Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 36 497
25 septembre 2012

URUGUAY - DU 11 AU 19 SEPTEMBRE 2012

 

L’URUGUAY

 

Du 11 AU 19 SEPTEMBRE 2012

 carte_uruguay

 

MARDI 11 SEPTEMBRE 2012

14° / 20° - Soleil

 Notre 1ère nuit en URUGUAY, à LA CORONILLA, à 20 km de la frontière, a été plus que calme ; seul le bruit de la mer aurait pu perturber notre sommeil.

Nous avions trouvé un super bivouac, 4****, sur un promontoire, face à la mer, situé au bout de la rue principale du village.

 La plage est immense avec de belles dunes.

 LA_CORONILLA

 Le vent est frais et on remet les pantalons et manches longues.

 Sur le petit parking où nous sommes installés, 2 lavabos extérieurs nous permettent de connecter notre tuyau et de faire la toilette du camion qui en avait bien besoin.

 En sortant du village, nous nous arrêtons à l’office du tourisme mais en hiver, il est fermé. Des personnes viennent nous voir et nous en profitons pour leur demander où l’on peut trouver une banque. Dommage, c’était à la ville franche, à la frontière, la prochaine étant à plus de 50 km.

 Nous apprenons que nous sommes peut-être devenus des stars de la télé. Un couple nous dit avoir vu l’interview que nous avions eue il y a une dizaine de jours au Brésil. Ils n’ont pas eu de mal à reconnaître le camion et sont tout content de nous rencontrer.

Après la radio au Paraguay, la télé au Brésil, nous attendons le 20 H sur TF1 …

 La femme nous dit également qu’elle a appris le français, il y a 50 ans, car cette langue était obligatoire durant les études secondaires. Elle ne l’a jamais utilisé et ne sait plus rien.

 Nous les quittons et repartons à la frontière, à CHUI, chercher de l’argent. Il n’y a pas de HSBC et nous prenons juste un peu d’argent en attendant.

 Sur la place, devant l’office de tourisme, nous jetons un œil à nos e-mails grâce à la wifi libre. Il semble que cela soit assez courant dans ce pays, tant mieux.

 Nous refaisons la route, passons devant la Coronilla, et continuons vers le PARC NATIONAL SANTA TERESA.

 Après avoir roulé sur de la terre, du sel, de l’eau, nous devons aujourd’hui emprunter une piste d’atterrissage pour continuer notre parcours.

 SANTA_TERESA_PISTE_AVIATION__1_

 Nous pénétrons dans le parc par l’entrée de la Forteresse.

Dommage, en hiver, la forteresse n’est ouverte qu’en fin de semaine.

 SANTA_TERESA_FORTERESSE__1_

 Nous faisons un petit tour dans le parc ; il est super entretenu avec de très beaux et hauts arbres. Plein de petites routes mènent à la mer, à des aires de camping ou de locations de bungalows, à des petits commerces. A cette saison, par contre, tout est fermé, il n’y a aucun touriste.

 SANTA_TERESA__2__FORET

 SANTA_TERESA__23__FORET

 Nous revenons nous installer sur l’aire de camping la plus près de la forteresse car il y a l’eau et l’électricité. Nous avons l’embarras du choix pour la place, nous sommes seuls.

 Km au compteur : 32 664

Km du jour : 67

  

MERCREDI 12 SEPTEMBRE 2012

14° / 21° - Brume – Soleil – Un peu nuageux

 On se réveille dans la brume. Tout doucement elle se lève et le soleil apparaît mais la température ne remonte pas beaucoup. Nous sommes descendus de presque 2 000 km depuis Rio et ici l’air y est encore bien frais en cette fin d’hiver.

 Aujourd’hui sera une journée travail. Jean-Marc doit changer la batterie du quad et le système d’alimentation électrique du treuil qui est responsable de la détérioration de la batterie. Quant à moi, je vais profiter de l’électricité en « bon » 220 V. (pas comme au Brésil) pour faire tourner la machine à laver. Je vais aussi rattraper mon retard en écritures. C’est un plaisir de travailler dans un cadre si agréable et calme. Seules des dizaines de perruches piaillent dans les grands arbres au dessus de nous.

