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GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
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1 juillet 2013

CHILI - DE VALPARAISO A ANTOFAGASTA - DU 15 AU 29 JUIN 2013

CHILI

 

DE VALPARAISO A ANTOFAGASTA

 

 

 IMG_8504

 

SAMEDI 15 JUIN 2013

11° / 15° - Couvert                        

Cette fois, nous commençons notre remontée vers le nord, par la côte. 

A CON-CON, après avoir fait une halte au petit port de pêche, nous allons voir les stands de poissons qui bordent la baie et achetons de belles tranches de thon.

 CON_CON_PORT_DE_PECHE__1_

 Puis ce sera CALETA HORCON, un village de pêcheurs caché dans une jolie baie ; ici les barques sont remontées sur la plage par des chevaux.

 CALETA_HORCON__1_

CALETA_HORCON__2_

Nous trouvons du crabe farci et des pinces de crabes toutes épluchées ; un bon repas en perspective !

 Nous poursuivons sur MAITENCILLO ; il y a plein de mimosas en fleurs et nous en profitons pour prendre quelques branches qui parfument le camion à merveille.

Lors de notre arrêt près de la plage, des chiliens viennent discuter, dont une jeune fille qui parle parfaitement anglais et qui nous invite à venir au restaurant de son père situé à quelques km.

Nous la retrouvons sur place à 14H30, heure du repas chilien. Nous goûtons au pisco chilien, différent du péruvien, aux empanadas maison fourrés aux crevettes et fromage fondu, un délice.

Entre discussion, repas, visite du camion, l’après-midi passe vite et la nuit tombant à 18 H, nous nous dépêchons de trouver un endroit pour bivouaquer.

Ce sera à ZAPALLAR, une station balnéaire chic, où nous nous stationnons sur le parking près de la plage.

 

Km au compteur : 52 633

Km du jour : 101

 

 

DIMANCHE 16 JUIN 2013

9° / 15° - Couvert 

Nous commençons la journée par la promenade de la Rambla ; un chemin piéton, dans un cadre de nature sauvage, longe la mer entre la plage et la colline boisée où se cachent, derrière des bouquets de pins et de palmiers, de nombreuses villas cossues. 

 ZAPALLAR__1____PROMENADE_RAMBLA

 Ici, même les rochers sont plus élégants qu’ailleurs. 

 ZAPALLAR__2____PROMENADE_RAMBLA

  Maintenant, en ce dimanche de Fête des Pères, il nous faut localiser de la wifi et nous finissons assis sur les marches du lycée, seule connexion trouvée. 

La route qui mène à PAPUDO longe la côte, sauvage malgré les villas qui la bordent.  Un peu après, nous sommes obligés de prendre la Panaméricaine, car seules des pistes montent vers le nord en zigzagant. 

Dès notre entrée, nous voyons, le long de l’autoroute,  des femmes agiter des mouchoirs blancs ; elles vendent des petits gâteaux secs au manjar, sorte de caramel. Une bonne occasion d’y goûter. 

Pour notre bivouac, nous la quittons et rejoignons un minuscule village de pêcheurs, PICHICUY. En ce dimanche les barques sont rangées et le coin plus que calme. 

 

Km au compteur : 52 700

Km du jour : 67

  

 

LUNDI 17 JUIN 2013

10° / 14° - Couvert 

Le temps n’est toujours pas dégagé ce matin et le village semble assoupi sous la brume.

Ici pas de belles villas mais des vraies maisons de pêcheurs qui hébergent les hommes mais aussi les mouettes ! 

 PICHICUY__1____VILLAGE_PECHEURS

PICHICUY__3____VILLAGE_PECHEURS

 

Nous repartons sur l’autoroute mais pour peu de temps car la station service de PICHIDANGUI a une super connexion wifi et nous nous y installons pour mettre le blog à jour. 

Nous ne repartons qu’en fin d’après-midi et ce sera le grand parking d’une station service qui nous servira de bivouac. 

 Km au compteur : 52 795

Km du jour : 95

  

MARDI 18 JUIN 2013

8° / 17° - Soleil 

Ce matin, ciel bleu ; ouf car la grisaille commençait à être pesante pour nous et problématique pour nos panneaux solaires. 

Nous repartons sur la Panaméricaine, seule route qui traverse cette immense étendue désertique.

 PANAMERICAINE_AVANT_OVALLE__1_

La végétation est rase, parsemée de cactus dont certains sont en fleur. Seules quelques chèvres osent s’y aventurer.

 

Nous bifurquons vers la VALLEE DEL ENCANTO,

VALLEE_ENCANTO__14_

un superbe petit canyon formé d’énormes rochers tout ronds où l’on est sensé découvrir l’art rupestre de la culture des idiens El Molle au travers de pétroglyphes qu’ils ont gravés sur les rochers il y aurait 2 000 ans

 VALLEE_ENCANTO__1_

 VALLEE_ENCANTO__13_

  et de mortiers, trous creusés dans la roche et qui leur servaient à piler les graines.

  VALLEE_ENCANTO__9_

Honnêtement, nous n’avons pas trouvé l’art rupestre fabuleux car le temps a largement effacé ses traces. Par contre, le site est situé dans un décor superbe que nous avons adoré.

 VALLEE_ENCANTO__15_

De nombreux sentiers se faufilent entre rochers, cactus et petite rivière et pour une fois, on peut aller où l’on veut, pas de chemin balisé comme c’est souvent le cas au Chili. 

Nous avons pu y admirer de près les cactus en fleurs.

 VALLEE_ENCANTO__6_

 VALLEE_ENCANTO__4_

Vraiment une super promenade avec en plus plein de petits coins avec table de pique-nique et barbecue. Ne pas oublier d’amener ses côtelettes ! Par contre, pas d’eau. 

 VALLEE_ENCANTO__16_

 En fin de journée, nous rejoignons OVALLE, une grande ville où le stationnement n’est pas prévu pour notre gabarit, d’autant plus qu’il est interdit dans la majorité des rues. Prêts à partir, nous trouvons finalement notre bonheur le long de l’hypermarché Lider et décidons d’y rester pour la nuit. Demain nous pourrons aller à pieds en centre ville.

 

Km au compteur : 52 951

Km du jour : 156

 

 

MERCREDI 19 JUIN 2013

10° / 15° - Couvert

Notre ballade en centre ville, pourtant d’1 H 30, ne nous a pas permis de voir grand-chose ; nous n’avons même pas trouvé un marchand de fruits et légumes correct. Les magasins sont petits, vieillots et sales ; même la rue piétonne n’est pas agréable. Bref, nous n’avons pas aimé OVALLE.

Nous poursuivons par la nationale, désertique ; pas de villages, des maisons éparpillées le long de la route jusqu’au moment où nous rejoignons le bord de mer à COQUIMBO. Une immense et belle avenue longe le Pacifique, bordée d’immeubles de haut standing. Sur une dizaine de km, ce ne sont que succession de plages de sable entrecoupées de petites pointes rocheuses ; dommage, ce n’est pas la saison d’en profiter. 

L’avenue nous mène directement au centre de LA SERENA, capitale régionale. Curieusement, ici, c’est calme et nous nous stationnons sans problème sur la large avenue. La découverte du centre ville est très agréable ; que des belles rues avec de nombreuses grandes maisons coloniales parfaitement entretenues, l’église San Francisco et son beau clocher, une rue piétonne aux magasins impeccables, une feria artisanale mignonne ; que du positif.

LA_SERENA__1_

 LA_SERENA__2_

 

Nous sommes dans le centre historique, peut-être que la partie moderne est plus agitée et moins belle.

Nous quittons la ville par la Panaméricaine, qui à partir d’ici, n’est plus une autoroute. Nous rentrons dans la partie nord du pays, beaucoup moins industrialisée.

A la nuit tombante, nous nous arrêtons à LA HIGUERA, notée comme une ville sur la carte ; ce n’est en fait qu’un bourg, très peuplé, mais sans commerçants. Une multitude de petites maisons, collées les unes aux autres, envahissent la colline. La présence d’une telle population s’explique apparemment par la localisation d’une grosse mine toute proche. Nous nous stationnons pour la nuit sur le seul endroit plat trouvé, devant la municipalité. 

 

Km au compteur : 53 105

Km du jour : 154

 

 

JEUDI 20 JUIN 2013

11° / 19° - Brumeux / Soleil

Après un petit tronçon de Panam, nous prenons la piste vers la Réserve des Pingouins de Humboldt dans un paysage désertique.

PISTE_VERS_RESERVE_HUMBOLDT

 

Le petit port de CALETA PUNTA CHOROS organise des visites en barque sur la réserve composée de 3 îles. Deux barques sont prêtes à partir pour emmener un groupe d’étudiants et nous pouvons nous joindre à eux. Jean-Marc accepte immédiatement, forcément moi je ne suis pas du tout emballée par cette ballade en mer.

Bon, c’est parti pour du rodéo sur les vagues ; le vent est assez fort et les gros rouleaux nous éclaboussent copieusement malgré le plastique tendu sur le côté de la barque. J’ai juste eu le temps d’avaler des comprimés contre le mal de mer qui m’évitent le pire, mais le trajet d’une bonne heure me paraît bien long.

Nous longeons maintenant une des îles où nous sommes sensés admirer des animaux. Cela se résume à quelques lions de mer, cormorans, pélicans et 4 ou 5 pingouins ; le tout vu à bonne distance. Tout ça pour ça !

RESERVE_HUMBOLDT__1_

RESERVE_HUMBOLDT__11_

 

La suite de la visite nous mène sur une autre île où nous débarquons pour une heure. La petite plage à l’eau cristalline aurait été sympa en été !

RESERVE_HUMBOLDT__10_

Un sentier de randonnée parcourt l’île avec de belles vues sur les criques, les rochers et l’intérieur de l’île. Heureusement qu’il y a ça, c’est la seule chose bien et au moins on a les pieds sur la terre ferme.

RESERVE_HUMBOLDT__6_

 RESERVE_HUMBOLDT__4_

RESERVE_HUMBOLDT__13_

 Par chance, le retour au port est plus rapide et les vagues prises dans l’autre sens un peu moins terribles ; je suis bien contente d’être arrivée.

Nous voulions poursuivre par les pistes côtières mais le GPS n’a aucun tracé sur la zone et notre carte n’est pas assez détaillée pour y parvenir. Nous suivons donc la piste principale qui remonte à travers les montagnes. Nous sommes de nouveau en plein désert, même les cactus sont de toute petite taille.

Puis nous rentrons dans les montagnes creusées de toute part ; une multitude de mines, plus ou moins abandonnées, parsèment la région. Seules subsistent des vieilles cabanes ; toutes semblent fermées ; il n’y a pas âme qui vive. La rare végétation, recouverte de poussière, a perdu sa couleur verte et accentue encore l’impression de désolation. La pénombre s’accentue déjà et il nous faut nous stopper ; ce sera sur un terre plein, un peu à l’écart de la piste.

Km au compteur : 53 242 

Km du jour : 137

 

VENDREDI 21 JUIN 2013 

5° / 19° - Soleil

Pour fêter notre entrée officielle en hiver, nous avons un magnifique ciel bleu azur.

Nous poursuivons sur la piste poussiéreuse où nous croisons plusieurs camions, ou plutôt essayons de les croiser en se garant dans des refuges le long de la piste prévue pour un seul véhicule.

Les lacets, montées et descentes s’enchaînent sur cette piste difficile au milieu des mines qui doivent être à l’intérieur des montagnes car on ne les voit pas.

PISTE_DES_MINES_AVANT_HUASCO__1_

 Les montagnes ont de belles couleurs, allant du vert au violet, suivant les minerais.

PISTE_DES_MINES_AVANT_HUASCO__4_

 

PISTE_DES_MINES_AVANT_HUASCO__5_

Plusieurs fois, nous demandons notre chemin à des voitures des mines car des pistes partent dans tous les sens et nous n’avons aucune carte.

Nous finissons apparemment par nous tromper et, nous rapprochant de la mer, nous décidons de rejoindre la côte pour la suivre.

 

 Voici d’où nous venons avec la                                    Voici où nous allons, vers le bleu de

neige au loin dans la Cordillère                                      la mer

PISTE_DES_MINES_AVANT_HUASCO__6_PISTE_DES_MINES_AVANT_HUASCO__7_

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons dans un endroit superbe où nous déjeunons tranquillement. La ville n’est plus qu’à quelques km, nous la voyons au loin ; nous sommes confiants. Nous ne savions pas ce qui nous attendait derrière.

PISTE_COTIERE_AVANT_HUASCO__1_

 PISTE_COTIERE_AVANT_HUASCO__3_

 

Au bout d’un km de piste très étroite où nous avançons tout doucement, nous tombons sur un virage entre de gros et hauts rochers. Nous essayons de nous y faufiler mais notre monstre ne passe pas par un trou de souris ; la cellule est à 2 cm du rocher et Jean-Marc va jouer la carte « technique » pour dévier le ballant de la cellule du côté sans rocher en plaçant des cales sous les roues. Je n’ai pas tout compris mais on a fini par passer sans dommages, puis par se dévier du gros rocher qui faisait barrage à notre roue.

Nous continuons à slalomer entre les rochers, au pas, mais nous faisons avoir bêtement par un petit rocher caché derrière un buisson. Un fracas nous stoppe net, le marche pieds de la cellule est accroché sur la pointe du rocher ; il est tout tordu et la barre de côté avec.

Nous nous en dégageons et finissons le km qui nous sépare de la belle piste que nous apercevons. Il s’avère que c’est du sable et nous devons nous y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à grimper la longue côte. A la 3è montée, nous décidons de dégonfler nos pneus et là Grande Aventure monte comme un chef.

Au bout de 2 H 30 de galère pour ces 5, 6 km, nous atteignons HUASCO soulagés.

Nous allons nous installer devant l’Office de tourisme qui nous donne le code wifi de la municipalité. Le coin est face à la mer, très mignon, nous serons bien pour décompresser et oublier nos mésaventures de la journée.

HUASCO___6_

 HUASCO___4_

 

Km au compteur : 53 332

Km du jour : 90

 

SAMEDI 22 JUIN 2013 

9° / 19° - Brumeux / Soleil

Aujourd’hui sera une journée bricolage pour Monsieur ; il n’a plus qu’à réparer ses bêtises d’hier et remettre le marchepieds en état de fonctionnement.

HUASCO___1_

 Peut-être que la prochaine fois il évitera de choisir une piste qui était juste un pointillé sur la carte sous prétexte qu’un type lui avait dit qu’il l’avait empruntée et qu’il n’y avait pas de problème …

En fin de journée, nous pouvons monter et descendre de la cellule sans faire un saut périlleux, c’est le principal.

Km du jour : 0

 

 

DIMANCHE 23 JUIN 2013 

10° / 19° - Brumeux / Soleil

Une petite ballade nous mène au port où nous achetons du bon poisson frais dans la petite halle, pour une fois bien propre pour un marché aux poissons.

HUASCO___13____MARCHE

 C’est jour de marché et quelques commerçants sont en train de s’installer ; il est presque 10 H …

HUASCO___12____MARCHE

 Une barque vient décharger sa récolte d’algues ; la grue soulève directement le filet pour le vider dans le pick up.

HUASCO___7____PORT

 HUASCO___10____PORT

Dans l’après-midi nous quittons HUASCO par la piste côtière mais cette fois nous nous sommes assurés qu’elle était correcte. Effectivement, elle est large, avec des panneaux et ressemble plutôt à une route mais non bitumée. Une plus petite longe la côte de plus près ; comme elle est bonne également, nous l’empruntons sur un petit tronçon. Le paysage côtier est superbe.

Un panneau « Punta Lobos » (pointe des lions de mer) nous fait bifurquer sur une autre petite piste. Alors que l’on se stoppe à une bifurcation en se demandant de quel côté vont être cachés les lions de mer, la voiture d’une famille chilienne s’arrête et nous propose de les suivre. Après quelques km et la traversée d’un mini village de pêcheurs récolteurs d’algues, avec une maison originale, nous arrivons à la pointe rocheuse.

PUNTA_LOBOS__1_

 PUNTA_LOBOS__3_

Nous partons tous ensemble à pieds admirer les lions de mer installés sur les gros rochers un peu à l’écart du bord de mer. Ils sont tranquilles, inaccessibles.

PUNTA_LOBOS__2_

 Après la ballade, ils nous proposent de passer chez eux et nous voici repartis sur nos pas, dans le village de LO CASTILLO, où ils ont un pied à terre pour les week-ends et vacances. C’est l’occasion de discuter tout en partageant leur collation du dimanche soir. Il y a le couple, la mère de l’un des deux et les grands parents.

Lorsque nous proposons la visite du camion, la grand-mère se précipite la 1ère. C’est un vrai plaisir de la voir découvrir ce qu’est une « maison roulante ». Ils sont tous très admiratifs et posent plein de questions.

Après ce bon moment passé ensemble, nous les laissons se préparer et regagner leur domicile en ville et allons nous stationner pour la nuit près de la plage.

A cette allure là, on n’est pas prêts de parcourir les 1 500 km de côte chilienne qui nous séparent du Pérou !

 

Km au compteur : 53 382

Km du jour : 50

 

LUNDI 24 JUIN 2013

9° / 18° - Soleil / Nuageux 

Installés dans le noir hier soir, nous découvrons ce matin le décor qui nous entoure ; pas mal !

 BIVOUAC_VILLAGE_LO_CASTILLO

 Aujourd’hui nous rentrons dans la partie sud du désert d’Atacama et nous allons le découvrir tout au long de notre remonté vers le nord.

Nous traversons le Parc National LLANOS DE CHALLE créé pour protéger la flore de la région. C’est ici que, de temps en temps, grâce aux pluies apportées par le courant marin El Nino, le désert fleuri. Nous n’aurons pas cette chance mais y voyons quand même quelques fleurs de cactus et des plantes originales.

                       PARC_LLANOS_DE_CHALLE__1_

 PARC_LLANOS_DE_CHALLE__3_

 PARC_LLANOS_DE_CHALLE__4_

 Nous admirons de la route le port de CARRIZAL BAJO, caché dans une anse. 

Lors de la pause café sur la piste qui surplombe CALETA GAVIOTA, je récupère une petite racine de cactus, histoire d’alourdir un peu plus le camion.

 Nous poursuivons jusqu’à TOTORAL (= roseaux) un beau petit village aux maisons en roseaux, forcément.

Certaines, très anciennes, ont bien souffert.

  TOTORAL__2_

 L’Eglise et la petite place sont mignonnes.

 Nous pouvons voir de près des arbres à coton.

  TOTORAL__4_

 A la recherche de pain, une femme nous accompagne chez ALICIA. Elle tient un petit hôtel restaurant qu’elle nous fait visiter bien volontiers.

 Les chambres sont sommaires et le salon original.

 TOTORAL__6____HOTEL

TOTORAL__8____HOTEL

Puis elle nous emmène faire un tour sur un grand terrain ; il y a une piscine, des petits coins barbecues, et plein d’oliviers dont l’un de 300 ans.

 Très aimable et agréable, elle nous montre les plantes de la région.

 On se demande comment elle peut avoir des clients car il n’y a aucun écriteau !

 Nous décidons de déjeuner dans son restaurant, bien typique où forcément nous sommes les seuls clients. Au mur, les photos de famille, des vieux objets et des petits sujets en roseaux.

 TOTORAL__5____RESTAURANT

 

TOTORAL__11____RESTAURANT

 Après un repas bien copieux, et une photo souvenir (et une bouture d’une belle plante grasse que je trouve superbe), nous quittons ce village vraiment authentique et sympa à découvrir.

 TOTORAL__12____ALICIA

 Notre arrêt suivant, à BARRANQUILLA, est bien différent. Le village est moche, sale, c’est une poubelle que nous quittons immédiatement.

 La piste s’écarte de la côte que nous rejoignons à PUERTO VIEJO, un village aux nombreuses maisons collées les unes aux autres, comme c’est souvent le cas. Il semble que ce soit plutôt des villages de vacances car beaucoup de maisons sont fermées en cette période hivernale.

  PUERTO_VIEJO__1_

 A la sortie du village, nous admirons de belles formations géologiques dont la couleur jaune tranche sur le reste du paysage

 SORTIE_VILLAGE_PUERTO_VIEJO__1_

 Puis d’immenses champs de totoras.

 SORTIE_VILLAGE_PUERTO_VIEJO__3____ROSEAUX

 Nous poursuivons par la piste côtière qui longe la plage, entre les dunettes de sable, jusqu’à EL MORRO où nous bivouaquerons aujourd’hui, sur un promontoire dominant la baie. Dommage, le vent fort nous refroidit très vite ; nous admirerons le paysage derrière la baie vitrée.

 Km au compteur : 53 588

Km du jour : 206

  

MARDI 25 JUIN 2013

11° / 18° - Brumeux / Soleil

 Quelques km nous séparent de Bahia Inglesa, la fameuse plage de CALDERA avec sable blanc. Pour nous, bof, on a vu beaucoup plus beau ; le sable est grossier et la plage sale ; la brume matinale, pas encore dissipée, n’aide pas non plus.

 BAHIA_INGLESA___CALDERA__2_

 Par contre, il est vrai que l’eau au bord est transparente, de couleur verte et que les rochers noirs la décorent bien.

 BAHIA_INGLESA___CALDERA__1_

 Nous rejoignons la ville de CALDERA, elle très jolie et a un riche passé historique ; c’est là qu’a été construit le 1er chemin de fer d’Amérique du Sud, dans les années 1850. La ville actuelle a conservé les édifices de l’époque, tous rénovés.

 CALDERA__1_

 CALDERA__4_

 Sa belle église, construite en 1853, fait un petit clin d’œil à la France car son constructeur est la société Eiffel.

 CALDERA__3_

 La spécialité de la ville étant la pêche à la coquille Saint-Jacques, nous ne manquons pas de passer par le marché aux poissons.

 A l’autre extrémité du port, c’est Cousteau et son bonnet qui sont à l’honneur.

 CALDERA__7_CALDERA__5_

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la sortie de la ville, d’autres belles choses nous attendent.

 Le « Granito Orbicular », de superbes gros rochers gris tous tachetés de noir. C’est le résultat d’un processus géologique très rare au monde dont l’origine est l’action des hautes températures provenant des profondeurs de la terre.

 GRANITO_ORBICULAR__1_

 GRANITO_ORBICULAR__3_

 1 km plus loin, c’est La Lobera, un gros rocher occupé par des centaines de lions de mer ; apparemment les places sont chères ….

 LOBERA___LIONS_DE_MER__1_

 Enfin, nous faisons un tour dans les « rochers zoologiques ». Ce sont des rochers pleins de trous qui, avec beaucoup d’imagination, peuvent faire penser à différents animaux. Nous avons bien vu les rochers, mais pas les animaux ; notre imagination devait être en panne.

 ROCHERS_ZOOLOGIQUES__1_

 

Nous poursuivons la Panam jusqu’à CHANARAL et bifurquons sur la piste qui mène à un parc national, mais ça ce sera pour demain ; pour l’instant nous sommes en bord de mer, à PLAYA DEL REFUGIO, dans un paysage lunaire et ce sera notre bivouac du jour.  

 BIVOUAC__1____PISTE_VERS_PAN_DE_AZUCAR

 Km au compteur : 53 722

Km du jour : 134

 

 

MERCREI 26 JUIN 2013

12° / 20° - Soleil

Après une petite ballade photos dans ce paysage que j’aime beaucoup,

BIVOUAC__6____PISTE_VERS_PAN_DE_AZUCAR

  BIVOUAC__7____PISTE_VERS_PAN_DE_AZUCAR                     

nous allons au Parc National PAN DE AZUCAR. Au bureau de la Conaf, le guardaparque est très sympa et nous donne beaucoup d’informations sur la flore et la faune, même si à cette période il n’y a pas grand-chose.

Nous traversons une partie du parc pour nous rendre au départ du sentier de randonnée « El Mirador ». C’est une belle ballade entre les cactus

PARC_PAN_DE_AZUCAR__2____RANDO_EL_MIRADOR

 et les quelques plantes qui résistent à l’aridité ambiante. Certaines nous offrent quand même quelques petites fleurs.

PARC_PAN_DE_AZUCAR__6____RANDO_EL_MIRADOR

 PARC_PAN_DE_AZUCAR__8____RANDO_EL_MIRADOR

Après 2,5 km de montée tout en douceur, nous atteignons le mirador qui surplombe le Pacifique.

La vue sur le bleu de l’eau et l’île Pan de Azucar est superbe.

PARC_PAN_DE_AZUCAR__1____RANDO_EL_MIRADOR

 Nous restons déjeuner sur le parking du sentier, près de belles montagnes.

PARC_PAN_DE_AZUCAR__9____RANDO_EL_MIRADOR

 Le trajet qui nous mène au second chemin de randonnée nous offre de nouveau de belles vues.

PARC_PAN_DE_AZUCAR__11_

 Nous partons pour la ballade qui mène aux falaises Las Lomitas mais après 2 km sans rien voir de spécial, nous abandonnons car il reste encore 3 km pour les atteindre.

En redescendant, les montagnes colorées nous font face ; encore un beau tableau.

PARC_PAN_DE_AZUCAR__13____RANDO_LAS_LOMITAS

 PARC_PAN_DE_AZUCAR__15____RANDO_LAS_LOMITAS

Nous terminons la traversée du parc qui nous a présenté un visage différent du désert d’Atacama ; un décor montagneux haut en couleurs.

PARC_PAN_DE_AZUCAR__17____RANDO_LAS_LOMITAS

 Jean-Marc l’a beaucoup apprécié et, pour une fois, a fait son petit couplet :

« Depuis le temps que je rêvais de ce fameux désert d’Atacama, l’année dernière, dans la région d’Antofagasta à San Pedro d’Atacama, il m’avait paru fade. Depuis 2 jours, je suis enfin émerveillé par des couleurs, des formes, des paysages, une aridité qui donnent ses lettres de noblesse à l’Acatama. »

Après un petit tronçon de Panam, une piste nous mène à CIFUNCHO, un minuscule village de pêcheurs ; nous bivouaquons sur ses hauteurs, avec vue sur le Pacifique.

Bien installés, place au festin ; après nos coquilles St Jacques d’hier délicieuses, ce soir ce sera pinces de crabe. Nous ne voudrions pas vous mettre l’eau à la bouche mais nous n’en avions jamais mangé d’aussi grosses et charnues. Accompagnées d’un Sauvignon d’Afrique du Sud (que nous avait ramené Laure et qui malgré ses milliers de km était impeccable), voilà un repas de fête. La seule galère, réussir à casser les pinces de crabe ! Vu leur taille et épaisseur, et notre équipement rudimentaire (une pince de bricolage !!), nous avons lutté, mais pour la bonne    cause …

 

Km au compteur : 53 844

Km du jour : 122

 

 

JEUDI 27 JUIN 2013

12° / 17° - Brume / Soleil

Un petit bout de route goudronnée nous mène rapidement à TALTAL, ville assez étendue.

La ballade y est agréable, avec plein de belles et anciennes maisons colorées à photographier.

TALTAL__1_TALTAL__7_

TALTAL__9_ TALTAL__12_

Mais aussi une belle église 

TALTAL__2_

 Une locomotive et 2 wagons témoignent de l’époque où le chemin de fer fonctionnait. Il était principalement utilisé pour le transport des minerais, la région étant très riche en cuivre, entre autres.

TALTAL__5_

 Entre les courses et internet, la journée est déjà terminée et nous allons bivouaquer à la sortie de la ville, près de la plage, sur l’aire barbecue de la municipalité. Il y a des jours où l’on se demande si le temps ne nous a pas volé quelques heures tellement la journée nous semble courte…

Km au compteur : 53 898

Km du jour : 54

 

 

VENDREDI 28 JUIN 2013

14° / 19° - Soleil

Nous repassons à TALTAL voir si la station service est ouverte, contrairement à hier. C’est la seule dans un rayon de 300 km et il est préférable de ne pas la rater.

Nous faisons aussi le plein d’eau grâce à un employé municipal qui nous passe son tuyau d’arrosage très gentiment, comme toujours.

Ensuite, c’est le plein de poissons à un marchand ambulant près du port. Pour trouver le coin des poissonniers, il suffit de regarder où vous se poser les pélicans …

TALTAL__14_

 TALTAL__13_

Nous sommes parés pour prendre la piste ; ce sera une journée côte et côtelettes. En effet, nous suivrons la côte toute la journée, d’abord par une bonne route entre TALTAL et PAPUSO, puis par une piste difficile jusqu’à EL BLANCO.

 

Quant on dit suivre la côte, c’est ne pas quitter le bord de mer ; la piste suit les criques, pointes rocheuses, se faufile entre les rochers.

La pause déjeuner est longue et agréable au bord des rochers qui abriteront notre feu pour faire griller des côtelettes de mouton délicieuses.

PISTE_PAPOSO_A_EL_BLANCO__1____PAUSE_DEJEUNER

 Les seuls véhicules qui circulent sur la piste sont les 4X4 des pêcheurs d’algues.

PISTE_PAPOSO_A_EL_BLANCO__3____PAUSE_DEJEUNER

 L’après-midi, le paysage, encore différent, est tout aussi superbe. La nature au sein du désert d’Atacama est variée, splendide ; un tableau changeant au fil des km, avec toujours de nouvelles couleurs, des rochers, des plages, des montagnes, des falaises qui tombent dans la mer, des dunes de sable, quelques fleurs et même une mare d’eau que l’on ne s’attendait pas à trouver au cœur de cette aridité.

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 Tout le long, quelques cabanes de planches ou de toiles ; ce sont les pêcheurs d’algues. Certaines ont une parabole (qui fonctionne ?) mais le drapeau chilien flotte sur presque toutes.

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 Un véritable enchantement qui fait oublier la piste à 80 % en tôle ondulée ou cailloux qui nous a bien tassé les côtes ; on ne la recommande pas à un camping car non 4X4, d’autant qu’il y a une bonne centaine de km à parcourir.

Le bivouac sera à EL BLANCO ; le village est ici plus important, une dizaine de maisons de pêcheurs sont regroupées. Un coup d’œil à l’intérieur pendant que l’on se renseignait sur le nom du village laisse pensif ; qu’est-ce qu’on est bien dans notre camion !

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 Un beau nuage s’est accroché à la montagne, juste pour la décorer.

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 Vu l’immensité qui nous entoure, la nuit devrait encore être bien calme.

Km au compteur : 54 040

Km du jour : 142

 

 

SAMEDI 29 JUIN 2013

 

14° / 26° - Brume / Soleil

La piste que nous devions emprunter pour rejoindre la ville est fermée, nous devons poursuivre le long de la côte jusqu’à EL COBRE, un village minier, sans vie en ce samedi.

Là, gros dilemme : une belle piste continue le long de la mer et une autre s’enfonce dans la montagne ; laquelle rejoint la ville située en bord de mer ? Par chance, une voiture locale passe, nous renseigne et nous attaquons la montagne.

Entre 350 et 450 m, nous sommes dans les nuages puis le ciel bleu apparaît et les couleurs s’animent. Chaque virage nous offre un nouveau panorama.

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A 1 800 m d’altitude, le grand angle s’impose ; nous dominons la chaîne de montagnes et deux mers, la bleue et la blanche.

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 Au-dessus de nos têtes, le ciel d’une couleur et d’une pureté incroyable, que seuls quelques gros rapaces osent affronter. Ce n’est pas pour rien que les grands observatoires internationaux sont localisés dans cette région.

PISTE_EL_COBRE_A_NATIONAEL__10____PANO

 Lorsque nous rejoignons la nationale, dans les terres, la température a bien grimpée ; nous ressentons, pour la première fois depuis notre entrée dans l’Atacama, la chaleur sèche et le soleil brûlant du désert.

La seule activité de la région est minière et les montagnes nous le rappellent fréquemment.

PISTE_EL_COBRE_A_NATIONALE__9____MINE

 Nous entamons la grande descente sur ANTOFAGASTA, la plus grande ville du Nord-Chili. Nous y avons déjà nos repères pour y être passé l’année dernière lors de notre visite à l’Observatoire du Paranal. Ici le temps est brumeux mais la température douce toute l’année.

Nous retrouvons le parking de bord de mer situé tout près du grand supermarché Lider.

Mauvaise idée d’y aller un samedi après-midi ; c’est noir de monde ; nous avions oublié l’ambiance des centres commerciaux en fin de semaine. Les rayons de viande, de produits frais sont vides, les gens s’arrachent le pain sous prétexte que le boulanger vient de le sortir du four. On se demande si il y a eu pénurie dans la ville ; mais non c’est juste un samedi ordinaire au sein des grandes villes ; un monde qui ne fait plus partie de notre vie à nous.

 

Heureusement « notre » parking est calme et nous profitons des gros rouleaux du Pacifique qui déferlent sur la plage. 

 

Km au compteur : 54 170

Km du jour : 130

 

 

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