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GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
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19 juin 2012

DE SANTA CRUZ A LA FRONTIERE PARAGUAYENNE - DU 3 AU 10 JUIN 2012

BOLIVIE – DE SANTA CRUZ A LA FRONTIERE PARAGUAYENNE

  

_carte bolivie3

 


DIMANCHE 3 JUIN 2012

21° / 26 ° - Soleil et quelques nuages

 

Après avoir passé la nuit à l’aéroport de SANTA CRUZ (puisque la sécurité ne nous en a pas chassés), nous prenons la route vers le sud ouest du pays, direction Samaïpata.

 En banlieue, il y a plein de stands en bordure de route qui vendent des sachets de petits morceaux de canne à sucre. 

SORTIE DE SANTA CRUZ CANNE A SUCRE

 

 Nous nous arrêtons déjeuner dans un petit restaurant familial à une trentaine de km de la ville. Il y a juste 3 grandes tables sur la terrasse d’une maison devant une pelouse. On a l’impression qu’ils ne proposent un repas que le dimanche midi, jour où les gens souhaitent déjeuner en plein air. Jean-Marc y goûte de la langue, typique dans cette région. En boisson, ce sera un pichet, je suppose de jus à base de canne à sucre. JM en boit un peu, moi je n’aime vraiment pas ça.

 Nous reprenons la route qui rentre maintenant dans la vallée. Elle est étroite et entourée d’une végétation dense. Par moment, nous avons une belle vue sur le rio et sa paroi rocheuse.

 A BERMEJO, nous longeons un énorme rocher rouge effrité formant des arches naturelles.

 

FALAISE DE BERMEJO (2)


 Soudain, nous sommes klaxonnés par la voiture et le camion qui nous suivent. Nous nous arrêtons et découvrons, stupéfaits, que nous sommes en train de traîner notre roue de secours. Les soudures du support de roue ont lâchées, la potence est pliée et la roue traîne par terre tenue uniquement par le câble d’acier. Nous restons perplexe, sur le bord de la route. Les moustiques profitent de notre désarroi pour nous attaquer. Après de nombreux efforts et différentes tactiques, nous réussissons à hisser la roue dans le coffre, devant le quad. Par chance, elle rentre au cm près. Il faut dire que Martine ne se voyait pas avec la roue dans son intérieur …

En fait, nous avons eu de la chance, puisque nous n’avons pas perdu la roue, c’est le principal. Nous avons tellement fait de pistes où nous étions seuls, où personne n’aurait pu nous prévenir, que l’on peut dire qu’elle a bien choisi son moment …

 Nous reprenons la route et arrivons à LAS CUEVAS et nous arrêtons au camping. Il est tout en herbe, avec plusieurs barbecues. Quelques familles qui sont venues y passer la journée sont sur le départ ; nous y restons donc seuls. Dommage, situé en bordure de la route, on y entend la circulation.

 Altitude : 1 000 m

 Km au compteur : 22 782

 Km du jour : 107

 

LUNDI 4 JUIN 2012

20° - 24 ° / Très couvert – Pluie

 Nous profitons d’être au camping pour faire du lavage et nettoyage.

Pas de chance, il se met à pleuvoir et Jean-Marc galère pour faire le barbecue, heureusement abrité sous un énorme arbre feuillu.

 Le mauvais temps nous empêchant d’aller nous balader, nous décidons de quitter le camping et d’aller à SAMAIPATA, situé à 22 km.

 La route grimpe bien ; la région est composée d’un mélange de terre et de sable assez friable ; l’érosion est importante et par endroit, seules de grosses pierres protègent encore un peu les pics de terre.

 

ROUTE VERS SAMAIPATA (2)

C’est un petit village mais nous y trouvons un soudeur. Il s’occupe du camion tout de suite et les réparations commencent. Il n’a pas le regard très clair, probablement l’effet de la chique de coca, mais apparemment il travaille bien. Au bout de 2 H, la nuit tombe et nous allons nous installer dans le centre du village pour être moins au bruit de la route. Nous reprendrons les soudures demain matin.

 Altitude : 1 650 m

 Km au compteur : 22 807

Km du jour : 25

 

 

MARDI 5 JUIN 2012

6° /10° / 16 ° - Gros nuages noirs et humide

 Lorsque nous nous levons, il ne fait que 6° dehors et le temps est très gris. Nous avons entendu la pluie une bonne partie de la nuit.

 Nous retournons chez le soudeur. Ils travailleront encore deux bonnes heures et demie. Jean-Marc est gelé car la température ne remonte pas vraiment. A 11H, il ne fait que 10°. Il faut dire que nous rentrons dans l’hiver et que nous sommes remontés en altitude. D’ailleurs les Boliviennes ont sorti les grosses chaussettes de laine.

SAMAIPATA (2)

 Nous quittons le soudeur, notre roue de secours de nouveau en place. Pour ses 4/5 H de travail, il nous demande 200 Bol. (25 €).

 Nous pouvons maintenant aller faire un tour en ville, après avoir enfiler les pulls. Le village n’est pas très vivant, beaucoup de magasins, restaurants sont fermés. La place principale est bien arborée.

C’est gelé que nous rentrons déjeuner dans un mignon petit restaurant du centre ville. La soupe en entrée est la bienvenue !

 Nous reprenons la route en sens inverse pour retourner vers Santa Cruz. Après les belles propriétés situées à la sortie du village, il y a une jolie cascade qui descend du haut de la montagne dont nous avons du mal à apercevoir le sommet dans la brume.

 

ROUTE VERS SAMAIPATA (4)

 

Nous nous arrêtons de nouveau à LAS CUEVAS mais cette fois pour y faire une ballade. Un petit chemin bien agréable longe d’abord quelques cabanas aux beaux jardins, bien entretenus et très fleuris. Ici il y a même des arbres « à pensées ».

  LAS CUEVAS (1)

 

LAS CUEVAS (18)

 

LAS CUEVAS (17)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le sentier continue dans la nature , entre arbres et fougères,

LAS CUEVAS (14)

 LAS CUEVAS (13)

pour atteindre 3 cascades successives. Le coin est superbe, avec des petits coins de plage de sable. Dommage, il ne manque que le soleil. En échange, nous y sommes seuls. Il est certain que par beau temps, cela doit ressembler à un petit coin de paradis.

 LAS CUEVAS (12)

 Nous étions venus par ici car il y avait des ballades à faire mais le temps ne s’y prête pas vraiment. Un chemin de 20 km menait à un beau coin de nature mais il est tout boueux et on nous le déconseille.

 Nous reprenons donc la route. C’est une région d’orangers ; il y en a partout. Nous nous arrêtons en acheter sur le bord de la route. On y goûte d’abord, elles sont délicieuses.

 Nous arrêtons bivouaquer près du rio, juste avant de sortir de la vallée. C’est calme, nous n’entendons que les remous du fleuve.

(S 18 10 182 ; W 063 31 677)

 Altitude : 650 m

 Km au compteur : 22 867

Km du jour : 60

  

MERCREDI 6 JUIN 2012

13° / 17° - Couvert – Pluie – Couvert

 

Le temps est couvert mais la température est plus élevée qu’hier matin ; nous sommes 1 000 m plus bas.

 Les remous de la rivière inspirent Jean-Marc et il sort la canne à pêche. Les poissons l’ont vu arriver et sont déjà loin …

BIVOUAC VALLEE SAMAIPATA (2)

 

 Nous reprenons notre trajet, avec comme d’habitude, les postes de péage à répétition. Cela fait le bonheur des petits vendeurs d’en-cas.

 

ROUTE VERS EL TORNO

 

Comme un malheur n’arrive jamais seul, généralement chaque péage a aussi un poste de contrôle policier.

2 renfrognés nous font signe de nous mettre sur le côté. Ils demandent tous les papiers, vont les enregistrer au bureau et demandent à contrôler l’intérieur de la cellule. Ils y font finalement des photos, après avoir demandé l’accord de JM, et après une poignée de mains, lui dise que l’on peut repartir. La visite leur a donné le sourire, tant mieux.

  Nous nous arrêtons au marché à EL TORNO. Il s’est mis à pleuvoir. La ville devient un champ de boue.

 Le passage sous un gros arbre a de nouveau mis le pare-branche à l’épreuve …

 

EL TORNO

 

 Nous y déjeunons également : une brochette et pour une fois du riz en sauce (lait + fromage râpé) ; un très bon déjeuner.

 Un peu avant Santa Cruz, nous bifurquons sur la nationale en direction de Camiri. C’est une région d’immenses estancias, avec cultures de céréales et gros troupeaux de bovins. La pluie finit par cesser mais le ciel reste bien couvert.

 Nous découvrons une nouveauté dans le paysage, ce sont des champs de coton. Cela prouve que le mauvais temps ne doit pas être habituel dans la région.

 ROUTE VERS CABEZAS (2)

 

ROUTE VERS CABEZAS (3)

 

 Nous poursuivons jusqu’à CABEZAS. Des voyageurs avaient donné l’information que la station service vendait le diesel au prix « bolivien ». Trop de voyageurs ont dû s’y arrêter, le type fait monter les enchères maintenant. Il nous demande 125 Bol. de pourboire. Nous aurons donc payé le litre 4.70 Bol., ce qui bien-sûr est encore super intéressant mais vu le genre du  personnage, j’ai bien peur que l’escalade continue …

 Nous sommes en fin de journée, nous restons à dormir dans le village.

La caserne, située juste à côté, est un peu bruyante ; il faut aimer dormir au son de la musique militaire.

 Altitude : 600 m

 Km au compteur : 23 028

Km du jour : 161

  

JEUDI 7 JUIN 2012

13° / 18 ° - Couvert

 Nous reprenons notre route vers Camiri. Nous voici de nouveau dans le Chaco, avec son paysage plat de buissons épineux un peu monotone. Puis cela devient plus vallonné et plus joli. Il y a d’immenses champs de maïs tout le long de la route.

 La journée ne serait pas complète sans sa séquence « ripoux ». C’est dans la banlieue de CAMINI que nos copains de la police nous attendaient aujourd’hui. La corde tendue en travers de la route, bloquant les 2 sens, indiquait bien qu’ils avaient décidé de contrôler tout le monde. Assis derrière leurs tables de bois, ils attendaient les clients. Comme tout le monde, j’ai donc pris ma pochette de papiers et me suis rendue à la table. Après l’enregistrement sur le grand cahier, le flic me demande de passer à la table d’à côté pour payer. Là au moins, c’est clair, chacun repart avec son ticket après avoir payé 3 Bol. En fait, sur le ticket, il y a écrit « police municipale déportée » ; je suppose donc que l’on paie les frais de déplacement entre le bureau de la ville et le point de contrôle du bord de route…

 Nous arrivons à CAMIRI pour le déjeuner et nous arrêtons dans un restaurant qui a un grand barbecue rempli de viande grillée. Moi je me régale d’une super soupe, avec frites …

 

CAMIRI RESTAURANT

 

Le journal télévisé parle de la météo et d’une vague de froid ; nous voyons des images de palmiers sous la neige. Le mauvais temps actuel doit effectivement être exceptionnel. Le beau temps serait de retour en fin de semaine, nous n’avons plus qu’à prendre notre mal en patience.

Nous faisons ensuite un tour en ville à la recherche de cigarettes mais ici ils ne vendent pas la marque que je veux.

 Nous partons à la recherche d’un coin sympa au bord du rio. Nous tournons pas mal et finissons sur un nouveau tronçon de route qui longe le rio ; elle n’est pas terminée et il n’y a donc pas de circulation. Ils sont en train de réaliser de beaux parterres fleuris mais il reste du boulot car les tas de déchets sont encore bien présents …  (S 20 02 044 ; W 063 30 686)

 Nous voulions y passer la nuit mais à 22 H des militaires sont passés et nous ont dit que ce n’était pas assez sécurisé, qu’il ne fallait pas dormir là. Nous sommes donc repartis en centre ville, près de la place principale, coin forcément assez bruyant.

 Altitude : 780 m

 Km au compteur : 23 219

Km du jour : 191

  

VENDREDI 8 JUIN 2012

6° / 15° - Très nuageux

Nous commençons par une petite visite de CAMIRI. Les arbres de la place principale ont un socle représentant un animal, c’est original.

 

CAMIRI PLACE PRINCIPALE

 

 Puis nous prenons la route pour VILLA MONTES.

Nous sommes toujours dans des collines d’épineux.

 Nous arrivons à la ville à 12 H et déjeunons de poisson dans un petit restaurant.

 Nous passons à la pompe à essence et nous stationnons directement derrière car nous savons qu’ici il n’y a pas de négociation possible, toute plaque étrangère doit payer le prix « étranger ». Jean-Marc prend le jerrycan mais on lui refuse de le remplir alors que normalement plein de voyageurs utilisent cette technique. Nous sommes à 100 km de la frontière, et ici ils sont vraiment intransigeants. Un automobiliste lui propose de le faire remplir et de nous l’apporter. Il nous le ramène effectivement mais nous demande quand même 5 Bol. le litre. Bon, c’est mieux que rien.

 Nous nous dirigeons vers le canyon del PILCOMAYO, sur la route de Tarija. La route en terre rouge est étroite et longe les falaises. Heureusement, nous n’avons que 5 km à faire pour arriver à un point de bivouac.

 

VILLA MONTES CANYON DEL PILCOMAYO (23)

 

Un petit sentier descend vers des cabanes de pêcheurs qui sont en fait de simples bâches tenues par des bouts de bois ; nous nous installons là.

 Nous descendons près du rio voir les pêcheurs ; ils pêchent avec un filet (un épervier), dans des trous d’eau, entre les rochers. Le coin est réputé car une cascade empêche les poissons de remonter le courant, ce qui permet de pêcher en abondance.

 

VILLA MONTES CANYON DEL PILCOMAYO (6)

 

 Plusieurs voitures, avec le coffre plein de glacières, viennent chercher le poisson. Chaque pêcheur vend son sac. Sur la journée, cela représente une belle quantité de poissons !

 

VILLA MONTES CANYON DEL PILCOMAYO (18)

 

 Altitude : 400 m

 Km au compteur : 23 398

Km du jour : 179

  

SAMEDI 9 JUIN 2012

9° / 17° - Couvert puis belles éclaircies

 Il ne fait pas chaud et sans soleil, on a vite froid dehors. Les pêcheurs sont moins nombreux qu’hier et plusieurs lancent leur filet qui revient sans poisson. L’un d’eux a son filet coincé dans les rochers et n’a plus d’autres solutions que de se jeter à l’eau et plonger pour aller le décoincer. Il faut vraiment du courage !

 Il en faut également pour utiliser la tyrolienne dont la corde, rafistolée, n’inspire pas vraiment confiance.

 

VILLA MONTES CANYON DEL PILCOMAYO (2)

 

 La réparation du filet semble également assez fréquente.

 

VILLA MONTES CANYON DEL PILCOMAYO (13)

 Pour déjeuner, nous demandons à une cabane de pêcheurs si nous pouvons avoir un poisson. La femme nous faire griller, doucement, au feu de bois, un Sabalo. Il est très bon mais il y a vraiment beaucoup d’arrêtes.

 Nous voyons arriver un Toy avec une cellule. Ce sont des français, Bernadette et Michel, originaires des Charentes. Nous passons l’après-midi et la soirée ensemble. Ils sont partis depuis 3 ans, ont fait tout le contient africain puis d’Afrique du Sud, ont rejoint les USA, puis l’Amérique Centrale et enfin l’Amérique du Sud. Un beau périple ! Nous passons un agréable moment avec eux, des gens vraiment très sympas.

 Altitude : 400 m

 Km au compteur : 

Km du jour : 0

  

DIMANCHE 10 JUIN 2012

5° / 20° - Ciel bleu

 Nous retrouvons le ciel bleu au réveil, cela fait plaisir.

 Nous quittons Michel & Bernadette qui eux reviennent du Paraguay et vont visiter la Bolivie.

 Nous revenons en ville faire des courses et passons au cybercafé mais c’est galère car cela fonctionne très mal.

 Nous allons ensuite faire laver le camion qui est de nouveau repeint en rouge et bien boueux ; pour passer la frontière, cela fera plus sérieux …

 Pour le déjeuner, nous avions repéré un petit restaurant au nom asiatique, dont l’enseigne présentait une assiette avec du poulet, du riz et des pâtes chinoises. Les pâtes me faisant très envie, nous expliquons que nous voulons du poulet et seulement des pâtes, pas de riz. Quand nos assiettes arrivent, nous avons du poulet, du riz et des frites. Nous réexpliquons et obtenons finalement des pâtes et des frites. C’est la Bolivie, avec ses surprises perpétuelles.

 Nous sommes prêts à reprendre la route, direction la frontière paraguayenne. Le poste d’immigration pour la sortie de Bolivie est situé à IBIBOBO, à 60 km d’ici.

 Après quelques km de route, nous tombons sur une déviation.

 

ROUTE VERS IBIBOBO (2)

C’est une piste sablonneuse, poussiéreuse à souhait mais, située dans la forêt, elle est très belle, avec de beaux arbres, un vol de perruches vertes et plein de lapins qui courent sur la piste.

 

ROUTE VERS IBIBOBO (4)

 Un dernier bon moment avant que nous quittions ce pays.

De face

 ROUTE VERS IBIBOBO (5)

 De dos

ROUTE VERS IBIBOBO (6)

Nous atteignons Ibibobo ; 1er barrage militaire où un militaire regarde juste nos passeports et nous dit de passer. 1 km plus loin, un policier nous dit d’aller à l’immigration un peu plus loin puis de revenir au bureau de police.

 Nous arrivons à l’immigration tout poussiéreux ; le bureau l’est encore plus que nous. C’est une cabane en planches sous les arbres. Un type en short et en tongs appelle le chef, à l’uniforme poussiéreux également. Ils tamponnent nos passeports et nous dit que la douane est beaucoup plus loin. On lui demande si il faut retourner à la police, il nous dit non, allez directement à la douane ; tant mieux !

 

IBIBOBO BUREAU MIGRACION

Un petit kiosque est là aussi, dans ce coin perdu. L’homme nous propose du pain, des boissons. JM lui demande si il a du diesel ; il répond oui. Nous nous retrouvons ainsi à acheter du diesel, au marché noir, à 7 Bol. le litre, devant le bureau de l’immigration. La Bolivie nous étonnera jusqu’au bout …

(Km au compteur : 23 485)

 Nous repartons par une route toute neuve, à peine terminée, pour quelques km. Puis la piste reprend et nous arrivons à un 2è barrage militaire. Là, le militaire enregistre nos passeports et l’heure de passage sur son beau cahier puis vient voir ce que nous transportons, c’est-à-dire, notre maison. Après des compliments, nous reprenons la piste pour 13 km où nous arrivons à la douane.

 Des vieux bidons barrent la route et il y a plusieurs cabanes sous les arbres mais personne à l’intérieur.

FRONTIERE BOLIVIE PARAGUAY (4)

 

FRONTIERE BOLIVIE PARAGUAY (1)

 Un type nous dit que ce n’est pas fermé, qu’il faut aller frapper à la porte marron. C’est une porte de maison délabrée ; un homme ouvre ; c’est bien la douane bolivienne ; il a les yeux miteux, nous l’avons apparemment réveillé. Il prend nos 2 autorisations de circuler et nous dit que c’est bon ; il ne va même pas jeter un œil au véhicule, vérifier la plaque, voir le quad. Rien, nous sommes dimanche à 16 H 30, et il n’a probablement qu’une idée, aller se recoucher ; pourvu qu’il enregistre bien notre sortie ! Au moins, on ne peut pas dire que l’on nous pose des problèmes pour sortir de Bolivie.

 La cabane d’à côté est la douane paraguayenne. Un type vient nous serrer la main, discute et tél. Apparemment il appelle le chef. Nous nous installons sur le vieux banc ; l’ambiance est détendue ; l’un joue avec son chiot, l’autre au ballon. On se croirait partout sauf à la douane !

 Le chef arrive 10 mn plus tard ; son 4X4 est aussi pourri que son jeans et tee-shirt mais il est sympa. Il nous demande où nous allons dormir. Comme on lui dit que nous allons rester là (le soleil décline déjà), il nous propose de nous installer et de ne faire les papiers que demain ! On ne va pas le contrarier ni le fatiguer un dimanche. Il nous soulève les fils pour que nous puissions passer dessous, nous installe sous les arbres, dans un coin tranquille. De toutes façons, nous sommes en pleine nature, dans un coin perdu ; il ne risque pas vraiment d’y avoir grand monde. Ils viennent à 3 ou 4 visiter le camion ; ils sont contents et nous aussi ; quel accueil !

FRONTIERE BOLIVIE PARAGUAY (3)

Km au compteur : 23 542 km

Km du jour : 144

Voilà, nous quittons la Bolivie, avec quand même un peu de nostalgie. Nous avons vraiment bien aimé ce pays qui nous offert tant de splendeurs, de surprises, de diversité de paysages, de costumes, de coutumes ; le tout dans une belle pagaille mais c’est ça la Bolivie, pays animé, imprévisible, attachant.

Le dépaysement a été total, l’Altiplano nous a à la fois coupé le souffle et conquis ; nous espérons bien pourvoir y revenir !

 

                                       NOTRE PARCOURS EN BOLIVIE

                                           Km en Bolivie : 4 890  sur 47 jours

 

_carte bolivie

_carte bolivie3

 

 Km parcouru depuis notre arrivée en Argentine : 12 882 km

 

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