Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 36 497
25 août 2012

BRESIL - DE SAO PAULO A RIO - DU 21 JUILLET AU 10 AOUT 2012

BRESIL – DE SAO PAULO A RIO DE JANEIRO 

Du 21 Juillet au 10 Août 2012

 

CARTE_BRAZIL_BLOG 

 

SAMEDI 21 JUILLET 2012

15° / 28° - Ciel bleu

Après avoir passé la matinée sur internet pour mettre le blog en ligne, nous quittons TUPA et reprenons notre chemin qui doit nous mener à Sao Paulo où nous espérons trouver des panneaux solaires.

 Le paysage est agréable car la route est bordée de pépiniéristes (des centaines de palmiers et bananiers), d’horticulteurs et de jardineries ainsi que de belles propriétés fleuries. Toutes ces couleurs se détachent sur un ciel azur et une température qui est encore remontée par rapport aux jours précédents.

 Par moment, la route passe dans des gorges dont la pierre doit être poreuse car des dizaines de petits tuyaux drainent la montagne.

 ROUTE TUPA A OURINHOS

 Tout allait bien, jusqu’à moment où Jean-Marc a l’impression que cela sent le brûlé. Il jette un œil au tableau de bord et voit tous les voyants au clignotant.

 Nous sommes sur le périphérique de la ville de MARILIA mais une petite bretelle nous permet de sortir très vite et de nous arrêter.

 L’ordinateur de bord nous indique un problème électrique, ce qui explique peut être que tous les voyants paniquent et même les jauges d’essence et de température d’eau dont les aiguilles n’arrêtent pas de bouger. Après une bonne pause et la vérification du camion où nous ne trouvons rien de suspect, nous redémarrons le moteur. Comme les voyants et aiguilles se sont calmés, nous repartons.

 Nous roulons 1 H sans problème, et nous arrêtons dans un posto (station service) pour la nuit. Au moins, si nous ne redémarrons pas, nous aurons du secours !

 Le soir, nous nous apercevons que la batterie de la cellule (la seule qui était encore bonne) est également vide ; elle n’a donc pas rechargée en roulant.

Km au compteur : 27 878

Km du jour : 126

  

DIMANCHE 22 JUILLET 2012

15° / 29° - Ciel bleu et quelques petits nuages

 Comme la nuit porte conseils, ce matin JM entreprend une vérification générale. Il y a bien un problème de connexion sur la batterie, qu’il répare, mais rien qui explique la panique d’hier sur les voyants ; l’électronique …

 A 11 H, nous reprenons la route. Nous passons la ville d’OURINHOS et voyons un restaurant, avec une terrasse donnant sur un beau parc. Nous allons y déjeuner. Comme beaucoup de restaurants ici, on a le choix entre un buffet à volonté ou un repas au poids (pas du client, mais de l’assiette), c’est-à-dire que l’on compose son assiette au buffet et que l’on paie en fonction du poids. 

RESTAURANT APRES OURINHOS

 Au programme de l’après-midi, ce sera encore route ! Le camion avance docilement, et c’est le principal.

 Le paysage est joli car nous longeons un bon bout de temps un lac de barrage. 

Lorsque le soleil descend, nous venons de passer ITAPETININGA, et nous nous arrêtons sur le parking d’une grande station service pour la nuit. Ce n’est pas très original, mais c’est ce qui est recommandé au Brésil car les parkings y sont surveillés.

 Km au compteur : 28 146

Km du jour : 268

  

LUNDI 23 JUILLET 2012

16° / 29° - Ciel bleu et quelques petits nuages

 Nous reprenons la route mais cette fois nous approchons du but. Nous avons localisé 3 vendeurs de motorhomes qui se trouvent avant Sao Paulo ; ils ne sont plus situés qu’à une centaine de kilomètres. Nous allons voir si nous pouvons y acheter des panneaux solaires.

 Grâce au GPS, nous trouvons la 1ère adresse relativement facilement. Le vendeur ne parle que portugais et nous nous aidons du traducteur Google pour se comprendre. Il questionne la maison mère mais malheureusement la société fabrique bien des motorhomes mais sans panneaux solaires.

 Nous nous rendons à la 2è adresse. Un petit jeune très sympa nous reçoit et nous utilisons de nouveau Google ; personne ne parle espagnol ou anglais. Nous restons dans leur cour 2 H, pendant qu’il se renseigne. Il peut effectivement nous en faire venir de Sao Paulo et nous les poser mais son prix est assez élevé ; par contre, le prix de la batterie est très bas et nous doutons qu’elle soit adaptée aux panneaux. Nous allons voir ? mais malgré sa gentillesse, nous n’avons pas une grande confiance ; nous nous demandons si il en a déjà posés.

 Nous essayons la 3è adresse mais la société a déménagé. Nous réussissons à avoir ses coordonnées ; ce sont les mêmes que la société mère de la 1ère adresse ; nous connaissons donc la réponse.

 Il ne nous reste qu’à aller voir le vendeur situé à Sao Paulo même, à 70 km.

 Nous prenons la route et nous arrêtons en chemin dans une petite ville pour bivouaquer car cela risque d’être plus difficile pour trouver un endroit dans Sao Paulo.

 Km au compteur : 28 306

Km du jour : 160

  

MARDI 24 JUILLET 2012

12° / 31° - Couvert puis soleil voilé par la pollution

 Nous quittons la ville par une petite route qui serpente sur des collines. Bordée principalement de forêts de bambous, elle est très belle. De plus, elle longe une rivière.

 Soudain, nous voyons des icebergs ; il est vrai que ce matin, il faisait très frais. Mais finalement la réalité est plus triste ; ce sont de gros paquets de mousse qui descendent, par centaines, le cours de la rivière !

 En plus, par moment, une odeur d’égout complète ce tableau bien désespérant.

 AVANT SAO PAULO (2)

 A force de voir de superbes paysages, nous avions un peu oublié que la pollution existe toujours… 

AVANT SAO PAULO (3)

 Le paysage urbain est de plus en plus présent, nous approchons de la capitale économique du Brésil, SAO PAULO, une mégapole de plus de 19 millions d’habitants. C’est la plus grande agglomération urbaine de l’hémisphère sud. 10 % des brésiliens y sont entassés sur moins d’un millième de la surface du pays.

 Nous  faisons le plein dans une station Shell qui a du « bon » diesel et en repartant de la station, une bannière m’interpelle ; il y figure le terme « ARAL 32 ».

Je me souviens que c’est un des noms commerciaux de l’AD-BLUE.

Il faut dire que j’avais passé des heures à rechercher une solution à notre problème de consommation d’additif, qui n’était distribué qu’en Europe. J’avais contacté différents pays d’Amérique du Sud et, effectivement, seul le Brésil m’avait répondu que les camions fabriqués à compter de Janvier 2012 rouleraient avec de l’additif.

 Nous sautons du camion et demandons de l’Aral 32. Quand ils finissent par comprendre notre demande, ils sont très étonnés et nous disent qu’ils ne peuvent pas nous en vendre, car ils ne connaissent pas le prix, et qu’ils doivent téléphoner pour se renseigner. Au bout d’ ¼ H, ils abandonnent et nous disent de repasser dans une semaine ! Entre temps, nous avons aperçu une vingtaine de bidons, rutilants et bien alignés dans le fond du bureau. Nous repartons soulagés ; comme espéré, le Brésil commence à importer de l’AD-BLUE. Avec nos 400 L emportés de France, nous n’avions une autonomie que de 45 000 km ; maintenant, nous pouvons envisager un grand voyage …

 Nous voici maintenant dans la banlieue nord de Sao Paulo où se trouve la 4è et dernière adresse de vendeur de motorhomes. 

SAO PAULO (2)

 Nous sommes très bien accueillis, visitons 2 beaux camping-car de leur fabrication et essayons d’obtenir le prix de la fourniture et de la pose des panneaux solaires dont nous avons besoin. Comme hier, les informations arrivent au compte-gouttes et il nous faudra 2 H pour obtenir le prix d’un panneau dont la dimension ne correspond pas à ce que nous avons demandé. Nous laissons tomber, sans comprendre, une fois de plus, leur façon de travailler, leur raisonnement …

 Puisque aucun des vendeurs n’a été capable de nous fournir ce dont nous avons besoin, nous allons jouer notre dernière carte et contacter la société qui vend en direct des panneaux sur internet. Cela implique, d’une part, que nous nous débrouillions pour les installer et d’autre part, que nous nous rendions au centre de la ville puisque, malheureusement, c’est là que semble être située cette société. Mais bon, nous n’allons pas nous arrêter à si peu, et courageusement, nous remettons le GPS en route, direction la société NEOSOLAR.

 Le trajet va se révéler épique ; après avoir emprunté des périphériques successifs qui s’amusent à se scinder tous les 500 m, nous empruntons un toboggan qui slalome, sur plusieurs km, entre des tours gigantesques, l’occasion de jeter un œil sur les petites rues en dessous. 

SAO PAULO (4)

 

SAO PAULO (3)

 Puis, sur les instructions du GPS, nous bifurquons à droite et nous retrouvons sur les Champs Elysées de Sao Paulo.

 SAO PAULO (5)

Déjà pas fiers au milieu de toute cette circulation, là nous ne nous sentons vraiment pas à notre place.

On pense avec nostalgie aux pistes boliviennes !

Les panneaux d’interdiction de circuler pour les camions se succèdent mais nous fermons les yeux ; officiellement, nous ne sommes pas un camion, nous avons une carte grise VASP motorhome. Le seul policier que je vois, est en train de nous suivre du regard, ébahi.

Nous bifurquons enfin sur la rue où se trouve la société. Après l’avoir localisée, il nous faut nous stationner. Bien-sûr, nous ne pouvons rentrer dans aucun des parkings et les rues, peu larges, sont bondées. Il reste seulement une place de livraison, qui nous accueille ; au pire, nous aurons une contravention !

 Nous nous précipitons dans l’immeuble ; l’hôtesse, sans rien comprendre, téléphone à la société en disant que 2 personnes qui ne parlent pas la langue sont à l’accueil. Un homme descend ; lui parle anglais, nous sommes sauvés. C’est effectivement une société qui ne vend que par internet, mais au moins, ils savent de quoi ils parlent. En peu de temps, l’affaire est conclue.

 Un dernier problème reste à résoudre, récupérer l’argent pour payer notre achat. En France, on ne peut déjà pas retirer ce qu’on veut, mais à l’étranger, c’est pire.

Etant mal stationné, je pars seul, sur les Champs Elysées, chercher de l’argent. Il me faudra courir dans 4 banques pour y parvenir, sachant que notre propre banque, la HSBC, a refusé de changer mes Euros, sous prétexte que nous n’avions pas un compte brésilien ; merci la banque soit disant internationale !!!

Pendant ce temps, Jean-Marc, retourné au camion, sympathise avec le gardien de la société devant laquelle nous sommes garés. Il lui fait visiter l’entreprise ; c’est un importateur de vins du monde entier ; les grands crus français y sont particulièrement bien représentés.

 Notre commande réglée, nous devrons, demain, aller chercher le matériel.

 Nous partons nous stationner devant l’entrepôt où nous devons récupérer la batterie pour les panneaux solaires. Nous passerons 2 H dans les embouteillages pour rejoindre ce coin de banlieue. Les souvenirs de la vie parisienne ressurgissent …

 Km au compteur : 28 401

Km du jour : 95

  

MERCREDI 25 JUILLET 2012

19°/ 26° - Soleil voilé puis nuages

 De bonne heure, nous nous présentons au dépôt pour récupérer notre batterie. Notre facture passe dans les mains de 5, 6 personnes et au bout d’1/2 H., oh miracle, notre batterie arrive sur un chariot. Elle est énorme et pèse 65 kg ; au moins cela fait sérieux.

 Nous pouvons maintenant partir au dépôt où nous devons récupérer les 2 panneaux solaires. Forcément, c’est dans la banlieue opposée et nous allons de nouveau devoir affronter la circulation de Sao Paulo. Nous mettons 1 H à effectuer la vingtaine de km et récupérons nos panneaux, cette fois rapidement.

 Il ne nous reste plus qu’à acheter le matériel nécessaire à l’installation. Ayant vu un magasin Leroy Merlin quand nous venions vers Sao Paulo, nous décidons d’en chercher un aux alentours, histoire de se sentir un peu chez nous … Grâce au répertoire du GPS, nous en localisons 2. Après avoir raté plusieurs fois les bons embranchements, nous finissons par y arriver et trouvons tout ce dont nous avons besoin.

 Nos achats terminés, c’est avec plaisir et soulagement que nous programmons le GPS vers la sortie de cette ville tentaculaire, direction la côte.

 De la ville nous avons surtout vu les tours (plus de 2 500 sur la ville), les innombrables périphériques, échangeurs à différents niveaux et tunnels où l’on tremblait un peu vu notre hauteur ; même lorsque nous avons traversé le centre, nous n’avons pas eu le temps de l’admirer, tellement nous étions préoccupés à surveiller les panneaux, les interdictions, la circulation infernale. Heureusement que nous avions le GPS car il a été d’une grande aide même si son gros défaut est de ne pas afficher les différentes voies de circulation. En fait, chaque périphérique est composé de 3 parties, ce qui fait une dizaine de voies en moyenne. Si l’on ne se trouve pas sur la bonne partie, il est impossible de prendre les voies de sortie lorsque le GPS nous l’indique. C’est ainsi que nous avons très souvent raté les embranchements et galéré pour nous retrouver.

 Nous empruntons l’autoroute pour quitter la ville, et sur les bons conseils des Hollandais, décidons de ne pas accepter le péage au prix « camion ». Les postes de péage sont bondés et, comme par hasard, notre file se bloque. Nous nous demandons si par hasard, ce ne serait pas les Hollandais qui resquillent et bloquent le poste ; en fait, non, c’est juste un camion en panne ! Lorsque notre tour arrive, nous tendons la somme correspondant au prix voiture. La fille ouvre de grands yeux et Jean-Marc débite que nous ne sommes pas un camion mais un motorhome, que nous n’avons pas de marchandises, qu’on est seulement 2 touristes et non pas un autocar.

La fille finalement ouvre la barrière mais sans un sourire ! Nous sommes heureux, nous avons quand même gagné 1,09 € ; on commence à économiser pour l’ère Hollande …

 Nous bifurquons ensuite sur une nationale vers MOGI DAS CRUZES. Nous voyons beaucoup de maraîchers, les champs regorgent de salade verte. Puis nous atteignons SALESOPOLIS où nous nous arrêtons pour la nuit, près de la promenade piétonne.

 Km au compteur : 28 566

Km du jour : 165

  

JEUDI 26 JUILLET 2012

19° / 26° - Soleil et quelques nuages

 Ce matin, nous partons par une belle petite route qui traverse la forêt. Elle monte et descend sur les collines qui entourent Sao Paulo avant de rejoindre la nationale qui plonge vers la côte.

 Nous retrouvons l’océan Atlantique à CARAGUATATUBA, grande ville balnéaire. Le front de mer est occupé par de nombreux immeubles dont beaucoup semblent inoccupés. Ici la période de vacances est en Décembre et Janvier et un peu sur Juillet. 

CARAGUATATUBA (1)

 Nous faisons un bon tour en ville, assez animée et agréable. L’ambiance fait très plage, shorts, tongs et débardeurs !

 Pour poursuivre le chapitre « corvées », nous décidons de profiter du fait que nous sommes dans une grande ville, mais à taille humaine, pour faire faire la vidange du camion. Nous avons rendez-vous à 13 H 30 mais nous finissons par dormir devant le garage ! Les galères vont s’enchaîner ; d’abord, la cabine est bloquée et refuse de basculer ; ensuite le garagiste se trompe de filtre et commence à démonter le filtre à gasoil ; enfin, la vidange terminée, le camion ne démarre plus.

Les mécanos reviennent et s’aperçoivent qu’ils ont endommagé le filtre à gasoil quand ils l’ont démonté. Forcément, nous n’en avons pas de rechange et aucun filtre n’est disponible à moins de 200 km. A la nuit tombée, à la lueur des phares d’une voiture, ils nous posent un filtre, apparemment d’occasion. Le camion redémarre mais cette fois, c’est nous qui ne souhaitons plus partir, vu l’heure.

Nous passons donc la nuit sur le terrain face au garage.

 Km au compteur : 28 648

Km du jour : 82

  

VENDREDI 27 JUILLET 2012

20°/26°/21° - Soleil puis gros nuages

 Le camion fonctionne bien et avant de quitter CARAGUATATUBA, nous allons faire un tour sur la plage. Ce sont plusieurs km de sable fin, bordés de grandes pelouses occupées par des petits kiosques ou des terrains de sport. C’est une promenade agréable. Nous nous arrêtons regarder un match de volleys disputé par des équipes féminines. C’est particulier car elles jouent 2 contre 2 seulement, sur un terrain peu profond. 

CARAGUATATUBA (3)

Nous quittons la ville par la route de la côte que nous avons l’intention de longer jusqu’à Rio, situé à 400 km.

 Notre objectif du jour est de trouver un terrain de camping afin de nous y installer pour monter les panneaux solaires. Ce qui pourrait être tout simple est en fait très compliqué car soit les campings ont un portail très bas et nous ne pouvons rentrer, soit ils sont équipés seulement de 110 V, soit ce sont de simples terrains de particuliers qui ont un compteur électrique trop faible pour permettre à un camping-car de se brancher, soit ils demandent 40 € la nuit alors qu’il n’y a aucun équipement.

 Nous en questionnons une dizaine avant d’en trouver enfin un à 15 H, le camping du Damasio, juste avant le km 19 sur la BR 101. Il est situé à 10 m de la plage, sous les palétuviers et il n’y a que trois familles ; cela devrait aller. Par contre, il est au milieu de nulle part. Heureusement que nous avions fait des courses hier

CAMPING_AVANT_TRINDADE__3_

 Dommage, le temps s’est couvert et il bruine même un peu en fin de journée.

 Km au compteur : 28 758

Km du jour : 110

 

 SAMEDI 28 JUILLET 2012

 19° / 26° - Soleil puis nuages

 Journée d’installation des panneaux solaires, sous le soleil le matin puis très couvert l’après-midi, avec une petite pluie en fin de journée.

Je profite du soleil pour aller faire une grande ballade sur la plage qui fait plusieurs km de long. C’est le week-end et quelques familles sont venues pique-niquer. 

 CAMPING_AVANT_TRINDADE__1_

 Km du jour : 0

  

DIMANCHE 29 JUILLET 2012

 19° / 30° - Soleil 

Suite et fin de l’installation des panneaux. Tout s’est bien passé et cela a l’air de fonctionner. Pour l’instant, nous avons le 220 V., nous verrons les jours prochains. Nous espérons bien être beaucoup plus autonomes et pouvoir faire fonctionner le frigo même lorsque nous ne roulons pas. 

Km du jour : 0

  

LUNDI 30 JUILLET 2012 

18° / 25° - Couvert / Petite pluie

 Nous quittons le camping en tout début d’après-midi et reprenons la route, toujours en forêt. Nous surplombons la mer, avec de belles vues sur les criques sauvages.

Nous n’allons pas très loin car nous souhaitons nous arrêter à TRINDADE, un petit village de pêcheurs. Il est à 8 km de la route et son accès pas facile. La route qui y mène est étroite, sinueuse avec des montées et descentes plus que pentues. Quant au village lui-même, il se résume à une enfilade de bars sur la plage et à une rue, étroite également, bordée principalement de restaurants, pousadas et campings.

Il est vrai que le coin est mignon, même si c’est très touriste. Nous allons faire une ballade sur la plage et nous arrêtons à un bar, les pieds dans le sable. Ce n’est pas notre jour de chance, une petite pluie se met à tomber ; heureusement, elle ne dure pas mais le temps est plus que couvert. 

Nous repartons nous stationner à l’entrée du village, sur les rochers d’où nous admirons les surfeurs qui jouent dans les vagues. En semaine et hors saison, le coin est plus de calme. 

 BIVOUAC_A_TRINDADE__4_

 La nuit tombée, le seul bruit que nous entendons est celui des gros rouleaux. Nous sommes sur l’Atlantique et la mer est forte ; une voiture peut passer, nous ne l’entendons même pas !

 Km au compteur : 28 795

Km du jour : 37 

 

MARDI 31 JUILLET 2012 

20° / 25° - Nuages et éclaircies 

Ce matin nous sommes encerclés par la brume de la mer et les gros nuages. On se croirait un peu sur la côte bretonne. 

L’eau des collines descend en formant une petite rivière qui se jette dans la mer. Jean-Marc en profite pour donner un coup de propre au camion. 

Pendant ce temps, je parts faire quelques photos et je me fais surprendre par 2 grosses vagues qui me trempent jusqu’au bas des reins. J’ai sauvé l’appareil photo et c’est le plus important. 

 

 BIVOUAC_A_TRINDADE__1_

 

Nous quittons ce petit coin super. Nous regrimpons bien doucement la pente pour rejoindre la route, direction Paraty.

 Un panneau publicitaire d’une distillerie qui se visite nous fait prendre une petite piste. C’est un établissement familial, COQUEIRO, qui produit du rhum brésilien, le cachaça. Il n’y a pas grand-chose à voir mais cela nous permet de goûter aux différentes sortes et de choisir celle que nous aimons.

 DISTILLERIE_COQUEIRO__1_

 DISTILLERIE_COQUEIRO__2_

Encore un petit bout de route et nous arrivons à PARATY. C’est une petite ville, orientée 100 % tourisme mais elle est vraiment adorable avec tous les encadrements de portes peints de belles couleurs. Dommage, ses ruelles pavées de grosses pierres nous obligent à regarder sans cesse nos pieds. Elle est aussi très spéciale, car à marée haute, l’eau rentre dans les ruelles ; c’est un peu Venise.

Nous y rencontrons une famille française en camping car, Christine, Hervé et Luana. Nous allons nous stationner ensemble tout au bout de la rue où se trouve le parking gardé, au bord de l’eau, devant l’église N.S. das Dores.

 PARATY (1)

L’apéritif sera l’occasion de discuter quelques heures. 

Nous y passons la nuit, sans un bruit. 

 Km au compteur : 28 821

Km du jour : 26

 

MERCREDI 1er AOUT 2012

20°/29° - Soleil

 Ce matin, c’est marée basse et le petit marché aux poissons est donc accessible, l’eau n’envahit pas les rues. Il y a surtout d’énormes tas de crevettes de toutes tailles. A midi, ce sera donc gambas !

 PARATY__4_

 PARATY__6_

 Le soleil étant revenu, nous quittons la ville de PARATY pour aller à PARATY MIRIM, situé dans une anse voisine. La bonne piste, de 7 km, est bordée par de nombreuses maisons, principalement d’indiens. Elle débouche sur un petit bar de plage, une vieille église et une grande crique.

 L’endroit est paisible, au milieu de la nature ; nous nous y installons.

 Ici l’océan est très calme ; la crique est au fonds d’un chapelet d’îles, toutes couvertes d’une belle végétation tropicale, avec une petite zone de mangroves.

 PARATY__MIRIM__6_

 Km au compteur : 28 845

Km du jour : 24

  

JEUDI 2 AOUT 2012

20°/29° - Soleil

 La journée s’annonce agréable, beau ciel bleu, décor superbe, la mer avec quelques petits bateaux, une grosse aigrette sur la mangrove, 2 chevaux en liberté qui se promènent sur les endroits herbeux ; l’idéal pour une vraie journée de vacances.

 PARATY__MIRIM__11_

 Au programme, plage, baignade pour Jean-Marc (qui estime l’eau à 20/21°), barbecue et grande ballade jusqu’au bout de la plage. Forcément, l’histoire finit par … coups de soleil !

  Km au compteur :

Km du jour : 0

  

VENDREDI 3 AOUT 2012

20°/29° - Ciel bleu

 Après une matinée ballade et farniente, nous quittons ce petit bivouac que nous avons bien aimé pour rejoindre PARATY.

 PARATY__MIRIM__8_

  Nous allons nous promener dans le quartier du port avant de rejoindre notre bivouac, devant l’Eglise.

  PARATY__10_

 Le camping car des français Christine & Hervé est toujours là mais également un autre véhicule, du Québec, occupé par 2 jeunes français, Caro & Arno.

 Ce soir, ce sera donc une soirée à 7 ; nous passons un bon moment sympa.

 Km au compteur : 28 864

Km du jour : 19

  

SAMEDI 4 AOUT 2012

20°/29° - Ciel bleu

 Après un petit déjeuner face à la baie,

 PARATY__11_

  nous partons dépenser nos forces en montant au Fort d’où le paysage sur la baie est magnifique. De plus, le sentier qui y mène, dans une forêt, avec plein de bambous, est rafraîchissant ; la différence de température, lorsqu’on pénètre dans la forêt, est incroyable car le soleil chauffe déjà bien fort.

PARATY_VUE_DU_FORT__2_

De retour sur notre lieu de bivouac, après encore quelques conseils et bons plans de Caro & Arno qui terminent 2 années de voyage, nous quittons Paraty.

 Nous reprenons la visite de la côte ; il y a énormément de propriétés privées et donc assez peu d’accès à la mer.

 Le 1er village que nous trouvons est PLAYA GRANDE. Une seule petite route mène au port, en cul de sac. Tout se résume à un petit parking et un bar.

Un sentier escalade la colline et mène à une petite plage située de l’autre côté.

 Nous sommes samedi et il y a donc des touristes.

Par contre, dès le coucher du soleil, le village se vide, le bar ferme, et le parking devient bien calme.

  Nous y restons pour la nuit, face au port.

 Km au compteur : 28 884

Km du jour : 20

  

DIMANCHE 5 AOUT 2012

19° / 27° - Soleil

 Le matin le comité d’accueil attend les pêcheurs ….

 PLAYA_GRANDE

 Comme les possibilités de ballade sont plus que réduites, nous quittons le port après le petit déjeuner.

 Nous nous arrêtons peu de temps après, à TARITUBA, un autre petit port de pêche, réputé très tranquille. Or aujourd’hui, c’est l’effervescence car c’est le 3è et dernier jour du Festival de Musique.

 En attendant le commencement du programme, en début d’après-midi, nous déjeunons dans une petite gargote, sur la plage. Nous nous régalons d’une assiette de crevettes et calamars en sauce, avec bien-sûr du riz et des haricots, obligatoire au Brésil.

  En face de nous, 2 petites îles semblent poser pour la photo.

  TARITUBA

 Nous passons l’après-midi et la soirée à regarder le spectacle qui alterne entre morceaux de musique et danses folkloriques.

 Les musiciens ne sont pas tout jeune ; heureusement les danseurs le sont et sont plein d’entrain.

 TARITUBA_FESTIVAL_MUSIQUE__1_

 TARITUBA_FESTIVAL_MUSIQUE__4_ 

 Au moins ici on peut assister à un spectacle tranquillement, il y a très peu de monde.

Quelques stands de gâteaux et sandwichs typiques agrémentent la fête que nous ne pensions pas découvrir dans un si petit village.

 Km au compteur : 28 908

Km du jour : 24

  

LUNDI 6 AOUT 2012

19° / 27° - Soleil

 Ce matin le village a retrouvé son calme, tout le monde est parti et nous faisons de même.

 Nous continuons à longer la côte. Nous entrons dans la Sierra da Bocaïna : plage, forêt atlantique et montagne.

 Lorsque nous voyons le grand parc de Mambucaba, réservé aux employés de la centrale nucléaire, nous demandons aux policiers l’autorisation d’y pénétrer. Après quelques hésitations, ils nous donnent leur accord mais pour seulement un petit laps de temps. A l’intérieur, nous sommes de nouveau contrôlés et enregistrés, ça ne rigole pas.

 MAMBUCABA__2_

 L’endroit est superbe car situé le long d’une immense plage de sable fin. Nous allons y faire une grande promenade, déjeunons dans ce cadre de verdure, et ressortons.

 MAMBUCABA__1_

 Quelques km plus loin, nous bifurquons vers le village historique de MAMBUCABA. Encore un petit village où la vie semble se résumer aux 3/4 bars répartis sur la plage et les 2 rues du village où sont éparpillées quelques vieilles maisons autour de l’église du 16è siècle.  Nous hésitons à rester près de la plage de sable fin pour dormir mais inutile de dire qu’il n’y a pas internet, et nous décidons de continuer un peu la route car il est encore tôt.

 A force de rouler avec l’ordinateur sur les genoux, je finis par trouver une connexion wifi devant un parc, menant apparemment à un port privé. Nous nous stationnons et, moins de 15 mn après, nous voyons le camion des Hollandais s’arrêter près de nous. Cela fait 3 semaines que nous communiquions par e-mail pour essayer de nous retrouver car nous étions dans la même région ; avec des connexions rares, pas facile, d’autant qu’on ne sait jamais où l’on va s’arrêter. Le hasard fait mieux les choses que nous !

 Nous passons une bonne soirée ensemble et nous stationnons pour la nuit au bout de la petite rue en cul de sac qui longe le parc, bien au calme.

 Km au compteur : 28 954

Km du jour : 46

  

MARDI 7 AOUT 2012

20° / 29° - Soleil

 Matinée cool avec café tous les 4 au soleil, dans notre petit bout de rue, avec belles pelouses ; au programme : papotage …

 Puis nous revenons nous installer devant l’entrée du parc de BRACUHY pour capter la wifi. Loet vient nous voir et la journée tranquille tourne brusquement à la dérision. Il vient de s’apercevoir que notre roue de secours, superbement accrochée à l’arrière du camion depuis notre départ, n’a que 8 boulons alors que les roues du camion en ont 10. Cela fait donc 2 ans que nous n’avions rien remarqué ; il faut mieux en rire !

 Cela fait quand même un peu froid dans le dos quand on pense que nous avons traîné sur des pistes défoncées, loin de toute vie, sans roue de secours …

 Dans notre malheur, nous avons tout de même la chance d’avoir des jantes « made in Brésil ». Il nous reste à trouver si l’une aurait échappé à l’exportation et se trouverait sur le territoire brésilien. C’est notre nouveau défi !

 Nous attaquons les recherches sur internet. Le gardien du parc téléphone aussi à un vendeur de roues qui passe nous voir. Il va se renseigner et nous donner la réponse demain. Une histoire à suivre …

 Pour éviter que l’on ait une baisse de moral après cette mauvaise surprise, Gerda & Loet, toujours très gentils, arrivent avec une grosse boîte de glace de 2 L. Comme personne n’a de congélateur, nous sommes obligés de tout manger …

 BACUY__1_

 Km du jour : 0

 

MERCREDI 8 AOUT 2012

20° / 27 ° - Soleil puis nuageux en soirée

 Aujourd’hui, Fabien a 25 ans, cela ne nous rajeunit pas … Dommage, nous ne pouvons lui souhaiter son anniversaire que par e-mail ; les voyages au long court entraînent aussi des frustrations !

 Dans la matinée, Loet, qui voulait démonter une de ses roues, avec Jean-Marc, la prend sur la main et se retrouve avec un doigt écrasé et ouvert. Nous l’emmenons à la petite ville voisine, dans une structure de soins. Au bout d’une heure, après 8 points de suture, il en ressort, rassuré, rien n’est touché à l’intérieur. Il a en plus été soigné gratuitement !

 La mauvaise journée continue ; le type vient nous voir avec la réponse pour la roue : impossible d’en trouver une dans la région de Rio, il faut aller à Sao Paulo mais il n’a pas d’adresse à nous donner.

 Nous finissons la journée tranquille, en profitant de la wifi. Ce n’est pas le jour à tenter quelque chose, attendons demain !

 Km au compteur : 28 969

Km du jour : 15

 

JEUDI 9 AOUT 2012

20° / 30° - Soleil

 Nous disons au revoir à Gerda & Loet avant de quitter PORTO BRACUHY. Notre itinéraire est semblable pour encore un bout de temps, nous nous reverrons donc sûrement.

Aujourd’hui nous voulons avancer assez vite car nous souhaitons être chez Iveco, à Rio, demain pour acheter notre filtre à gasoil avant le week-end.

 Nous reprenons la BR 101 qui longe la mer et les criques. Sur un tronçon, tout est privatisé ; même la route d’accès à des petits villages est fermée par un grand portail.

 A l’heure du déjeuner, nous nous installons pique-niquer en bord de mer juste avant ITAGUAI ; un petit coin sympa, avec terrasse.

 JUSTE_AVANT_ITAGUAY__2_

 Dès que nous reprenons la route, les zones portuaires industrielles se succèdent, la campagne se fait plus rare et la route se transforme en une 4 voies. Nous ne sommes plus qu’à une petite centaine de km de Rio et cela se voit.

 Nous allons jusqu’à RECREIO DOS BANDEIRANTES, situé à 40 km de Rio, et nous stoppons là pour aujourd’hui.

Nous trouvons une petite plage avec un parking, juste avant l’entrée de la ville, à 1 km au sud du camping CCB.

 Nous pouvons admirer les surfeurs car ici il n’y a plus d’îles pour protéger la crique et les vagues déferlent avec force. Des panneaux de danger sont d’ailleurs installés sur la plage.

 Km au compteur : 29 132

Km du jour : 163

 

VENDREDI 10 AOUT 2012

 20°/30° - Soleil

 Nous commençons la matinée par une ballade sur la plage. Il y a une trentaine de surfeurs dont certains nous offrent un beau spectacle. 

 RECREIO_DOS_BANDEIRANTES__4_

 Puis nous nous décidons à rentrer dans Rio pour nous rendre chez Iveco, situé dans le nord. Les autoroutes et périphériques s’enchaînent, et malgré quelques erreurs, nous finissons par voir apparaître au loin la grande enseigne Iveco.

 A ce moment, nous voyons également une voiture de police démarrer en trombe de sous l’échangeur et rejoindre notre bretelle de sortie. Forcément, gagné, c’est pour nous ! Il nous fait ranger, nous demande nos papiers et nous dit que les camions sont interdits sur cette autoroute, qu’il s’agit d’un axe rouge. Nous le suivons sous l’échangeur où il nous demande les originaux de nos documents car nous ne donnons toujours que des copies. On lui donne, il les emmène à une autre voiture de police, revient, et nous fait un grand discours. Comme on ne comprend pas et qu’on ne répond pas, il nous dit qu’on pourrait au moins apprendre le portugais de base puisqu’on est dans le pays depuis plus d’un mois ! Notre seule réponse, ce n’est pas un camion mais un motorhome. Au bout d’un certain temps, il nous dit, bon, allez chez Iveco.

 Il ne nous reste que 700 m à parcourir mais c’est de l’autre côté de l’autoroute et forcément on n’arrive pas à trouver l’échangeur qui mène en face. On refait donc un tour de 6 km, en réempruntant l’autoroute mais apparemment cette fois, il ne nous a pas vu …

 Avec tout ça, il est 12H30 et le type de chez Iveco nous fait comprendre que c’est l’heure du déjeuner. Nous déjeunons donc dans leur cour et passons ensuite 2 H pour qu’ils nous changent notre filtre à gasoil et nous en vendent 2 autres. On ne voudrait pas être méchant, mais nous constatons partout un manque d’efficacité incroyable.

Quant à notre problème de roue de secours, cela est trop compliqué pour eux. Leur seule réponse est de nous donner le nom et le tél. du concessionnaire Iveco de Sao Paulo. Au moins, on ne regrette pas de ne pas savoir dire « merci pour votre aide ». 

 Nous repartons, direction le centre de Rio. Nous voulons aller nous stationner au Pain de Sucre, comme tous les voyageurs. Après avoir galéré dans la circulation, nous l’atteignons et réussissons à garer le camion à l’extrémité du parking. Nous sommes heureux d’être arrivés, même si la circulation est bien plus facile dans Rio qu’à Sao Paulo.

Le coin est super ; d’un côté le pain de sucre, de l’autre, vue sur le Cristo et devant la plage. Le tout est entouré par des bâtiments militaires garantissant une bonne sécurité.

RIO_PARKING_TELEPHERIQUE__1_

 

Par contre, nous sommes vendredi soir et apparemment le coin va plutôt être bruyant. Entre le groupe électrogène du marchand ambulant, les musiciens qui sont venus s’installer devant la mer, un groupe qui fête un anniversaire sur la plage, la trentaine de pêcheurs, il va falloir avoir le sommeil lourd !

 

 RIO_PARKING_TELEPHERIQUE__5_

 

Km au compteur : 29 225 

Km du jour : 93

  

Nous vous ferons découvrir, au plus vite, cette magnifique ville de Rio de Janeiro ; à bientôt ...

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité