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5 septembre 2013

DE HUARAZ A LA FRONTIERE EQUATORIENNE

 

DESOLE MAIS SUITE A UNE MAUVAISE MANIP, CETTE PARTIE DU BLOG A ETE SUPPRIMEE. NOUS REMETTONS LE TEXTE EN LIGNE MAIS PAS LES PHOTOS QUI NOUS DEMANDERAIENT DES HEURES DE TRAVAIL ET DE CONNEXION

 

PEROU

 

DE HUARAZ A LA FRONTIERE EQUATORIENNE

 

PEROU_N__3___HUARAZ_A_FRONTIERE_EQUATEUR

MESSAGE

Nous sommes désolés mais suite à une bêtise de Jean-Marc, ce message a été supprimé du  blog. Nous replaçons donc le texte mais remettre les photos nous demanderait des heures et des heures de laborieux travail et de connexion ; elles n'y seront donc plus. 


MARDI 6 AOUT 2013

12° / 29° - Soleil / Nuages

Nous quittons la grande ville de HUARAZ et poursuivons la route de la vallée bordée de deux chaînes de montagnes parallèles ; à l’est, la Cordillère Blanche, avec ses pics enneigés ; à l’ouest, la Cordillère Noire, avec des sommets moins hauts et donc sans neige. 

Nous arrivons au bourg de YUNGAY ; c’est de son centre ville que part la piste qui mène à une autre entrée du Parc National de HUASCARAN située à une vingtaine de km. Pierreuse et chaotique, elle grimpe dans la Cordillère Blanche. 

En ce début d’après-midi, les nuages commencent à s’amonceler sur les sommets, comme tous les jours, ce qui risque de gâcher la vue lorsque nous serons en haut. De plus, Jean-Marc, embêté par un mal de dents, n’est pas en forme. 

Nous décidons donc de nous arrêter sur le terrain de sport d’un petit village. C’est un grand terrain herbeux où nous pouvons nous écarter un peu de la piste poussiéreuse. Nous y sommes tranquilles et pouvons profiter de l’après-midi ensoleillée.

Nous y restons à dormir. 

Km au compteur : 58 570

Km du jour : 69

Altitude : 3 080 m 

 

MERCREDI 7 AOUT 2013

7° / 25° - Soleil / Nuages

Ce matin le ciel est limpide ; les paysans sont déjà au travail lorsque nous partons.

Le champ juste à côté de nous est une culture de fleurs de 6 couleurs différentes qui seront envoyées sur Lima. 

Nous reprenons notre piste qui, passée l’entrée du parc, arrive directement sur la Lagune Llanganuco à 3 800 m. (Km 25). A nos pieds, l’eau turquoise, au-dessus de nos têtes, les parois d’une vallée encaissée et tout là-haut, les glaciers.

 PARC_HUASCARAN__17____LAGUNE_LLANGANUCO

 Un sentier de randonnée la longe ; c’est un vrai plaisir de le parcourir, entouré d’une belle végétation avec des arbres couleur cannelle et des plantes fleuries. 

La piste longe ensuite une seconde lagune avant de continuer sa progression dans la Cordillère. Nous avançons encore un peu pour avoir une vue plus dégagée sur les montagnes dont le sommet Huascaran à 6 768 m ; alors que nous nous apprêtons à faire demi-tour, un local nous dit que la vue du col là-haut est magnifique et que le trajet est faisable avec le camion. 

Et nous voilà partis à l’assaut des montagnes. 

Pendant 1H30, nous escaladons des flancs pentus, manoeuvrons dans des épingles à cheveux sur une piste toujours aussi caillouteuse et poussiéreuse. 

Des dizaines de cascades dévalent les pentes pour alimenter les lacs. 

Puis, au km 45, le col est là, avec un paysage de toute beauté ! Perchés à 4 700 m, nous côtoyons le glacier ; 

tout autour de nous, des falaises de roche ou de glace, des montagnes qui dépassent les 6 000 m, tout de blanc vêtues.

On pourrait presque se sentir l’âme d’un alpiniste. Bon, heureusement qu’on a des chevaux sous le capot et de gros réservoirs car la consommation atteint quand même 62 L au 100 km ; quand on vous dit que ça grimpait ! 

Nous profitons de ce décor 4* pour déjeuner puis courageusement attaquons la descente qui est encore plus impressionnante dans les virages serrés face au vide. Mais la vue sur les lagunes est magnifique.

Peu avant de rejoindre la route, nous décidons de bivouaquer dans un petit village, près d’un immense champ de petits pois. Après tant d’heures de pistes à être secoués, nous sommes cassés ; nous sommes à 2 650 m, c’est parfait. 

Km au compteur : 58 648

Km du jour : 78

Altitude : 2 650 m 

 

JEUDI 8 AOUT 2013

11° / 31° - Soleil

Nous terminons le petit tronçon de piste qui nous mène à YUNGAY, puis poursuivons par la route bordée par des cultures où les paysans s’affairent, souvent la binette à la main. 

Aujourd’hui, nous quittons les sommets enneigés et les ivresses des hauteurs pour commencer notre descente vers le Pacifique. En passant à CARAZ, nous nous arrêtons faire des courses. Au marché, nous tombons sur un groupe de femmes bien sympathique. Installées toutes ensemble, elles épluchent des petits pois en rigolant et plaisantent avec nous. Pour une fois, nos petits pois seront tout prêts à cuire. 

Je ferais aussi un achat plus spécial. Mes bouclettes n’ayant que moyennement tenues, j’ai l’intention de refriser les mèches de cheveux de devant qui me tombent dans les yeux. Comme je pense qu’il faut mieux que je me débrouille seule, je m’adresse à un petit stand de coiffeur pour essayer d’obtenir le nécessaire. Il n’y a pas de point d’eau mais il a effectivement les produits à permanente. J’en repars avec 2 petits flacons et quelques bigoudis ; c’était inespéré. 

Maintenant, direction le Canon El Pato qui a la réputation d’être un petit moment de frayeur pour les voyageurs. Pour nous l’inquiétude est de savoir si notre hauteur de 3.70m est compatible avec les tunnels. Etant incapable d’obtenir l’information, nous prenons des précautions et plaçons 2 petits bouts de bois à l’avant pour nous servir de témoin. 

Long de 13 km, le canyon est effectivement impressionnant car on doit y passer 35 tunnels qui ont été creusés à la dynamite dans les montagnes mais sont restés bruts, avec des roches pointues qui dépassent de partout, surtout sur la première dizaine de tunnels. 

Nous laissons passer un camion pour voir ce que cela donne ! 

De toutes façons, pas le choix, nous ne risquons pas de passer sur le côté. 

On y avance dans le noir, dans la poussière car le sol est en terre sablonneuse et il n’y a la place que pour un seul véhicule. L’atmosphère est donc bien particulière et lorsqu’ils sont longs et en virage, on a un peu l’impression de faire un tour de train fantôme. 

Finalement tout se passe bien et nous devrons faire marche arrière qu’une seule fois pour laisser le passage à une voiture.

Nos bâtons témoins ne serviront également qu’une fois, le long d’une paroi rocheuse où la route effritée le long du précipice nous avait obligés à nous serrer.  

Le canyon débouche sur le petit village de HUALLANCA où nous faisons notre pause déjeuner avant de poursuivre notre parcours, toujours dans un canyon. 

La piste se faufile à flanc de falaise, toujours aussi vertigineuse.

Par moment nous ne voyons pas le sommet des montagnes vu leur hauteur, ni le fond du canyon, tellement les parois sont rapprochées. Et pourtant la piste continue encore sur 67 km en s’élargissant au passage de vallées verdoyantes pour mieux se rétrécir en passant sous les montagnes, ou le long des nombreuses mines de charbon, sans jamais quitter les eaux tumultueuses de Rio Santa. 

Un parcours vraiment spectaculaire qui peut néanmoins être emprunté par tout type de véhicule, car sans difficultés particulières. Par contre, nous sommes un peu déçus par les paysages ; les montagnes manquent de couleurs et le nuage de poussière permanent n’arrange rien. 

Nous sortons du canyon à CHUQUICARA, un village où nous retrouvons l’asphalte. La route reprend sa taille normale, bordée de cultures qui ne permettent pas de s’arrêter. Nous poursuivrons jusqu’au village de VINZOS pour trouver une place de bivouac près du grand terrain de sport au bout du village. 

Encore une journée bien fatigante qui se termine mais nous sommes contents, le trajet s’est bien passé et puis nous avons même réussi à joindre notre fils pour lui faire des bisous pour son anniversaire. 

Km au compteur : 58 815

Km du jour : 167

Altitude : 200 m

 

VENDREDI 9 AOUT 2013

14° / 22° - Brume / Eclaircies

Alors qu’il fait encore nuit noire, les klaxons des véhicules de transport se déchaînent pour appeler les travailleurs. Difficile de ne pas se réveiller avec un tel tintamarre ; nous n’avons franchement pas choisi le bon endroit. Même le soleil boude ce matin, nous rappelant que nous approchons de la légendaire brume côtière. 

La route nous mène à CHIMBOTE où nous retrouvons l’Océan et la civilisation car le bord de mer est bien plus développé que l’intérieur des terres. En fait la seule route qui traverse le pays du Nord au Sud est la Panaméricaine et elle longe la côte.

En nous rendant au bureau La Positiva de la ville, nous réussissons à prolonger notre assurance automobile pour un mois ; il était temps, l’actuelle expire demain.  

Maintenant nous pouvons nous diriger vers TRUJILLO, la prochaine grande ville. La route traverse tantôt le désert de sable, tantôt des zones irriguées, plantées d’immenses cultures, principalement du maïs et de la canne à sucre. 

Nous nous arrêtons 10 km avant Trujillo au site des Temples du Soleil et de la Lune. C’est bientôt l’heure de fermeture et nous préférons attendre demain matin pour la visite. 

Juste avant la tombée du jour, le gardien vient nous demander de quitter le parking ; il n’est pas possible d’y rester dormir. Il veut que nous allions dans la cour de l’hôtel d’à côté pour être en sécurité. Les grilles sont fermées et tant mieux car nous n’avons pas l’intention d’aller nous y enfermer ; Jean-Marc doit promettre de klaxonner très fort si nous avons un problème pour que le gardien accepte que nous dormions dans le petit chemin juste à côté ! En fait le klaxon est le principal moyen de communication au Pérou … 

Km au compteur : 58 990

Km du jour : 175

Altitude : 0 m

 

SAMEDI 10 AOUT 2013

16° / 20° - Brume / Eclaircies / Vent

Seul le Temple de la Lune se visite ; celui du Soleil étant en cours de fouilles et encore partiellement ensablé. Par contre, il donne une bonne idée de ce qu’est la pyramide. 

Ce site, de la période Moche, une civilisation précolombienne installée au nord du Pérou entre 200 av JC et 850 a été ressorti de sous le sable par les archéologues et est bien conservé. 

Les temples construits par les Moche sont des pyramides tronquées, constituées de briques d’adobe posées les unes sur les autres. L’originalité est, qu’à la mort d’un Señor, les Moche l’enterraient dans une des salles du temple avec ses “accompagnants”, rebouchaient complètement le temple avec d’autres briques d’adobe, puis reconstruisaient une pyramide plus large et plus haute par-dessus. 

Ici il s’agit d’une pyramide à 7 niveaux qui était peut-être le plus grand centre cérémoniel des Moches. On peut y admirer des frises polychromes d’origine assez impressionnantes car encore bien colorées. Ces fresques expriment les croyances de ce peuple et illustrent les cérémonies qui se déroulaient dans le temple.

Une fois de plus, nous apprenons qu’il s’agit d’un peuple qui pratiquait des sacrifices humains ; pour calmer la colère des dieux, qui se traduisait par des calamités climatiques, ce peuple égorgeait un guerrier et offrait son sang aux dieux.

Le lieu de l’offrande est assez bien préservé. 

Bien que la visite soit en espagnol, elle était intéressante. 

Nous contournons la grande ville de TRUJILLO pour éviter de galérer et allons nous installer en bord de mer, à HUANCACHO, une petite station balnéaire. L’endroit est sympathique, avec un mélange de touristes locaux et d’étrangers. 

La ville est également réputée pour ses vagues appréciées par les surfeurs et surtout pour ses "bateaux" en totora (un type de jonc), de petites embarcations en roseaux encore utilisées par les pêcheurs du village. Leur particularité est qu’ils sont creux et que les pêcheurs montent à califourchon dessus et non dedans. 

Grâce à l’information fournie par d’autres voyageurs, nous bénéficions du réseau wifi d’un restaurant proche. Cela fait plaisir de pouvoir contacter la France plus facilement. 

Jean-Marc en profite pour se reposer et essayer de soigner sa « crève ». La ballade à 4 700m en tee-shirt ne lui a pas réussi et cela l’étonne ! 

Nous y passons une nuit calme.

  

Km au compteur : 59 026

Km du jour : 36

  

DIMANCHE 11 AOUT 2013

16° / 20° - Brume / Eclaircies / Vent

En quittant HUANCHACO, nous traversons une zone très moche ; des buttes de terre, de cailloux, des trous, un vrai champ de bataille parsemé de détritus.

Puis suit une région désertique où les habitations se raréfient. 

Nous sommes à la recherche d’un coin où nous pourrions sortir notre petit barbecue pour faire griller nos sardines mais c’est mission impossible ; il y a très peu d’accès sur les bas côtés de la route et lorsqu’il y en a un, c’est très sale.

Finalement, nous nous installons à l’entrée du village de SAN JOSE DE LLOC, près d’un chemin piétonnier bordé de belles pelouses propres. Le vent s’est levé et nous avons un peu de mal pour griller. En plus les sardines ne sont pas super. 

Après notre petit tour dans le village, Jean-Marc, toujours fiévreux, préfère se reposer et du coup nous restons bivouaquer là. 

Quelques ânes se rendent eux aussi au village. 

 

Km au compteur : 59 126

Km du jour : 100

 

 

LUNDI 12 AOUT 2013

16° / 22° - Brume / Soleil

Nous poursuivons sur la Panam jusqu’à CHICLAYO, une grande ville mais assez pratique pour circuler et se stationner.  Rizières -Moulin – Grosse entreprise avec des tonnes de sacs 

Elle est réputée pour son immense marché où tout un angle est réservé aux sorcières ; des plantes séchées de toutes sortes, des os d’animaux, des potions magiques en tous genres. 

Pour nous, nos achats se limiteront aux légumes et fruits et la découverte d’ananas rouges. La vendeuse nous dit qu’ils sont plus doux que les jaunes, nous allons essayer. 

En fin d’après-midi, nous rejoignons LAMBAYEQUE, la ville où se trouve un beau musée que nous souhaitons visiter. Après la visite du Temple de la Lune près de Trujillo, nous voulons poursuivre notre découverte de la culte Moche et savoir ce que renfermaient les tombes de cette civilisation pré-inca.

Le musée est fermé le lundi mais le chef nous autorise à rentrer sur le parking et à y passer la nuit. Nous serons sous bonne garde. 

Nous goûtons notre ananas ; il est bon mais malgré sa couleur rouge, je ne le trouve pas super sucré. 

 

Km au compteur : 59 251

Km du jour : 125

Altitude : 0 m 

 

MARDI 13 AOUT 2013

16° / 20° - Soleil 

Nous sommes venus jusqu’ici pour le musée des Tombes de Sipan et nous ne sommes pas déçus. Il est moderne, très beau et expose d’une façon parfaite toutes les merveilleuses trouvailles des tombes royales du Seigneur de Sipan, le personnage le plus haut placé de la culture Moche. 

Les Moche divinisaient les personnages très importants, et ceux-ci étaient enterrés en tenue d’apparat avec des accompagnateurs sacrifiés (animaux, femmes, gardiens) et profusions d’offrandes en tout genre.

Une belle reproduction, grandeur nature, représente le Seigneur de Sipan dans sa tombe avec l’ensemble des objets de culte. 

La richesse des objets trouvés, céramique, bijoux en or, argent ou cuivre, ornements est exceptionnelle. 

Entre autres, nous pouvons admirer des boucles d’oreilles en or et turquoise, un étendard en cuivre doré et un collier en coquillages. 

De grandes maquettes et photos présentent les lieux tels que découverts, avec des reproductions précises des tombes.

Nous y passons presque 2 H, vraiment intéressantes. 

Les photos étant malheureusement interdites, celles-ci ont été récupérées à partir d’un livre. 

Maintenant nous pouvons faire demi-tour et redescendre un peu vers le sud pour bifurquer et rentrer de nouveau à l’intérieur du pays. 

Nous longeons la côte pour découvrir les petits villages de PIMENTEL et SANTA ROSA, où nous voyons de nouveau des barques en totora toujours utilisées par certains pêcheurs.

Le creux de la barque est en fait utilisé pour mettre le filet, tandis que le pêcheur se tient à genou ou à califourchon sur la barque. 

Ces embarcations paraissent bien frêles pour affronter les vagues du Pacifique. 

Le vent souffle et du coup il ne fait pas chaud ; dommage, nous aurions pu faire une pause sympa.   

Puis par la Panam, nous rejoignons la bifurcation vers Cajamarca. C’est là que nous quittons la côte pour nous enfoncer en zone montagneuse. 

Nous avons un peu de mal à trouver un bivouac et finissons sur le terrain de foot d’un village minuscule juste avant la tombée de la nuit. 

Km au compteur : 59 413

Km du jour : 162 

 

MERCREDI 14 AOUT 2013

18° / 28° - Soleil / Nuageux en fin de journée 

La route nous mène rapidement près du barrage de TEMBLADERA, un grand et beau lac artificiel, puis suit la vallée du Rio. Nous sommes entourés de cultures et de rizières.

 C’est aussi la route des manguiers mais, dommage, les mangues sont encore toutes vertes.

 Puis la route s’élève dans la montagne, de plus en plus désertique, tandis que les villages deviennent tous petits.

 Après plusieurs heures de route en grimpette, nous atteignons la grande ville CAJAMARCA où nous peinons un peu à nous orienter. Nous rejoignons le centre à pieds, où subsistent quelques vestiges de l’ancienne grande cité inca.

 En fin de journée, il est temps de nous diriger vers la petite ville LOS BANOS DEL INCA célèbre pour ses thermes. Nous faisons juste un petit tour de repérage et verrons demain matin si nous sommes inspirés par un bain en eau chaude.

 Nous restons dormir sur le parking municipal situé entre les 2 lieux de thermes, au centre de la ville.

  

Km au compteur : 59 572

Km du jour : 159

Altitude : 2 650 m

  

JEUDI 15 AOUT 2013

16° / 8° / 20° - Soleil / Très couvert

 Les thermes ouvrant à 5 H !, forcément les bruits de circulation commencent très tôt.

 Pour nous le bain sera à 9 H seulement.

Nous choisissons le complexe touristique qui en plus de la piscine propose aussi des massages, mais pas de chance, on nous dit demain. Pourquoi pas aujourd’hui ? Mystère.

La piscine est néanmoins très agréable, l’eau bien chaude et le bassin de bonne taille. Par contre, les nuages arrivent qui n’incitent pas à sortir de l’eau.

 Le tout est installé dans un beau parc fleuri.

 Un bon début de journée qui devrait nous permettre d’affronter la piste que l’on sait difficile.

 Jusqu’à ENCANADA, à 30 km, c’est une belle route large, goudronnée ; c’est déjà ça de pris.

 Les maisons sont ici un peu différentes, avec une rangée de cailloux entre les blocs d’adobe.

 Nous croisons aussi beaucoup de petits ânes avec leurs bidons de lait.

 C’est à la sortie du village que la piste commence mais elle est coupée à la circulation pour travaux jusqu’à 12 H. Après avoir patienté 45 mn, nous traversons d’innombrables zones de travaux ; entre ornières, gros cailloux et panneaux « stop », nous faisons péniblement 20 km en plus d’une heure. Forcément, c’est bien poussiéreux et nous sommes secoués dans tous les sens. Puis suit un tronçon où les travaux sont déjà bien avancés et la piste correcte jusqu’à une arrivée sur le goudron. Mais le répit est de courte durée, et une déviation pour route coupée pour éboulements, nous mène sur une piste chaotique qui traverse la montagne. Etroite et défoncée, elle fait un détour et arrive dans un minuscule village, SUCRE, sans vie où il n’y a même pas une comida. Il est déjà 14H30, et nous déjeunons rapidement dans le camion avant d’effectuer un dernier tronçon, un peu meilleur, qui nous mène à notre destination prévue, CELENDIN.

 Nous resterons là pour aujourd’hui car vu l’heure nous n’allons pas attaquer une nouvelle piste de montagne. Une petite marche dans la ville nous dégourdira les jambes.

C’est assez campagnard et nous voyons un magasin bien local, avec chapeaux, capes, selles de cavaliers.

 Le marchand de glace a une carriole probablement faite maison mais sa glace est bonne.

 Stationnés dans une petite rue, devant une association où les gens sont bien gentils, nous allons rester là pour la nuit.

 Lorsque nous entendons un camion qui fait tinter sa clochette, nous faisons comme tout bon péruvien, nous sortons donner notre sac poubelle.

 Nous avions repéré un marchand ambulant qui faisait des frites ; ce soir c’est donc un repas de fête, saucisses frites. Cela change du riz obligatoire le midi.

 

Km au compteur : 59 674

Km du jour : 102

Altitude : 2 625 m

  

VENDREDI 16 AOUT 2013

18° / 32° - Soleil / Quelques nuages

 A la sortie de la ville, au départ de la piste, un panneau nous informe que la piste est fermée pour travaux de 7H30 à 16H30. Cela commence mal.

Nous avançons néanmoins, croisant effectivement de nombreux points de travaux, mais qui n’empêchent pas de circuler.

 La vue sur Celendin est panoramique.

 La route grimpe, accrochée à flanc de montagne. Le paysage est superbe mais difficile de l’apprécier quand on slalome le long d’un précipice de plus de 1 000 m sur une piste qui fait tout juste la largeur du camion et bien-sûr sans parapet. Lorsque les nuages montent de la vallée et envahissent la montagne, nous cachant ainsi le vide, c’est finalement pas plus mal.

 Le col atteint, à 3 085 m d’altitude, nous commençons la descente et sommes soudain stoppés par des travaux. Cette fois la piste est coupée et les deux employés nous confirment que nous ne passerons pas avant 16/17 H car il s’agit de travaux de goudronnage.

 Après avoir bu le café avec eux et fait le plein d’eau au robinet qui alimente les deux maisons, nous bifurquons sur le minuscule village, UTCO,  nous installer sur un grand terrain herbeux. Puisqu’il faut attendre ce soir, changement de programme et autant nous occuper.

Les coffres d’ad-blue dans la soute se sont de nouveau affaissés (rien d’étonnant vu les pistes que nous avons prises depuis quelques temps) et Jean-Marc doit donc tout vider pour consolider et les remettre en place. Le quad à peine sorti, tous les hommes du village sont autour ; pas facile de bricoler tranquille.

De mon côté, je profite du plein d’eau pour faire tourner la machine et laver les housses de nos banquettes.

A 16 H, tout est en ordre et nous rejoignons le barrage.

 Nous reprenons la piste dès son ouverture, à 16 H 45. La piste en elle-même est correcte mais c’est de nouveau sa largeur qui nous pose problème, d’autant qu’après sa fermeture, de nombreux camions attendaient également en sens inverse. A plusieurs reprises, nous devons reculer dans les virages pour trouver un refuge.

 De virages en passages délicats, la descente impressionnante se poursuit, tandis que je suis cramponnée à la portière. La piste plonge vers le Rio Maranon et nous bénéficions d’un tronçon goudronné un peu avant de rejoindre le village de BALSAS, situé à 975 m seulement. Nous peinons à passer sous les filins soutenant le pont et qui empiètent sur la route.

 A son extrémité, la place principale, lieu de vie et de jeux pour les enfants, n’offre guère la possibilité de se stationner. Sur les conseils du policier, nous poursuivons sur 1 ou 2 km le long du rio pour arriver au village proprement dit où une grande esplanade va nous accueillir pour la nuit.

 La température est étonnante ; alors que la nuit est prête à tomber, il fait encore 29°. Il est vrai que nous nous rapprochons de la ligne de l’Equateur et que le mot hiver perd de sa signification, surtout à cette altitude modérée.

 Quelques maisons bien simples entourent la place, adossées à la montagne.

  

Km au compteur : 59 734

Km du jour : 60

Altitude : 975 m

  

 

SAMEDI 17 AOUT 2013

25° / 20° - Soleil / Nuages

 La température n’a pas baissé de la nuit ; cela faisait très longtemps que nous n’avions pas ressenti cette chaleur des contrées chaudes et humides.

Après un passage au village où nous ne trouvons pas de pain car nous sommes samedi et le camion ne vient pas de Celendin, un stop à la boucherie, pas engageante, mais il n’y a pas le choix, nous reprenons notre parcours.

 La vallée du rio est remplie de bananiers et de manguiers sauvages. Celles-ci sont vertes mais nous en avons achetées ce matin au village légèrement rouges. 

 La route est goudronnée mais de nouveau périlleuse car toujours à flanc de montagne et étroite. Les 25 premiers km seront de nouveau stressants mais le paysage magnifique.

 Après 1 H de route, nous faisons un stop travaux d’une heure. A cette allure, nous allons mettre 15 jours à effectuer notre boucle.

 A peine repartis, voyant des véhicules arrêtés devant une petite comida, nous faisons pareil car c’est le seul du trajet. Un camionneur nous prévient que plus loin la route est fermée, en cours de goudronnage ; nous avons donc tout notre temps pour déjeuner.

 La technologie, panneaux solaires et parabole, dénote un peu avec le reste du restaurant.

 Nous patientons un peu pendant que les 2 cuisinières s’affairent autour des marmites chauffées par un feu de bois. Au menu il y avait viande séchée, sûrement celle qui pend au dessus du feu, mais nous demandons du poulet. Il sera frit et très bon, avec du riz, forcément, et du manioc.

 Pour digérer, nous refaisons des km de virages serrés mais la route s’est un peu élargie, on se sent plus en sécurité. Nous grimpons ainsi jusqu’au col, à 3 600 m. Le vent et les nuages ont bien rafraîchi la température.

 Dès le col franchi, le paysage abrupte et rocailleux se transforme en un immense plateau vallonné couvert de vertes prairies. Des fermes sont disséminées un peu partout, accessibles par des sentiers. Pas besoin de route, les habitants se déplacent à dos d’âne ou à cheval. Les femmes tricotent debout tout en gardant les troupeaux.

 Nous n’allons pas très loin avant de tomber sur la route barrée. Le camionneur de la comida est là lui aussi ; effectivement, il y a un beau goudron tout neuf. Il est 14H15, nous pouvons nous installer et attendre …

 Le convoi démarre à 17H20 et nous terminons la descente, d’abord sur le goudron, puis sur une belle piste pour atteindre LEIMEBAMBA, un gros village montagnard. Avec tous les arrêts, nous arrivons trop tard pour le musée. Il nous faudra repasser demain.

 Le policier de la place principale nous demande de venir nous stationner là qu’à partir de 22H. Nous avançons donc un peu plus loin, dans une rue qui se termine en cul-de-sac où nous ne devrions pas trop gêner.

 

Km au compteur : 59 824

Km du jour : 90

Altitude : 2 230 m

  

 

DIMANCHE 18 AOUT 2013

14° / 25° - Pluie / Soleil / Nuages

 La journée commence avec la pluie et pour la peine, nous faisons grasse mat.

 Après un petit tour du village où il n’y a rien, nous partons pour le musée à 3 km à l’extérieur du bourg.

 Il présente une collection importante de momies découvertes dans une tombe creusée dans une falaise qui domine la Laguna de los Condores.

 217 momies s’y trouvaient, enveloppées de bandelettes recouvertes d’un tissu sur lequel il y a un dessin de visage puis le tout placé dans un entourage de bois.

 Regroupées dans une pièce, nous pouvons maintenant les observer de derrière une vitre.

 Le site date de la culture chachapoyenne. Les Chachapoyas étaient un peuple Andin dont le nom signifie Guerriers des nuages. Ils occupaient le Nord du Pérou du IXè siècle au XVè siècle et ont été conquis par les Incas.

 Outre les momies, sont exposés de belles céramiques, des textiles, des quipus (système de noeuds sur des cordes, les nœuds représentant des valeurs numériques ; l’ancêtre de la calculatrice).

 Le musée est beau, bien arrangé mais présente des objets, des panneaux descriptifs trop divers qui nous perdent un peu au niveau des époques.

 Nous repartons pour une nouvelle étape. La belle route goudronnée suit le torrent dans un beau décor de verdure.

 Soudain, il y a plein de monde au loin, c’est jour de marché dans un petit village, avec apparemment une foire aux bestiaux qui se termine.

Les animaux et les hommes s’entassent dans les camions.

 Le marché est bien campagnard ; le cadre, les personnages, que de l’authentique, le Pérou profond …

 Une fois de plus, nous constatons que les enfants sont très nombreux à travailler sur les stands, dans les comidas ou à charger les camions.

 Le nombre de bouteilles vides de bière qui jonchent les grandes tables des comidas explique l’air pas très net de nombreux hommes. La vie à la campagne, c’est travailler dur toute la semaine et boire le dimanche avec les copains.

 Entre les maisons sordides que nous voyons sur la route, les enfants qui portent des charges presque aussi lourdes qu’eux, les hommes saouls, les femmes qui ne semblent pas avoir leur mot à dire et qui travaillent dur également, par moment nous avons un peu l’impression de vivre un épisode d’Emile Zola.

 En repartant, nous doublons de nombreux équipages ; des bœufs, des chevaux, des ânes, des hommes, des femmes bébé dans le dos, qui cheminent vers les fermes.

 

Nous poursuivons cette route bien agréable, surtout après les passages difficiles de ces derniers jours, mais une fois de plus, nous n’allons pas très loin. Il y a un bouchon sur la route et cette fois c’est un accident ; un camion a heurté une moto et il n’arrive plus à démarrer. Les voitures réussissent à passer sur le bas côté et même certains camions, au risque de se coucher sur le fossé.

La police nous dit qu’ils attendent une machine pour bouger le camion.

Finalement, c’est un autre gros camion qui va tamponner plusieurs fois le camion accidenté et réussir à le faire démarrer ainsi ; on n’a pas tout compris !

Pour nous ce sera de nouveau 2 H d’attente. Décidemment, il est dit que nous n’avancerions pas sur cette route. Nous savions que c’était un parcours « aventure », on ne l’a pas loupé !

 Repartis, nous arrivons rapidement à TINGO, un village d’où part la piste vers un site que nous souhaitons visiter et qui avait, entre autre, motivé notre choix de parcours.

 Mais une fois de plus il est trop tard pour attaquer la piste et nous nous installons sur le terrain de sport, bien plat, à l’entrée de la piste.

 

Une famille vient discuter et nous donnera 3 énormes avocats.

Puis ils installent un filet de volley ; le match peut commencer.

 

Km au compteur : 59 880

Km du jour : 56

Altitude : 1 800 m

 

LUNDI 19 AOUT 2013

16° / 23° - Soleil / Nuages

 Ce matin, en route vers le site de KUELAP, souvent appelé le Machu Picch du nord. La piste grimpe en traversant différentes vallées. Elle est correcte en largeur, même pour nos 2.50m, mais pleine de trous et il nous faudra presque 2 H pour parcourir les 37 km. Cela nous laisse le temps d’admirer les cultures à flancs de montagnes.

 S’en suivent trente bonnes minutes de grimpette, à pied cette fois, pour rejoindre la porte d’entrée du site.

 Cette cité pré-inca, érigée par les Chachapoyens, est perchée à 3000 m d’altitude, encore enfouie dans la végétation.

 Encore une fois on admire l’ingéniosité des populations de l’époque quant à la localisation du site et à l’architecture qui demeure aujourd’hui encore bien conservée.

 Cette cité forteresse, de 600 m de long, est entièrement ceinturée d’un rempart massif ;

 à l’intérieur, on découvre plus de 400 bâtiments, ronds pour la plupart. Beaucoup sont identiques et font penser à des habitations, avec un terre-plein surélevé, 2 trous probablement destiné au stockage et une pierre qui devait servir de meule.

 Un édifice a été reconstitué mais on ne peut accéder à l’intérieur.

Une des tours d’angle est particulièrement bien conservée.

 Une autre est un réel défi à la loi de la gravité, c’est un cône renversé !

 Le travail de la pierre est plus grossier que celui des Incas, les pierres beaucoup moins ajustées mais par contre il y a des motifs sous forme de frises sur les murs.

 Ce site n’est en rien comparable au Machu Picchu, ce qui n’empêche pas qu’il soit intéressant à découvrir. Nous avons beaucoup aimé le fait qu’il soit resté enfoui dans la végétation, d’autant que celle-ci est très belle. De plus, il y a très peu de visiteurs, nous devions être une bonne vingtaine sur l’ensemble du site.

 Après plus de 1H30 de visite, nous reprenons courageusement la piste et revenons nous stationner au même endroit qu’hier car il n’est plus l’heure de prendre la route.

 Km au compteur : 59 954

Km du jour : 74

Altitude : 1 800 m

 

MARDI 20 AOUT 2013

16° / 32° - Soleil / Nuages

 Nous reprenons notre trajet le long du rio ; c’est toujours aussi beau et agréable.

Peu après la bifurcation vers Chachapoyas où nous décidons de ne pas aller, nous montons vers COCACHIMBA, un village d’où part une randonnée vers la cascade GOCTA.

Le site est géré par un projet communautaire qui bénéficie aux familles et le slogan de la propreté est respecté ; une bonne initiative.

 Le parcours demandant 2H30 dans chaque sens, c’est un peu beaucoup pour les marcheurs que nous sommes, d’autant que le sentier monte et descend sans cesse. Nous décidons donc de nous rendre seulement au mirador.

 Le sentier est agréable entourée d’une végétation touffue ; on sent l’influence de l’Amazonie toute proche. D’ailleurs, malgré le ciel plombé, l’air est chaud et humide qui fait ressortir les innombrables senteurs des plantes.

 Les collines sont entretenues ; quelques pieds de caféiers, des plantations de mais, de canne à sucre, d’ananas.

 La variété de petites fleurs est incroyable.

 Au bout d’1 H de marche, nous atteignons le mirador offrant une belle vue sur la cascade.

Il parait que c’est la 3è plus haute au monde, avec ses 771 m qui dévalent le long de la  falaise, entourée de végétation.

 Nous poursuivons sur PEDRO RUIZ où nous rejoignons la nationale qui va nous mener vers la frontière et la sortie du pays. Nous roulons dans une gorge magnifique où les parois offrent une succession des murs végétaux splendides.

Puis la route est bordée d’innombrables rizières qui donnent au paysage une belle couleur d’un vert éclatant. Un parcours de nouveau très plaisant et en plus avec une belle route toute neuve.

 Arrivés à BAGUA GRANDE en fin d’après-midi, nous y restons pour bivouaquer, d’autant que nous trouvons un coin sympa et calme, derrière la place principale, avec vue sur les cocotiers et le rio. Par contre nous sommes redescendus à basse altitude et la chaleur est étouffante.

 Les tenues vestimentaires des femmes ont bien changées ; finis les hauts chapeaux, les grandes nattes, les jupes aux multiples jupons. Ici c’est jupe simple pas trop longue ou bermudas et débardeurs.

 

Km au compteur : 60 095

Km du jour : 141

Altitude : 500 m

 

MERCREDI 21 AOUT 2013

26° / 33° - Soleil / Nuages

Notre premier tronçon jusqu’à JAEN est facile et agréable, toujours en bord de rio.

Lors des traversées de villages, nous voyons beaucoup de grandes bâches sur lesquelles le café est en train de sécher.

 JAEN semble une ville prospère vivant du commerce du café, cacao, riz. Les magasins y sont corrects, ainsi que les restaurants où nous buvons un délicieux jus de mandarines pour accompagner notre plat de couenne de porc frite avec pommes de terre et riz dans une sauce aux cacahuètes. Bon, je l’avais choisi attiré par le mot cacahuètes, le seul que je comprenais, et je me suis effectivement régalée avec les légumes dans la sauce qui me suffisaient largement.

 Nous y trouvons aussi un lavage pour camion qui va faire le plus grand bien vu notre état boueux. 1 jeune et 2 gamins s’activeront pendant 1 H pour que nous retrouvions notre couleur d’origine et une cabine sans poussière ; le tout pour 4 €.

 En quittant Jaen, nous bénéficions d’une soixantaine de km de route goudronnée bordée par des cultures ; beaucoup de goyaves, bananes, café et surtout du riz.

Puis s’en suit 50 km de piste défoncée et en travaux. Heureusement que nous y sommes arrivés le soir car apparemment elle était fermée en journée. Là c’est l’ananas qui est roi, avec plein de stands de vente devant les champs ; on ne peut espérer plus frais.

 Nous finissons à la nuit et nous arrêtons à SAN IGNACIO, un gros bourg où nous trouvons un endroit plat le long du stade.

 Km au compteur : 60 271

Km du jour : 176

Altitude : 1 270  m

 

JEUDI 22 AOUT 2013

22° / 34° - Soleil

Pour notre dernière nuit au Pérou, nous sommes réveillés en fanfare par un véhicule qui sillonne les rues avec une puissante musique ; c’est le réveil matin collectif. Il n’est que 5H30 !

 Nous effectuons les 40 km qui mènent au village de NAMBALLE entre goudron, piste défoncée et travaux où nous sommes plusieurs fois stoppés. Il est temps de faire une photo de ces fameux panneaux PARE qui nous ont immobilisés tant de fois. Mais quand c’est SIGA, la dame, comme nous, avons le sourire.

 Après quelques courses pour liquider nos Soles, nous rejoignons le poste frontière de LA BALSA, à 5 km. C’est un passage très peu utilisé et les 3 bureaux à passer sont éparpillés au milieu des cabanes. Nous finissons par trouver le poste de police situé en contrebas de la route pour le 1er tampon, puis l’immigration pour le 2è et enfin la douane pour rendre l’autorisation de circuler péruvienne.

 Ca y est, nous pouvons monter sur le pont et dire au revoir au Pérou avant de découvrir notre 8ème pays, l’Equateur.

 Durant les 43 jours passés au Pérou et les 4 890 km parcourus, nous avons pu découvrir différents visages de ce pays. Ayant déjà visité les sites touristiques précédemment, nous ne sommes passés que dans peu d’endroits où l’exploitation touristique est vraiment exagérée et en devient désagréable. Par contre, sur tous nos itinéraires dans les régions reculées, nous avons bénéficié d’une grande gentillesse des habitants et avons découvert des paysages magnifiques et diversifiés dont la splendide Cordillère blanche. Dommage que les pistes soient si étroites ; elles m’ont marquée pour un certain temps ! Nous retiendrons aussi malheureusement un grand dénuement dans beaucoup d’endroits, complètement oubliés du progrès ; et pourtant les gens y ont le sourire ! Espérons que les revenus du tourisme finiront par profiter à tous.

 

Km au compteur : 60 319

Km du jour : 48

Altitude : 700 m

 

 TOTAL KM PARCOURUS AU PEROU : 4 890

 TOTAL KM PARCOURUS DEPUIS NOTRE ARRIVEE A BUENOS AIRES : 49 659

 

 

 

 

 

 

 

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