 SANTA_TERESA__25__BIVOUAC

Km du jour : 0

  

JEUDI 13 SEPTEMBRE 2012

12° / 22° - Soleil

 Nous partons en quad explorer le parc ; nous faisons la tournée des pointes à la recherches de baleines ; Jean-Marc a beau scruter l’horizon, il ne distingue pas le moindre souffle.

 SANTA_TERESA__11__MER

 En échange nous tombons sur un petit lion de mer qui se prélasse sur un rocher au soleil. Il dort et avant qu’il constate notre présence, nous avons le temps de l’admirer et de le photographier.

 SANTA_TERESA__7__LIONS_DE_MER

 Au bout, dans les rochers, un autre joue dans les vagues.

 SANTA_TERESA__8__LIONS_DE_MER

 La plage est immense

 SANTA_TERESA__4__MER

 et comme il n’y a pas de touristes, les vaches s’y sont installées. A notre arrivée, certaines étaient couchées sur le sable mais nous avons trop traîné pour prendre la photo.

 SANTA_TERESA__1__MER

 Nous prenons ensuite les chemins intérieurs du parc qui nous mènent aux serres remplies de plantes tropicales

 SANTA_TERESA__13__SERRE

 Puis à une petite réserve animalière résumant bien la faune du pays.

 SANTA_TERESA__16__MINI_ZOO

 SANTA_TERESA__19__MINI_ZOO

 SANTA_TERESA__20__MINI_ZOO

 C’est un réel plaisir de se promener dans ce parc au milieu des palmiers et de la végétation exubérante où l’on croise également des vaches.

 En début d’après-midi nous quittons le parc pour PUNTA DEL DIABLO, une autre pointe rocheuse qui abrite un charmant petit village de pêcheurs.

 PUNTA_DEL_DIABLO__4_

 

 PUNTA_DEL_DIABLO__1_

Apparemment, nous avons raté les baleines qui étaient là peu de temps avant.

 PUNTA_DEL_DIABLO__2_

 Ici, à l’heure de la récré, les jeunes partent sur la plage pour s’amuser.

 PUNTA_DEL_DIABLO__3_

 Nous reprenons la route et faisons un stop à CASTILLOS, une petite ville plus en terre, où nous voulons faire des courses. Le choix est limité mais nous trouvons quand même le nécessaire.

 Nous retournons sur la route de la côte chercher un bivouac. A AGUAS DULCES, les maisons sont bâties sur la plage et nous ne trouvons aucun accès sur la mer. Nous poursuivons à BARRA DE VALIZAS. C’est un peu pareil mais le soleil est déjà couché et nous nous installons au bout d’un chemin en terre avec dunes de sable.

 Km au compteur : 32 746

Km du jour : 82

  

VENDREDI 14 SEPTEMBRE 2012

14° / 25° - Brume matinale puis Soleil

 A 8H30, nous sortons du camion ; le soleil est voilé ; nous traversons les dunes pour aller faire un tour sur la plage. Nous sommes surpris par le paysage. La mer s’est retirée très loin et la brume qui enveloppe la plage nous empêche de la voir.

 BARRA_DE_VALIZAS__10_

 Nous avançons à l’extrémité de la plage ; le paysage est un peu irréel ; nous distinguons à peine les dunes ; seul un bras de mer subsiste ;

BARRA_DE_VALIZAS__2_

BARRA_DE_VALIZAS__4_

un cheval vient se baigner.

 BARRA_DE_VALIZAS__12_

 Nous patientons et assistons au levé de rideau ; le décor se révèle progressivement ; la mer, les dunes, quelques barques, le calme absolu …

  BARRA_DE_VALIZAS__15_

 BARRA_DE_VALIZAS__19_

 BARRA_DE_VALIZAS__18_

 Le bivouac n’était pas super mais cette promenade matinale est un enchantement.

 Le village lui-même est typique avec ce mélange d’anciennes et nouvelles maisons.

  BARRA_DE_VALIZAS__1_

 Par contre, celles qui sont installées sur la plage risquent de disparaître progressivement dans les dunes…

 BARRA_DE_VALIZAS__20_

 Nous nous rendons à une dizaine de km plus loin, à CABO POLONIO. Ce cap est situé dans un parc national et son accès n’y est possible qu’à bord de gros camions 4X4 d’un autre âge qui traversent les dunes et la nature intacte.

 CABO_POLONIO__36_

 L’arrivée sur la plage pour rejoindre la péninsule est grandiose.

CABO_POLONIO__22_

 Nous découvrons un joli village aux maisons colorées et éparpillées dans les dunes, avec quand même une bonne connotation hippie. 

 CABO_POLONIO__2_

 Nous longeons la plage pour atteindre les rochers ; c’est là que se cache la colonie de lions marins.

  CABO_POLONIO__15_

 Afin de leur assurer toute tranquillité, un grillage empêche les visiteurs d’approcher trop près. Nous nous installons en haut des rochers et restons à les observer. Il y a les dormeurs, sur les rochers, et les joueurs qui font mille pirouettes dans l’eau. Les mâles sont superbes avec leur grosse crinière.

 CABO_POLONIO__8_

 CABO_POLONIO__12_

 CABO_POLONIO__27_

 Nous grimpons ensuite les 133 marches du phare pour admirer la vue sur les rochers, le village, les dunes et la nature environnante.

 CABO_POLONIO__29_

  CABO_POLONIO__23_

 CABO_POLONIO__20_

 Nous allons déjeuner avant de quitter ce bout du monde. Nous goûtons au Gatuso, le requin local, parait’il plus goûté que le requin classique. Ce sont de petits requins, de 3 m de long, inoffensifs pour l’homme, nous précise le restaurateur. Les filets sont très bons et sans une seule arrête ; c’est appréciable.

 Nous nous dépêchons pour reprendre le camion de 14 H ; nous ne voulons pas le rater car il fait beau mais le vent est froid et le suivant est à 17 H !

 Nous restons sur le parking du centre d’accueil. Il est tout neuf, son inauguration date du mois de Mai, et est équipé de wifi. Nous sommes entourés de prairies avec des moutons et chevaux ; c’est hyper calme.

 Km au compteur : 32 759

Km du jour : 13

 

SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2012

 16° / 23° - Brume – Soleil – Nuages – Pluie

 Nous mettons le blog en ligne avant de partir. C’est super, nous sommes maintenant à jour.

 Nous nous rendons à LA PEDRERA, une petite station balnéaire où beaucoup de maisons sont fermées. Il y a néanmoins quelques promeneurs car nous sommes samedi. La plage est immense suivi d’un belvédère devant un coin de rochers très joli.

LA PEDRERA

 Nous refaisons quelques km ; c’est bien un petit pays ; sans jamais vraiment rouler, nous avançons très vitre sur la carte ! De plus, c’est une route de campagne entourée de prairies et de forêts de pins et d’eucalyptus principalement. C’est calme et reposant.

 Nous nous arrêtons déjeuner le long de dunes de sable et, installés dehors, faisons griller au barbecue de bonnes côtelettes d’agneau.

 Encore quelques tours de roues pour atteindre LA PALOMA et son phare. Un beau coin de plus, avec une pointe rocheuse où nous voyons 2 lions de mer se prélasser au soleil. Nous scrutons la mer car la ville est notée comme l’un des sanctuaires de baleines entre Juillet et Octobre. Au bout d’un certain temps, ne voyant rien à l’horizon, nous remontons dans le camion garé face à l’océan et comme par enchantement, un souffle apparaît au loin. Finalement, le monstre effectue 2/3 sauts pour notre plus grand plaisir. Il nous a semblé le voir, furtivement, noir et blanc, ce qui nous fait penser que c’était un orque. Cette fois, nous avons profité du spectacle sans essayer de prendre de photos car c’était vraiment loin de la côte.

 Nous repartons contents vers la plage suivante, JOSE IGNACIO.

 Ce petit village est plein de riches propriétés, superbement entretenues et décorées. Le temps s’est couvert et nous nous installons directement sur un petit parking situé à droite du phare. Nous sommes face aux rochers.

 Nous jetons un œil dans le guide ; le texte est clair, José Ignacio est le fief des plus grosses fortunes d’Uruguay, de la jet-set, de toutes sortes de stars. Pas étonnant que nous ayons trouvé les demeures splendides ; pourvu qu’ils tolèrent les gens du voyage …

 Quelques pêcheurs viennent s’installer dans les rochers mais peu de temps car l’orage éclate. Nous restons seuls.

 Lorsque nous nous couchons, l’orage gronde toujours et la mer est illuminée toutes les 20 secondes par des éclairs ; c’est très beau à regarder, bien à l’abri dans notre petite maison.

 Km au compteur : 32 899

 Km du jour : 140

  

DIMANCHE 16 SEPTEMBRE 2012

 15° / 18 ° / 20° - Soleil – Brume – Couvert

 Au réveil, le ciel est bleu ; fausse joie, 1 H après, nous sommes dans la brume avec un vilain vent froid.

 Nous prenons la route pour PUNTA DEL ESTE ; ce ne sont que belles maisons ou plutôt propriétés, toutes d’un style différent, allant du mas au toit de chaume à la superbe villa cubique, avec une constante, d’immenses baies vitrées où l’on distingue des canapés de couleur toujours blanche. Tous les commerces que nous voyons en chemin sont des magasins d’ameublement, d’équipement d’intérieur, de décoration, et même des galeries de peinture. A croire que ces gens ne se nourrissent pas et ne s’habillent pas.

 La ville de PUNTA DEL ESTE est hyper riche ; beaucoup d’immeubles de grands standings, d’une quinzaine d’étages, et de commerces de luxe. En ce dimanche matin, tout est fermé et sans vie.

 Nous trouvons la banque HSBC mais malheureusement le distributeur ne fonctionne pas. Nous l’attendions avec impatience car c’est la 1ère HSBC depuis notre entrée en Uruguay. Nous allons devoir poursuivre notre route avec nos 7 € en poche ; pas la peine de nous racketter !

 Nous continuons la côte jusqu’à PIRIAPOLIS, une ville plus « classique », sans étalage de richesses. Nous en profitons pour acheter le pain et une part de gâteau pour deux, même pauvre, on ne va pas se laisser abattre …

 Nous nous installons devant la mer pour déjeuner ; 2 lions de mer sont à proximité dans les rochers.

 La brume se lève enfin mais le vent donne toujours une impression de froid ; pas courageux pour l’affronter et faire une ballade, nous reprenons la route.

 Nous nous dirigeons vers la capitale ; toutes les routes importantes étant à péage, forcément nous n’y coupons pas. Nous attendons le montant un peu anxieux ; 2.10 €, ça va, on peut payer. Suit un 2è péage, du même montant. C’est bon mais pas la peine d’en mettre un 3è, il nous reste exactement 1 €.

 Heureusement, nous atteignons MONTEVIDEO et trouvons une HSBC rapidement ; ça y est, nous sommes riches !

 Nous allons nous stationner et bivouaquer sur le parking du musée zoologique situé sur une pointe rocheuse face à la mer d’où l’on peut, ce soir, admirer la croisette toute illuminée.  

MONTEVIDEO (2)

MONTEVIDEO (5)

 Km au compteur : 33 109

 Km du jour : 210

  

LUNDI 17 SEPTEMBRE 2012

 11° / 20° - Tout couvert

 Chaque soirée et réveil nous offre un paysage différent, c’est l’avantage d’avoir une maison mobile. D’ailleurs, souvent au réveil, avant d’ouvrir les stores, j’essaie de me remémorer où nous sommes et ce n’est pas toujours évident ! Nous avons donc décidé de faire chaque jour la photo « vue de notre baie vitrée ». Nous la partagerons avec vous de temps en temps.

 Voici celle du jour ; c’est la tempête ; les palmiers devant nous sont courbés et le ciel est bien sombre.

 MONTEVIDEO (4)

 Nous avions visité le centre historique de Montevideo lors de notre escale en bateau en Février ; nous allons donc poursuivre notre route en traversant la ville par ses « Ramblas », avenues de bord de mer. Après les quartiers résidentiels modernes, nous longeons, à la hauteur du port, les anciens immeubles en mauvais état et souvent abandonnés ; dommage, ce sont des bâtisses coloniales qui ne demanderaient qu’à être restaurées.

 Traverser la capitale est ici un plaisir ; de larges avenues bordées de belles pelouses avec très peu de circulation. La ville est à l’image du pays, calme, sans problème. 

MONTEVIDEO (6)

 A partir de MONTEVIDEO, nous quittons l’Océan Atlantique et longeons maintenant le RIO DE LA PLATA, un immense estuaire.

 Puis nous retrouvons la campagne, des prairies à perte de vue traversées par une route toute droite, plutôt monotone.

 Nous avançons assez vite et atteignons COLONIA, un port qui fait face à Buenos Aires. De nombreux ferry relient les 2 pays en 2 ou 3 H. Pour notre part, nous décidons de faire le tour de l’estuaire par la route.

 Nous partons à la découverte du centre historique et de ses petites ruelles pavées qui encadrent l’ancien port. 

COLONIA (1)

Que des vieilles maisons avec leurs réverbères d’époque.

 COLONIA (4)

Quelques vieilles voitures disséminées dans les ruelles complètent le tableau.

 

 COLONIA (5)

 Nous prenons un bon bol d’air frais car le vent souffle toujours et n’est pas chaud.

 Nous nous installons pour la nuit sur la grande Place 24 Mayo, en plein centre historique, hyper calme, à part le vent qui souffle dans les grands arbres.

 La nuit tombée, le cadre est superbe, avec les lanternes anciennes qui illuminent les vieux bâtiments.

 Km au compteur : 33 307

 Km du jour : 198

 

 MARDI 18 SEPTEMBRE 2012

 12° / 14 ° - Très couvert – Pluie

 Nous sommes réveillés par les secousses du vent sur le camion ; la tempête ne faiblit pas.

 Nous quittons COLONIA et traversons des immenses étendues de culture ; en cette fin d’hiver, les champs sont juste retournés. Le matériel agricole est surprenant ; que des énormes machines, modernes.

 Par contre, toutes les cours de ferme possèdent de vieilles voitures des années 50. Elles sont souvent en mauvais état mais nous en croisons néanmoins quelques unes sur la route.

 Nous nous arrêtons à CARMELO faire quelques courses puis à NUEVA PALMIRA pour déjeuner.

 Là aussi de vieilles voitures stationnées dans la rue attendent un nouveau propriétaire.

 NUEVA_PALMIRA__1_

 

 NUEVA_PALMIRA__2_

Le vent est toujours présent, mais en plus la pluie se met à tomber avec force.

 Vu la température, on met en route le chauffage du camion ; ce soir nous aurons une petite cellule bien chaude.

 Nous reprenons la route pour notre dernière étape en Uruguay et arrivons à MERCEDES. Les rues piétonnes nous incitent à aller faire un tour malgré la pluie car nous n’avons pas mis le nez dehors de la journée. La ville est mignonne, avec plein de magasins mais tout est très sombre. Nous rentrons bien rafraîchis.

 Pour la nuit, nous allons nous stationner le long du Rio de la Plata, devant la Marina. Le vent et la pluie battent le camion, sinon tout est calme.

 Km au compteur : 33 497

 Km du jour : 190

 

 MERCREDI 19 SEPTEMBRE 2012

 9° /  11°  -  Pluie et vent

 La nuit n’a rien changé, la tempête et la pluie continuent. Tous les bords de la marina sont d’ailleurs inondés.

 MERCEDES

 Nous allons nous stationner en ville pour la wifi puis quittons MERCEDES, direction la frontière située à une trentaine de km.

 Le passage de la frontière est simple ; un grand hall regroupe les 4 bureaux : immigration et douane pour la sortie d’Uruguay et l’entrée en Argentine.

 Les papiers sont faits rapidement, sans aucun contrôle ; le temps exécrable n’incite peut être pas les douaniers à mettre le nez dehors.

 Juste à côté, se tient un petit magasin de duty free où je fais provision de cigarettes.

 A 200 m, le Pont international marque la sortie d’Uruguay et affiche un péage de  25 US $ pour une « Casa Rodante ». Le prix nous paraît énorme et lorsque le guichetier nous annonce le prix voiture de 6 $, nous payons avec le sourire. Pendant que nous attendons la monnaie, un collègue intervient et nous dit que nous avons des grosses roues et que nous devons 25 US$. Jean-Marc refuse de payer, une négociation un peu tendue s’en suit ; la file des voitures s’allongeant, le responsable cède, le feu finit par passer au vert et la barrière s’ouvre …

 Nous grimpons sur le pont et traversons le Rio Uruguay ; nous disons au revoir à ce petit pays où nous n’avons passé que 9 jours mais des journées bien agréables vu le calme qui règne dans ce pays. Tout y est facile, pas de problèmes de circulation ni de stationnement, des bivouacs magnifiques un peu partout, des gens aimables. Une pause relaxante avant d’attaquer les kilomètres qui nous attendent en Argentine.

Km au compteur à la sortie d'Uruguay : 33 530

Km du jour : 33

 

 

Total km parcourus en Uruguay : 957

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité