentrons « chez nous ».

 Après une petite pause, nous repartons au centre commercial de notre quartier ; Laure est encore prête à faire les magasins, et nous, nous souhaitons nous connecter à internet.

 Km du jour : 0

  

DIMANCHE 19 AOUT 2012

 20° - 27° - Soleil

 Ce matin, nous prenons le bus 512 pour Ipanema, une des 2/3 plages mythiques de Rio. Notre conducteur est à coup sûr un ancien pilote de formule 1 ; dépassement par la droite ; accélération brutale et freinage en urgence. Heureusement, la majorité des avenues ont une voie réservée au bus.

 Nous en descendons tout au début de la longue plage, à la place où se trouve une foire mais nous souhaitons d’abord aller à la plage.

 Les routes qui longent les plages sont fermées à la circulation le dimanche et réservées aux promeneurs.

 Ce matin, le boulevard est envahi de coureurs ; en fait c’est le semi-marathon international de Rio, soit 21.1 km à parcourir. Un flux de coureurs ininterrompu nous empêche de le traverser. Nous regardons un bout de temps et voyons des dosserets jusqu’au N° seize mille et quelques. Il y en a de toute sortes, de vrais sportifs, des gens qui essayent de suivre, d’autres qui font plutôt le show et même un indien, avec ses plumes. Nous nous décidons à traverser en courant en nous mêlant aux flot des coureurs. 

 RIO___PLAGE_IPANEMA___6_

 Nous nous installons sur la plage au sable blanc et fin comme de la farine. La plage est belle et immense. Elle se remplit assez vite et à midi, l’espace vital se rétrécit.

 C’est un spectacle permanent. La plage est une véritable institution pour les Cariocas, les habitants de Rio. Ils y viennent le week-end avec chaises pliantes, parasols, glacière et s’y installent pour la journée.

  RIO___PLAGE_IPANEMA___11_

 Pour ne pas être en reste, nous aussi nous déambulons le long de la mer, même si nous n’avons pas le bikini réglementaire. Ici peu importe l’âge ou les rondeurs, le string est de rigueur !

 Dans l’après-midi, nous retournons, sur la place, à la « Feira Hippie ». Beaucoup de stands, de l’artisanat original, un endroit sympa.

A l’un des angles de la place, un groupe de très jeunes musiciens battent le tambour ou des tambourins. C’est gai et entraînant. J’ai l’impression, à tort ou à raison, qu’il s’agit d’un groupe de jeunes plutôt défavorisés qui essaient de s’en sortir par la musique et cela fait bien plaisir de voir qu’ils déchaînent les applaudissements.

 Pour le retour, le bus 511 qui nous a amené est inexistant et c’est le 512 qui affiche la destination Urca, le quartier du Pain de Sucre ; les numéros d’autobus sont un peu mystérieux …

 Km du jour : 0

  

LUNDI 20 AOUT 2012

20° - 28° - Soleil

A 6 H, nous entendons les voitures des militaires arriver ; nous nous levons en vitesse pour libérer le parking. Nous allons négocier avec les militaires de l’autre côté du square car il y a apparemment moins de voitures. On finit par obtenir l’autorisation de se stationner sur ce côté ci de l’aire militaire, toujours en faisant jouer nos panneaux solaires. 

 Aujourd’hui, direction Copacabana ; depuis le temps que nous en entendons parler ! 

 Nous ne sommes pas déçus ; la plage est superbe et le week-end terminé, il y a peu de monde.

 COPACABANA (16)

 

 COPACABANA (13)

Par contre, la mer est forte et les vagues puissantes. J’en connais deux qui se font rouler vite fait … Il faut bien qu’il y en ait une qui ne se baigne pas pour prendre les photos ! 

 COPACABANA__7_

 Aujourd’hui, pas de famille mais plutôt des sportifs qui font leur jogging le long de l’eau. Honnêtement, nous n’avons pas vraiment vu les femmes superbes qui font la réputation de Rio ; elles sont peut être toutes dans les écoles de Samba ; par contre, les hommes sportifs et musclés sont bien présents, sur la plage et le long de la promenade où sont souvent installés des bancs de musculation.

Les marchants ambulants font également partie du spectacle ; les uns derrière les autres, ils arpentent inlassablement les kilomètres de sable en proposant boissons, glaces, chapeaux, crème solaire et bien-sur bikinis. 

 COPACABANA__12_

 Face à la plage, des buildings et des résidences luxueuses, tandis que l’on aperçoit les favelas accrochées sur le flanc de la colline. La différence de richesse est là bien flagrante. 

 COPACABANA__5_

 

  COPACABANA__14_

 

 Pour le déjeuner, nous trouvons un restaurant qui propose buffet et churrascaria. Nous voulions quand même que Laure voit ce qu’est cette spécialité brésilienne ; des serveurs passent sans cesse avec des broches de différentes viandes rôties et nous en servent de fines lamelles ; l’intérêt est de goûter ainsi à plusieurs viandes.

 Nous nous rendons ensuite au Shopping Santa Clara : 12 étages de petits magasins de marque où les maillots de bain ont la part belle. 

 Nous flânons un peu dans les rues de Copacabana occupées principalement par de beaux immeubles ou magasins. 

 Dès que le soleil décline et que les rues se retrouvent à l’ombre, nous sentons la fraîcheur tomber ; il est temps de trouver notre bus pour le retour. Le bus est climatisé et nous effectuons le trajet dans un froid glacial ; nous finissons enveloppés dans nos paréos de plage ; je me demande comment ils font en été, avec une température moyenne de 40°. 

 Km du jour : 0

  

MARDI 21 AOUT 2012

 20 – 28° - Soleil 

 C’est déjà le jour du départ de Laure. 

 Quoi de mieux, pour dire au revoir à Rio, que de monter au Pain de Sucre. La vue  sur la baie, 

 TELEPHERIQUE_DU_PAIN_DE_SUCRE__18_

 le Corvado,

 TELEPHERIQUE_DU_PAIN_DE_SUCRE__2_

 

 Copacabana 

 TELEPHERIQUE DU PAIN DE SUCRE (41)

 

                                                           et sur tous les quartiers de Rio 

 TELEPHERIQUE DU PAIN DE SUCRE (8)

 y est sublime. C’est d’autant plus agréable, que nous y montons par le 1er téléphérique, à 8 H. Le ciel est clair et la vue dégagée. 

 TELEPHERIQUE DU PAIN DE SUCRE (34)

TELEPHERIQUE DU PAIN DE SUCRE (36)

 

 

 

 

 

 

 

  Après y avoir passé un bon moment, nous faisons une dernière pause plage, sur celle située devant le parking du téléphérique, la Praia Vermelha. 

 RIO - PLAGE VERMELHA (3)

 En début d’après-midi, nous avons aussi droit à une parade militaire, sur le square. Normal, nous sommes entourés par les écoles militaires. 

 RIO - PARADE MILITAIRE PAIN DE SUCRE (1)

 Il est temps pour Laure de refaire ses bagages ; nous quittons le Pain de Sucre à 16H, direction l’aéroport. Nous empruntons de nouveau les voies rapides interdites au camion, sans nous faire arrêter et rejoignons l’aéroport en 45 mn. 

 Ces 9 derniers jours sont passés bien vite et il faut déjà se dire au revoir. Si tout va bien, nous nous retrouverons dans 5 mois et demi, mais cette fois, à Paris. 

 Nous rentrons au Pain de Sucre pour nous stationner pour la nuit.

 

 Km au compteur : 29 771 

Km du jour : 53

 

MERCREDI 22 AOUT 2012

 20 – 31° - Soleil

  Laure partie, nous devons maintenant reprendre notre problème de roue de secours en mains.

 Nous décidons de nous rendre à l’Alliance Française pour leur demander de nous aider à téléphoner. Nous choisissons l’agence de Copacabana, qui est le siège.

  Le directeur regarde les numéros de téléphone que nous avions pris sur internet mais il nous dit que ce ne sont pas des numéros sur Rio ; apparemment cela l’empêche de téléphoner ! (encore un mystère). Il cherche sur internet autre chose mais ne trouve pas et fait appeler Iveco par l’hôtesse d’accueil brésilienne. Iveco répond qu’il n’y a pas de problème, qu’ils peuvent commander notre roue et l’avoir sous 4 jours. Tout content, il nous dit donc que notre problème est résolu.

  Nous quittons le bureau un peu déçu car pour nous, rien n’est solutionné. Nous sommes déjà allés chez Iveco et avons constaté leur inaptitude. Ils n’ont pas voulu nous commander la roue et nous ont juste donné le N° de tél. d’Iveco Sao Paulo. Au téléphone la personne n’a donc pas dû comprendre qu’il s’agissait d’une roue d’un modèle européen. Nous commençons à connaître les Brésiliens …

  Nous rentrons à pieds au Pain de Sucre, tout en réfléchissant à ce que nous allons faire. Personne ne semble vouloir téléphoner sur Sao Paulo ; nous allons donc nous y rendre. Espérons que sur place ce sera plus simple.

 Nous rejoignons le camion et quittons RIO DE JANEIRO, cette ville superbe ; ville de contraste, ourlée de plages dorées d’un côté et dominée par une forêt profonde de l’autre, folie urbaine avec tantôt ses quartiers luxueux, tantôt ses favelas accrochées aux collines.

 Aucune ville au monde ne peut s’enorgueillir d’un tel cadre ; une succession de baies, des plages superbes, immenses, des km de sable blanc ; des quartiers disséminés entre des collines pointues de forêt tropicale ; la mer pour horizon ; le tout baigné de soleil !

  Pour en profiter encore un peu, nous quittons la ville par la route des plages : Copacabana, Ipanema, Leblon, Sao Conrado et continuons à longer la côte par le parc de Tijuca au bout duquel se trouve la réserve de Grumari ; encore un endroit superbe !

  Nous poursuivons sur ITAGUAI et nous arrêtons bivouaquer à MANGARATIBA.

 Nous avons l’embarras du choix pour nous stationner, toute la rue qui longe la plage est autorisée au stationnement et il n’y a personne.

 Seules des voitures « sono » font des aller retour ; le Brésil procède à des élections en 2012 et cela se voit et s’entend ; les voitures arborent des affiches de candidats tout en diffusant de la musique. 

 MANGARATIBA

 

 Km au compteur : 29 900 

Km du jour : 129

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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