Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 36 497
20 juillet 2012

BRESIL - IGUAZU ET PANTANAL

BRESIL – IGUAZU ET PANTANAL

 

Du 2  au 20 Juillet 2012

 

CARTE BRAZIL BLOG

 

LUNDI 2 JUILLET 2012

16° / 26° - Ciel bleu

 Après être sortis très rapidement du Paraguay, nous arrivons au poste de douane brésilien de FOZ DO IGUACU. Les 3/4 des automobilistes passent sans s’arrêter (nous apprendrons qu’il existe un droit de circuler librement dans un périmètre de 50 km autour des frontières). Quant à nous, nous essayons déjà de trouver une place pour stationner le camion puis nous nous rendons à une guitoune d’immigration où nous obtenons rapidement le visa d’entrée pour 90 jours. Nous devons aussi obtenir l’autorisation de transit des véhicules. Le grand bureau de la douane est vide et nous faisons 3 bureaux avant que quelqu’un vienne s’occuper de nous. Au bout d’une bonne demi-heure, nous obtenons nos documents et pouvons donc rentrer dans le 5è pays que nous nous apprêtons à visiter, le Brésil.

 Nous traversons la ville, d’ailleurs assez calme par rapport au côté paraguayen, et nous rendons directement aux chutes d’Iguaçu.

Nous nous installons au camping situé juste à côté de l’entrée du parc.

 Km au compteur : 25 395

Km du jour au Brésil : 26

  

MARDI 3 JUILLET 2012

16° / 26° - Soleil

 Nous nous rendons à pieds aux CHUTES D’IGUACU, une des plus belles merveilles naturelles du monde.

 La rivière Iguaçu dont le nom signifie grandes eaux en guarani, prend sa source au Brésil, grossit au cours de ses 1 320 km, avant de se jeter dans le rio Parana en formant 275 Cascades, avec un débit moyen de 1 400 m3 par seconde.

 Le parc a été inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité en 1986 afin de préserver une partie de cette magnifique forêt tropicale.

 Le départ s’effectue en autobus car les chutes se trouvent à 9 km de l’entrée du parc. Un sentier de 1, 2 km suit ensuite le bord de la falaise, dans la forêt, avec de nombreux belvédères.

 Nous voici au 1er belvédère et c’est un spectacle fabuleux qui s’offre à nos yeux.

 

IMG_4070

Nous restons scotchés à la barrière à admirer les chutes de toutes parts. Des dizaines de cascades se jettent dans le lit de la rivière tumultueuse.

 Le soleil nous accompagne et nous gratifie de plusieurs magnifiques arcs-en-ciel.

 IMG_4083

 Quelques coatis viennent quémander un grignotage. 

IMG_4056

 

 Nous avançons doucement sur le sentier, admiratifs. 

IMG_4088

 

Chaque nouveau point de vue nous rapproche un peu plus des chutes, jusqu’à l’arrivée au point d’orgue, la Gorge du Diable. 

IMG_4099

 

 Nous empruntons la passerelle qui mène au plus près de la gorge où nous sommes copieusement arrosés, comme il se doit ! L’eau se fracasse de ses 90 m de haut dans un vacarme assourdissant ; c’est extraordinaire ! 

IMG_4126

 

IMG_4115

 

IMG_4117

 

Nous restons à observer les hirondelles qui foncent dans les chutes en piaillant pour retrouver leurs nids cachés derrière ces masses d’eau. Mais comment font elles ? C’est incroyable ! 

IMG_4114

 

 IMG_0986

 Nous apercevons en face les passerelles des chutes situées en Argentine. Ce sera un nouveau spectacle, prévu pour demain.

Nous quittons le parc, enchantés par cette visite, et traversons la route pour nous rendre au parc des oiseaux.

 Il s’agit d’une immense volière où nous allons pouvoir admirer et photographier 

IMG_4135

 

IMG_4138

 

tous les plus beaux oiseaux, et même de près car l’on peut rentrer dans l’une des volières, celle des magnifiques perroquets.

 IMG_4164

 

 On y trouve également un espace reptiles  

IMG_1036

 

ainsi qu’une volière à papillons. 

IMG_4151

 

 Le site est très bien fait car il reproduit l’écosystème de chaque espèce.

 L’espace où vive les toucans est superbe.

 IMG_4143

 Après toutes ces merveilles, il est temps d’aller déjeuner. Nous testons notre 1er buffet brésilien ; crudités, légumes et surtout plein de viandes grillées.

 Souhaitant aller admirer demain les chutes argentines, nous devons repasser la frontière. Nous expliquons que ce n’est que pour 2 jours mais apparemment il faut faire tous les papiers comme pour une sortie définitive. Nous passons donc l’immigration et la douane brésilienne avant d’effectuer notre entrée en Argentine.

 Km au compteur : 25 417

Km du jour au Brésil : 22

  

LES CHUTES D’IGAZU COTE ARGENTINE

 Nous voici donc en Argentine pour peu de temps. Dès la frontière franchie, nous nous stationnons sur une aire de service YPF pour la nuit.

 Km au compteur : 25 419

Km du jour en Argentine : 2

 

MERCREDI 4 JUILLET 2012

16° / 20° / 25° - Couvert puis soleil

 Nous partons à la découverte des chutes mais cette fois du côté argentin.

 Les chutes d’Iguazu sont à cheval sur le Brésil et l’Argentine et il est intéressant de visiter les deux parties pour avoir une approche totale des lieux. Du côté brésilien, nous nous trouvons en face des chutes et avons donc une vue d’ensemble ; par contre, du côté argentin, nous pouvons les approcher de très près. Et puis c’est tellement beau, que 2 fois, ce n’est pas de trop !

Nous voici devant une merveille de la nature : 200 chutes se déversent ici sur 2.7 km de long. Le Rio Iguaçu bute sur une abrupte faille géologique et devient ces fameuses chutes de 90 m de haut.

 Le site est très grand mais nous n’allons pas ménager nos efforts et avons bien l’intention de faire tous les sentiers, toutes les passerelles sur plusieurs km afin de profiter de tous les points de vue de ce site spectaculaire.

 Nous attaquons par le circuit inférieur. Nous avons les chutes au-dessus de la tête, c’est superbe. 

CHUTES IGAZU ARGENTINE (16)

 

 Nous enchaînons par le circuit supérieur et cette fois, nous sommes à la hauteur des chutes et voyons les tonnes d’eau dévaler la falaise en mille éclaboussures. 

CHUTES IGAZU ARGENTINE (24)

 

CHUTES IGAZU ARGENTINE (31)

 A l’heure du déjeuner, nous empruntons le petit train qui mène à l’attraction majeure, la Gorge du diable. Il n’y a pas grand monde, comparé au matin. Nous grignotons nos sandwichs en chemin. Le parcours piéton qui y mène est assez long et emprunte d’immenses passerelles qui surplombent la rivière. Pas de cascades, c’est le calme avant la tempête et encore une fois, c’est très beau.

 Et puis l’apothéose arrive, nous sommes face à la Gorge du diable et le diable est très en colère. Il gronde et nous voyons sa fureur de très près car la passerelle se trouve au niveau de la faille, au dessus du gouffre, en plein dans les embruns. C’est spectaculaire.    

CHUTES IGAZU ARGENTINE (38)

  

Le fond du gouffre est invisible ; la nuée blanche, formée par la force de l’eau qui tombe, monte vers le ciel. 

CHUTES IGAZU ARGENTINE (49)

 

 Le bruit est assourdissant, on ne s’entend pas parler ; de toutes façons, nous ne parlons pas, nous sommes bouche bée. Le spectacle est grandiose et sauvage.

On reste là, à se remplir les yeux. Je regarde pour deux en pensant à Gaétane qui rêve de voir ces chutes depuis des années. Nous serons donc obligés de revenir avec elle ! On prend aussi des photos, et encore des photos, et encore un petit bout de film …

Un dernier plaisir des yeux, un panoramique de nos amis Chantal et François. 

DSC04182

 

Nous nous décidons à retourner vers le train qui nous ramène à la sortie.

Une journée grandiose, au cœur d’une exubérante végétation tropicale ; encore une merveille que nous avons eu la chance d’admirer et en plus sous le soleil, même si par moment il était voilé. La région est très pluvieuse et nous sommes heureux d’avoir pu découvrir les chutes des 2 côtés sous le soleil.

 De retour au camion, nous partons à la recherche de wifi dans la ville de PUERTO IGUAZU. Nous en trouvons près d’un centre commercial tout neuf mais cela fonctionne très mal. Nous y restons pour bivouaquer après que le gardien nous ait quand même dit que c’était privé mais qu’il nous autorisait à rester juste pour une nuit. 

Km au compteur : 25 466

Km du jour (en Argentine) : 47

 

 JEUDI 5 JUILLET 2012

18° / 23° - Couvert

 Nous partons directement à la frontière et quittons l’Argentine.

 Entre les 2 frontières, se trouve un magnifique centre commercial Duty Free ultra moderne (les photos y sont interdites !). Il n’y a que quelques magasins, chacun spécialisé : alcool et cigarettes, jouets, électronique, vêtements de marque, parfums. Nous y faisons des provisions car les prix y sont très intéressants. Nous achetons également un GPS routier Garmin, avec les cartes Mercosur, pour 100 €.

Nous nous rendons ensuite à la frontière brésilienne où nous refaisons nos papiers d’entrée dans ce pays.

 Nous voici donc de nouveau à FOZ DO IGUACU. Grâce à notre nouveau GPS, nous trouvons facilement la banque HSBC située Avenida Brazil.

Nous faisons ensuite nos courses dans le grand supermarché BIG, bien achalandé, avant de prendre la route vers le nord, direction le Pantanal.

 La journée étant déjà bien entamée, nous n’allons pas très loin et bivouaquons dans les environs de MISSAL, au Terminal Touristico Balneario Ipiranga situé en bordure de route. C’est un immense parc aménagé au bord d’un lac avec plein de barbecues, des tonnelles, l’eau, l’électricité et une plage. A cette saison, le parc est désert et gratuit. Nous nous y installons, avec vue imprenable sur le lac.

 

BALNEARIO IPIRANGA (2)

 Jean-Marc y prend son 1er cours de portugais en essayant de discuter avec des pêcheurs. Maintenant que nous commencions à comprendre un peu l’espagnol, il va falloir se mettre au portugais. Cela va être plus dur car il y a beaucoup moins de similitudes avec le français. C’est assez étonnant, mais les brésiliens ne semblent pas parler espagnol, pourtant la langue commune à l’Amérique du Sud.

 Km au compteur à la sortie d’Argentine : 25 470

Km du jour (en Argentine) : 4

 

Km au compteur : 25 546

Km du jour au Brésil : 76

 

 VENDREDI 6 JUILLET 2012

16° / 22° - Pluie

 A peine partie, il est vrai assez tard, la pluie se met à tomber et durera pour ainsi dire toute la journée.

 Nous traversons une campagne  assez riche, avec des villages aux belles maisons modernes. Tout y est propre, nickel et cela nous fait un peu penser à l’Allemagne. La population est d’ailleurs plutôt de style européen.

 Nous nous arrêtons à l’heure du déjeuner à SANTA HELENA pour essayer d’y trouver de la wifi mais cela fonctionne très mal.

 A la sortie de la ville, nous captons un réseau alors que nous longeons le Balnéario. Nous nous y installons afin de travailler sur le blog et diffuser la partie Paraguay. Cela nous prend tout l’après-midi et même la soirée jusqu’à 23 H.

 Au moment où nous allions bouger pour quitter le bord de route et rentrer dans le parc, le gardien du centre sportif municipal situé juste à côté, nous interpelle et nous dit de rentrer dans le centre où nous serons plus tranquille.

Nous y passons donc la nuit.

 Km au compteur : 25 607

Km du jour  : 61

  

SAMEDI 7 JUILLET 2012

10° / 14 ° - Couvert – Brouillard humide

 Nous partons pour une grande journée de route.

 Nous commençons par une petite route agréable qui longe le fleuve Parana ; plusieurs Balnéario sont situés sur le bord de la route mais cette fois nous ne nous arrêtons pas. Le paysage est vallonné et agréable.

 Puis nous rejoignons la nationale à MERCEDES, et rentrons dans la zone des grandes estancias, qui ici s’appellent Fazenda. C’est une alternance de champs céréaliers immenses et d’élevage ; un peu monotone.

A GUAIRA, nous traversons le fleuve Parana dont la largeur est de 3,5 km ! Assez impressionnant 

 A ELDORADO, nous bifurquons de nouveau sur une petite route en direction de Ponta Pora.

 En fin de journée, Jean-Marc n’ayant pas envie de dormir sur le parking d’une station service, décide de demander l’hospitalité dans une Fazenda. Nous nous arrêtons au hasard dans l’une située assez près de la route, dans les environs d’AMAMBAI. L’homme semble assez surpris mais accepte que nous nous stationnions sur son terrain pour la nuit. Nous sommes samedi soir et personne ne travaille sur cette fazenda spécialisée apparemment dans la production de céréales. Nous y sommes donc très au calme. 

BIVOUAC FAZENDA (2)

 

Km au compteur : 25 971

Km du jour  : 364

 

 DIMANCHE 8 JUILLET 2012

 2° / 10° / 19° - Soleil

 Nous nous réveillons avec le ciel bleu mais il fait froid. La température ne remontera d’ailleurs qu’à partir de midi.

 Nous repartons pour une nouvelle journée de route ; le Pantanal est loin …

 La route est toujours bordée d’immenses champs de maïs à perte de vue.

Nous traversons une ville assez grande, PONTA PORA, mais on croirait une ville morte ; aucune activité, tout est fermé, personne dehors ; peut-être parce que nous sommes dimanche matin.

 Nous poursuivons la route plein nord puis bifurquons sur la piste qui mène à GUIA LOPES DA LAGUNA. C’est une belle piste de terre rouge, très roulante.

PISTE VERS GUIA LOPES DA LAGUNA (2)

 

En plus le paysage change ; c’est vallonné, verdoyant et nous y voyons plein d’oiseaux avec une houppette. 

 IMG_4536

 Nous atteignons notre destination du jour, BONITO, ville située en lisière sud du Pantanal, en fin d’après-midi. Nous passons dans une agence pour réserver la visite d’une grotte pour demain, puisque ici tout se fait par agence.

 Nous cherchons ensuite un endroit pour bivouaquer mais ne trouvons rien d’intéressant et finissons sur une grande esplanade, sorte de parking, entièrement vide, tout près du centre ville.

 Km au compteur : 26 317

Km du jour : 346 

 

LUNDI 9 JUILLET 2012

9° / 24° - Soleil

Nous partons faire en tour en ville. BONITO est une petite ville très touristique et jolie (forcément puisque bonito signifie joli). Les 3/4 des commerces sont des restaurants ou des agences de voyages. En cette période d’hiver, la ville est néanmoins plutôt tranquille.

 La place principale est originale, avec son bassin où trônent 2 énormes poissons, et ses gros arbres.

 

 

BONITO VILLE (2)

BONITO VILLE (4)

 

 C’est une destination réputée pour ses activités sportives nautiques ainsi que pour ses paysages de cascades, ses grottes et ses rivières cristallines. La pureté de ses eaux provient de sa grande teneur en calcaire qui fait fonction de filtre naturel.

 De retour au camion, nous y trouvons des admirateurs en train de faire des photos. Nous discutons avec cette famille qui parle anglais et qui est fort sympathique. Ce sont eux aussi des touristes puisqu’ils vivent à Sao Paulo ; le mois de Juillet est la période de vacances au Brésil, même si les grandes vacances sont en Décembre et Janvier, c’est-à-dire en été.

Nous partons pour la Grotte du Lago Azul, notre réservation étant pour 13 H. Elle est située au bout d’une piste de 18 km qui s’enfonce dans la Sierra de Bodoquena.

 Cachée au milieu d’une nature magnifique, c’est l’une des grottes inondées les plus grandes du Brésil. 

BONITO GROTTE DU LAGO AZUL (2)

 Au fond de cette grotte aux parois calcaires blanches, se trouve un lac transparent, de 100 m de large sur 70 m de profondeur. Il est d’un bleu métallique extraordinaire et fait penser à un miroir bleuté. De belles stalactites et stalagmites décorent l’ensemble.

BONITO GROTTE DU LAGO AZUL (3)

 

Au retour, nous allons directement nous installer au Camping Rio Formoso, tout à côté du Balneario municipal. C’est un beau parc, très bien aménagé, avec barbecue et évier sous petit abri, très propre. 

Un sentier privé part du fond du camping et nous donne accès au Rio Formosa. Un ponton en bois permet de descendre dans la rivière pour s’y baigner. Une mignonne petite cascade donne vie à l’ensemble. L’eau y est trop fraîche à mon goût mais JM décide de s’y baigner demain, quand le soleil sera plus haut dans le ciel. Il est vrai que la couleur de l’eau donne envie d’y plonger. 

BONITO RIO FORMOSO (2)

BONITO RIO FORMOSO (4)

 

Km au compteur : 26 367

Km du jour : 50

 

 

MARDI 10 JUILLET 2012

 15° / 31° - Ciel bleu

 Le programme de la journée devait être composé d’un peu de bricolage, d’une baignade dans la rivière et d’un barbecue avant de reprendre la route.

 Comme d’habitude, impossible de respecter un programme ! Un peu avant 10 H, la machine à laver s’arrête de tourner et affiche une erreur qui signifie « problème de pompage ». J’appelle le chef bricoleur et nous commençons à vérifier si un tuyau n’est pas obstrué. Rien. Nous vidons un placard pour atteindre le tuyau derrière la machine mais là non plus, pas de problème. Nous n’avons pas le choix, il faut sortir la machine qui est encastrée sous le meuble bureau et donc pour cela vider puis démonter tout le coin bureau.

 Nous faisons quand même le barbecue et déjeunons pour prendre des forces …

 Une fois tout démonté et le boîtier de la pompe sorti de la machine, nous constatons qu’il a l’air tout neuf ; difficile de croire qu’il puisse être endommagé. En le regardant, JM lit les caractéristiques techniques et cela lui fait l’étincelle.

 Le Brésil, normalement équipé en 110 V., propose maintenant le 220 V dans certains endroits, dont le camping où nous sommes, mais la fréquence est de 50 Hertz (ce que nous avons appris au cours de la visite du barrage) et non pas de 60. Il se pourrait donc que le moteur de la machine ait accepté de fonctionner avec 50 Hertz mais pas la pompe. Pour le vérifier, il ne nous reste qu’à mettre le groupe électrogène en route et utiliser notre propre 220 V ; et la pompe fonctionne !!!!

Voilà comment nous avons transformé une journée sympa en galère.

 C’est en fait une leçon de plus ; on ne devient pas globe trotter du premier coup …

 A 16 H, tout est remis en place ; nous n’avons plus qu’à rester une journée de plus au camping. Nous y sommes très bien et ne sommes pas dérangés par les voisins car il n’y a personne.

 Km au compteur :

Km du jour : 0

 

  MERCREDI 11 JUILLET 2012

18° / 26° - Couvert et éclaircies

 Ce matin le ciel est tout couvert ; du coup JM ne veut pas aller se baigner à la rivière.

 Dans la matinée, nous entendons un cri rauque ; ce sont 2 beaux aras bleus. Ils vont s’agripper sur la guitoune du camping et attaquent le bois à grand coup de bec.

BONITO CAMPING RIO FORMOSO (2)

 

Nous approchons sans que cela les dérange ; ils ne sont pas farouches.

Nous en avons d’ailleurs la preuve un peu plus tard, quand ils arrivent sur le camion et s’installent sur le parebranches, alors que nous sommes dehors.

BONITO CAMPING RIO FORMOSO (5)

 Ils restent là un bon moment bien que l’on tape sur le camion pour les faire partir car nous craignons leurs coups de bec sur la cellule. 

 BONITO CAMPING RIO FORMOSO (8) 

 

Il y en a même un qui vient me faire coucou au lanterneau. 

  BONITO CAMPING RIO FORMOSO (6)

 Nous quittons le camping de BONITO à 13 H et prenons, d’après notre carte, une piste qui doit nous mener à BODOQUENA. En fait c’est devenu une belle route neuve, goudronnée, sauf un tout petit tronçon.

 Nous poursuivons par la route jusqu’à MIRANDA où nous trouvons une banque HSBC le long de la place principale ainsi qu’un supermarché un peu plus loin. Ici les prix sont bien différents ; Bonito est réputé pour être cher, apparemment c’est vrai car les fruits et légumes y coûtaient le double d’ici. Nous revenons sur la place principale pour y passer la nuit et capter la wifi. C’est mignon mais cela risque d’être un peu bruyant.

 Effectivement, nous avons eu droit à des cris et des pétards car il y avait apparemment un match de foot. Ensuite la nuit a été calme, jusqu’au bruit de circulation du matin à 7 H.

 Km au compteur : 26 508

Km du jour : 141

 

 JEUDI 12 JUILLET 2012

18° / 26° - soleil et nuages

 Nous quittons MIRANDA par la nationale, direction le PANTANAL, le plus grand marais du Brésil et parait-il, la plus belle réserve naturelle d’animaux du pays.

 C’est une grande plaine traversée par de nombreuses rivières (le Rio Paraguay et ses affluents).

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (5)

 Entre Novembre et Avril, les pluies abondantes des hauts plateaux gonflent les cours d’eau qui inondent plus de la moitié des terres qui sont alors sous 2 ou 3 m d’eau. Le Pantanal devient ainsi un immense territoire d’étangs et de marécages où les poissons viennent pondre à l’abri et les oiseaux migrateurs se regrouper.

  PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (3)

  A la saison sèche, comme actuellement, seuls quelques points d’eau subsistent où se concentrent les poissons et des centaines d’oiseaux.

 Après une petite centaine de km, nous atteignons l’embranchement de la piste « Estrada Parque do Pantanal ». C’est une piste qui rentre au cœur du Pantanal et qui est réputée pour ses innombrables ponts en bois, un tout les km maximum.

 Par chance, les ponts acceptent nos 11 tonnes puisque chacun d’eux comporte un panneau 15 T. D’ailleurs, il y a souvent une déviation en terre pour éviter le pont qui n’inspire pas toujours confiance et, comme nous sommes en saison sèche, pas de problème pour l’emprunter.

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (7)

Nous sommes prêts pour l’aventure.

 Dès l’entrée sur la piste, nous voyons des tas d’oiseaux

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (25)

 

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (9)

 

et dès le 3è pont, nous apercevons une biche qui boit dans un étang. Dommage, elle s’enfuit très vite. Elle est cachée dans les buissons et nous n’apercevons plus que son dos. Elle doit attendre notre départ pour bouger, ce que nous faisons très vite car nous sommes attaqués par des dizaines de moustiques.

Nous remontons vite fait dans la cellule nous couvrir de protection anti-moustiques et tuer tous ceux qui nous ont suivis. Le ton est donné !

 Ce sera un festival d’animaux tout le long de la piste avec des centaines d’oiseaux, des plus petits aux gros rapaces,

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (32)

de très gros oiseaux d’eau, des cigognes, hérons, canards

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (57)

 

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (70)

 dont le plus célèbre est le tuiuiu, oiseau symbole du Pantanal, grand échassier muni d’un large bec pour écumer le fonds des marais

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (41)

 des loutres géantes,

  PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (30)

 des capybaras, le plus grand rongeur du monde 

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (22)

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (36)

  … sans oublier les vols de perruches et l’apparition de Toucans.

 Le clou du spectacle sera peut être les centaines de jacaré (Caiman yacare, Jacaré en Portuguais, est un reptile, genre Caiman, de la famille des alligatoridés, vivant en Amérique du Sud) qui se prélassent au bord des étangs.

  PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (8)

 

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (20)

 Nous avons aussi la chance de tomber sur un authentique camp de cow-boys.

Ils sont 7 ou 8 Tropéros (personne qui mène un troupeau entre 2 fazendas) et emmènent un énorme troupeau de bovins vers différentes fermes.

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (13)

Certains sont en train de ranger les cantines en bois et les malles en cuir, pendant que d’autres surveillent le troupeau à cheval. Ils n’ont pas le pistolet à la ceinture mais une machette et un couteau.

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (14)

Nous avons bien aimé cette rencontre inattendue.

 Après une soixantaine de km, nous arrivons à une bifurcation. La piste de gauche continue vers Porto de Manga, où se situe le passage par bac, et va ensuite à Corumba, à la frontière bolivienne. Comme nous ne souhaitons pas y aller, nous prenons celle de droite sur quelques km et nous stoppons, au pont N° 80, près d’une fazenda pour bivouaquer.

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (42)

 

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (43)

 

           2 toucans viennent se percher dans les arbres devant nous !

 

MIRANDA BIVOUAC (1)

MIRANDA BIVOUAC (4)

 Nous assistons à un beau coucher de soleil

  PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (45)

 puis rentrons bien vite nous enfermer dans le camion car les bestioles sont déjà de sortie. Malgré les moustiquaires, nous sommes envahis par les moustiques, les papillotes et des grosses bêtes de la taille d’un taon. Nous finissons par tout fermer et transpirer en écoutant les bruits nocturnes. Nous sommes dans le Pantanal pour ses animaux, nous les avons ….

 Km au compteur : 26 668

Km du jour : 160

  

VENDREDI 13 JUILLET 2012

12° / 25° - Ciel bleu

 Nous partons dès 7H45 et reprenons la piste d’hier en sens inverse puisque nous ne souhaitons pas poursuivre vers la Bolivie. Nous pensons qu’en partant tôt, les animaux seront de sortie. Après quelques km, nous sommes stoppés par des homo sapiens qui ont démonté le pont pour changer la plus pourrie des 5 poutres qui soutiennent le pont.

 C’est un trou béant et, à cet endroit, aucune possibilité de contournement. Nous devons donc patienter pendant presque 2 H, le temps que les 4 hommes installent la poutre de 8 m de long, sans l’aide d’aucune machine. 

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (49)

Quand on dit qu’il n’est pas possible d’établir un programme !

 Nous continuons la piste au ralenti en scrutant ses abords à la recherche d’animaux.

Nous avons la chance d’apercevoir une biche et son faon et ensuite d’assister à un spectacle aquatique présenté par 3 loutres. Elles sont très bruyantes et remuent beaucoup d’eau. L’une d’elle vient manger son poisson face à nous, pour notre plus grand plaisir.

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (62)

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (68)

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (66)

 Comme hier, nous voyons énormément de gros oiseaux

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (77)

et de jacarés près des points d’eau.

  PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (19)

 Nous croisons également un troupeau de chevaux emmené par un tropéro. 

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (75)

 

Pour le déjeuner, nous pique-niquons dans une prairie et avons la visite de la police forestière. Deux hommes sympathiques nous mettent en garde contre l’éventuelle présence de jaguars. Leur maître mot, restez vigilant.

 Peu de temps après, c’est un nouvel obstacle qui se présente sur notre parcours. Les centaines de vaches qui se reposaient hier lors de notre passage, ont aujourd’hui décidé de faire la route avec nous. L’un des tropéros, sur sa monture, nous fraye un passage pour remonter le troupeau.

 PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (82)

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (85)

PISTE ESTRADA PARQUE DO PANTANAL (86)

 Nous nous arrêtons à la Pousada (lodge écologique) Santa Clara citée par plusieurs voyageurs pour voir si nous pourrions faire une excursion en barque. L’accueil n’est pas super mais nous décidons néanmoins de passer une journée pour 220 Rls pour nous deux, avec 2 excursions. Nous partons pour nous installer au camping. Il est situé à bien 600 m de la pousada, au bord de la rivière, mais n’a rien de mignon. Autant la pousada est bien aménagée, agréable, autant ici il n’y a rien. En discutant et disant qu’ici il n’y aura pas la wifi, nous apprenons que de toute façon la wifi est facturée à l’heure à la pousada si on ne prend pas le forfait tout compris. C’est vraiment très mesquin. L’endroit ne nous plait pas et nous décidons finalement de partir. Nous n’avons pas apprécié l’accueil où l’on sentait, qu’à part vendre son forfait de 3 jours à 350 Rls par personne, la propriétaire n’était pas intéressée.

 Comme nous atteignons la fin de la piste à 17 H, nous décidons de rester près de nos anges gardiens, le poste de police forestier, pour la nuit.

 Km au compteur : 26 731

Km du jour : 63

 

SAMEDI 14 JUILLET 2012

 15° / 25° - Ciel bleu

 Nous repartons par la nationale vers Miranda. La route est bordée principalement de marécages et de forêts. Nous avons la chance de voir un beau cerf, majestueux, au beau milieu d’une prairie. Dommage, on roule quand même assez vite et cela ne dure que quelques instants.

 Nous nous arrêtons à l’entrée de la ville de MIRANDA au posto (station service). Il y a la wifi et nous restons stationnés tout près tout l’après-midi.

 Le soir, nous nous rendons à la fête foraine toute proche. Il y a surtout énormément de stands de restauration et de boissons alcoolisées.

 Un espace est réservé aux manèges ; ils sont vraiment d’un autre temps et ressemblent à ceux de notre enfance. 

 MIRANDA FETE FORRAINE (1)

MIRANDA FETE FORRAINE (2)

 

Pour la nuit, nous allons nous installer dans une petite rue pavillonnaire, au calme.

 

Km au compteur : 26 844 

Km du jour : 113

 

 

DIMANCHE 15 JUILLET 2012

 16° / 26° - Ciel bleu

 Nous nous arrêtons, à la sortie de MIRANDA, au Ranch Mandovi, à l’agence « Explore Pantanal ». Nous souhaitons toujours faire une excursion bateau pour découvrir également le Pantanal du côté rivière. Myriam nous accueille avec une grande gentillesse. Malheureusement, les tours organisés en bateau ont lieu d’où nous venons, à une centaine de km. Il n’y a rien sur Miranda. Pour éviter que nous retournions sur nos pas, Myriam nous donne les coordonnées d’une Pousada qui propose des excursions et qui se trouve un peu plus loin sur notre route.

Nous avons beaucoup apprécié son accueil, sa gentillesse, ses conseils, alors qu’elle n’avait rien à y gagner. Quelle différence avec Mme Picsou de la Pousada Santa Clara. Nous regrettons juste de ne pas l’avoir connue avant d’aller sur la piste Extrada Parque. Pour information, son agence est située au km 554, à la sortie de Miranda, en allant sur Campo Grande. (www.explorepantanal.com)

 Entre autre, elle nous apprend que le Pantanal est entièrement divisé en parcelles appartenant à des Fazendas et qu’il est donc impossible d’y trouver des zones sans clôture puisque tout le territoire est occupé par des animaux. Bien dommage …

 Nous reprenons la nationale en direction de Aquidauana. 3,5 km avant l’embranchement pour cette ville, nous prenons la piste qui mène à la Pousada Pequi que nous atteignons au bout de 35 km.

 C’est une belle propriété, bien aménagée. Des touristes brésiliens qui parlent anglais jouent gentiment les traducteurs pour que nous comprenions quels sont les services proposés. Nous décidons de rester et de passer 1 ou 2 jours. 

 AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (11)

 Nous prenons notre déjeuner sur place ; un très bon buffet de plats brésiliens dont des salades (l’une est un mélange de bananes cuites et de fleur de manioc), des morceaux de poissons blancs en sauce, du porc grillé. Nous goûtons au fromage brésilien qui se mange avec des oranges confites et finissons par du riz sucré. Tout est vraiment délicieux.

 Nous faisons ensuite le tour de la propriété et nous voyons énormément d’oiseaux dont beaucoup d’Aracari, un oiseau noir au bec jaune. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (7)

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (13)

 A 15 H, nous partons tous pour une ballade en bateau sur la rivière Aquidauana, qui se jette dans la rivière Miranda avant de rejoindre le fleuve Paraguay. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (26)

 

 Nous voyons quelques beaux caïmans et gros oiseaux. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (14)

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (28)

  

Nous apprenons que lors de la crue de la rivière, entre Décembre et Mai, l’eau monte en moyenne de 4 m. Or cette année, elle est montée de 9 m., inondant toute la région dont les villes alentours.

 Nous rejoignons le camion installé au camping situé au bord de la rivière. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (31)

 

  Le soleil se couche et des dizaines de moustiques nous suivent à l’intérieur de la cellule. La tapette ne chôme pas !

 Km au compteur : 26 958

 Km du jour : 114

  

LUNDI 16 JUILLET 2012

 14° / 20° - Nuageux

 Ce matin nous avons rendez-vous à 8 H pour une partie de pêche aux piranhas.

 Nous sommes dans la barque avec Roberta, une jeune fille de Rio qui parle anglais et un vrai pêcheur. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (34)

 Nous nourrissons plus les poissons que nous n’en capturons mais c’est sympa. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (36)

  Ceux que nous attrapons serviront à nourrir un caîman qui connaît la barque et qui attend son repas. Dommage, il y a un peu de vent et pas de soleil ; du coup, il ne fait pas chaud à ne pas bouger. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (39)

 Nous prenons notre déjeuner à la Pousada, de nouveau très bon.

 La famille a recueilli un perroquet qui avait été blessé ; lui aussi se met à table, près de sa protectrice.

 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (44)

 A 15 H 30, départ pour l’excursion « safari photos » qui doit se terminer à la nuit. Nous nous habillons donc chaudement car il s’agit d’une voiture ouverte.

 ous voyons tout d’abord une biche puis nous tombons sur un groupe de perroquets bleus ; superbe envol. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (47)

 Nous allons voir des jacarés. Ils sont habitués à voir des touristes tous les jours et viennent manger la viande apportée. Nous pouvons les approcher tout près mais sans jamais passer à la portée de leur mâchoire ! 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (51)

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (55)

 En chemin, nous voyons également un tatou 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (43)

 et un fourmilier géant ou tamanoir. Il possède une épaisse fourrure noire, blanche et brune. Il n'a pas de dents, mais une grande langue qui lui permet de capturer ses proies. Il se nourrit principalement de fourmis et de termites (il peut en avaler jusqu'à 30000 par jour !), mais apprécie également les fruits et plantes tropicales en complément. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (17)

 Nous voyons aussi un très beau Tuiuiu, près d’un point d’eau, qui s’envole à notre approche. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (60)

 

 Le chauffeur essaie de le suivre pour que nous puissions l’admirer et s’enlise dans un marais. Après plusieurs tentatives pour s’en sortir, il capitule et attend l’aide du tracteur de la pousada.

 Nous avions déjà bien froid mais avec la tombée de la nuit et l’humidité, nous sommes transis ; pourtant il fait 13°.

 Nous patientons une bonne heure avant d’en sortir et de continuer la ballade nocturne qui nous permettra de voir un gros fourmillier, des capybaras et un petit cerf. 

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (63)

 Km au compteur :

 Km du jour : 0

 

 MARDI 17 JUILLET 2012

 12° / 19° - Nuages et éclaicies

 Nous quittons la Pousada Pequi sous un ciel un peu couvert et un vent bien frais. Nous y avons passé 2 jours sympa, bien au calme. Nous y avons vu des animaux mais il faut bien constater que le Pantanal n’en regorge plus. Il est bien habité, même si c’est par des troupeaux, et pour créer les pâturages, la déforestation a considérablement réduit le territoire des animaux sauvages.

Les animaux viennent nous faire un dernier coucou sur les 35 km de piste entre la Pousada et la nationale ; on y croise un gros fourmilier, un couple d’aras bleus, des rapaces et de beaux oiseaux colorés.  

AQUIDAUANA POUSADA PEQUI (4)

 Nous reprenons la nationale, toujours dans cette région du Mato Grosso qui signifie « grande broussaille ». On y trouve d’interminables plaines à la végétation de savane ou de grandes plaines cultivées, principalement du maïs ou du soja.

 Nous arrivons dans l’après midi à CAMPO GRANDE, la capitale du Mata Grosso. Nous allons directement à l’office du tourisme ; avec un plan de ville, tout sera plus simple. La jeune fille nous indique que nous pouvons dormir devant le grand parc de la ville sans aucun problème.

 Nous allons nous installer au Parque das Nacoes Indigenas, situé à l’est de la ville. C’est un beau quartier, le long du parc, avec en plus une caserne militaire. Effectivement, nous y serons en sécurité.

 Km au compteur : 27 153

 Km du jour : 195

 

MERCREDI 18 JUILLET 2012

8° / 20° - Ciel bleu

 Au réveil, nous sentons la fraîcheur et, équipés d’un pull, nous partons faire une ballade dans le parc. Le ciel est d’un bleu limpide et au soleil il fait très bon.

 Il est immense et très bien entretenu.

 CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (2)

 Nous y faisons une bonne marche, agréable, et voyons des animaux bizarres.

 CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (1)

 CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (3)

Au retour, un couple de perroquets qui piaille dans le haut d’un arbre, nous fait lever la tête. 

CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (5)

 Nous découvrons qu’il y a également le bureau de la Fondation du Tourisme à l’une des entrées du parc. Nous nous y rendons car nous avons vu qu’il y a un réseau wifi sur le parc mais nous n’avons pas réussi à nous connecter. A l’accueil, on nous remet un sac avec de la documentation sur le Mato Grosso et on nous appelle un monsieur qui parle français, c’est formidable. Très gentiment, cet homme nous inscrit sur le réseau wifi du parc et nous indique tout ce que nous pouvons voir en ville. Nous sommes vraiment très bien accueillis et si nous le souhaitons, nous pouvons rester au sein de l’établissement pour profiter des facilités.

 De retour au camion nous nous mettons sur internet pour chercher des fabricants de motorhomes. Le responsable du tourisme revient nous voir avec un nouveau sac comprenant un beau livre en français sur les états centraux du Brésil et un en anglais sur le Mato Grosso. Il nous laisse aussi ses coordonnées au cas où nous aurions besoin d’aide. C’est vraiment super cette gentillesse.

 Nous repartons ensuite dans le parc visiter le Musée Dom Bosco.

Le Guide du Routard, toujours en retard d’un métro, le décrivait comme vieillot et poussiéreux.

 En fait, c’est maintenant un beau bâtiment ultra moderne qui présente une étonnante collection

 CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (18)

 d’objets traditionnels indiens (coiffes, lances, instruments de musique),

 CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (12)

CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (13)

 d’animaux empaillés du Pantanal, d’insectes et de papillons.

 CAMPO GRANDE PARC NATIONS INDIGENES (8)

 Tout est superbement présenté, avec beaucoup de goût et d’originalité.

Nous y passons un moment intéressant.

 Nous partons ensuite faire un tour en ville. Nous galérons un peu pour nous stationner, comme d’habitude dans les grandes villes. C’est très commerçant et animé. Nous faisons un tour à la halle des artisans puis nous voyons notre 1er marché brésilien. Il semble que ce soit assez rare ; c’est plutôt le royaume des supermarchés et grands centres commerciaux. Le marché est moderne et composé de beaux stands où l’on trouve principalement des épices, des herbes pour le teréré, des produits en cuir et un peu de commerces alimentaires.

 Sur les conseils du responsable du tourisme, nous allons ensuite à la « Feria Central », lieu où sont rassemblés plein de petits stands d’artisanat, de bijoux, de vêtements mais aussi beaucoup de restaurants alignés sous de grands hangars. Nous en faisons le tour avant de nous arrêter à l’un des restaurants.

 Pour la nuit, nous retournons dormir le long du parc, comme hier.

 Km au compteur : 27 173

Km du jour : 20

  

JEUDI 19 JUILLET 2012

9° / 20° - Ciel bleu

 Ce matin nous partons en direction de Très Lagoas, une ville située à environ 350 km.

 Nous allons un peu modifier notre programme pour prendre en compte 2 nouveaux paramètres. D’abord, la bonne nouvelle : Laure vient nous rejoindre pour une dizaine de jours à Rio à la mi-Août ; puis, la mauvaise, l’une des batteries ne fonctionne plus et, si nous ne roulons pas, nous sommes obligés de mettre le groupe électrogène en route pour avoir de l’électricité pour le frigo. Il a beau être insonorisé et encastré, il n’est pas très discret. Nous voudrions donc nous équiper de panneaux solaires. Or, d’après nos recherches, c’est à Sao Paulo que nous aurions le plus de chance d’en trouver.

Puisque nous avons du temps en attendant l’arrivée de Laure, nous allons y aller d’abord, et rejoindrons Rio ensuite.

 Plusieurs jours de route nous attendent donc, Sao Paulo étant à plus de 1 000 km et notre moyenne n’est que de 60 km/h car les routes sont plutôt rapiécées et encombrées de camions.

 Le tronçon d’aujourd’hui ne comporte que 2 petites villes sur plus de 300 km. Nous sommes toujours dans le Mato Grosso mais dans cette partie, ce sont des kilomètres d’immenses plantations d’eucalyptus et de grandes scieries.

ROUTE CAMPO GRANDE A TRES LAGOAS (1)

ROUTE CAMPO GRANDE A TRES LAGOAS (5)

C’est plutôt monotone. Heureusement, nous avons la voix de Johnny pour nous accompagner (ça c’est pour faire râler ceux et, en particulier, celle, qui ne l’aime pas !).

 Nous faisons une bonne pause déjeuner avec pique-nique dehors, au soleil. Nous mangeons le gros poisson, un Pacu, que nous a donné un pêcheur au camping de la Pousada.

 A 16 H 30, une cinquantaine de km avant d’atteindre Très Lagoas, nous nous arrêtons au seul posto qui se trouve sur la route. Nous préférons dormir ici plutôt que d’arriver à la nuit à la ville.

 Km au compteur : 27 445

Km du jour : 272

  

VENDREDI 20 JUILLET 2012

14° / 23° - Ciel bleu

 Nous rejoignons TRES LAGOAS, une très grande ville que nous traversons sans nous y arrêter. A la sortie de la ville, nous longeons un immense barrage. C’est beau car nous dominons la retenue d’eau.

 Nous quittons le département du Mato Grosso et entrons dans celui de Sao Paulo. Nous n’avons plus qu’environ 700 km à parcourir pour atteindre cette ville. Cela donne une bonne idée de la taille des départements brésiliens !

 De là part un autoroute vers Sao Paulo mais nous ne souhaitons pas le prendre car cela n’a aucun intérêt. De toutes façons, nous ne roulons pas vite et le prix des autoroutes pour le camion est très élevé.

 Nous bifurquons par les petites routes avec des petites villes, CASTILHO, NOVA GUATAPORANGA, BRACENA. Chaque jour est différent, aujourd’hui ce sont des étendues de canne à sucre à perte de vue avec quelques usines.

 En fin d’après-midi, nous nous arrêtons à TUPA, une ville moyenne. Je passerais sur ma visite à l’office du tourisme où la femme ne parle que portugais ! Nous cherchons du « bon » diesel (du S50, car le diesel commun est plein de souffre et notre camion moderne n’aime pas) et de la wifi. Nous finissons par trouver les deux.

 

Nous nous installons sur un grand terrain, en centre ville, où des camions sont stationnés. Nous y captons une très bonne connexion et vous allez donc pouvoir lire une nouvelle page de nos aventures.

 Km au compteur : 27 752

Km du jour : 307

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité