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GRANDE AVENTURE EN VOYAGE
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19 mars 2012

DE MENDOZA A FIAMBALA

DE MENDOZA A FIAMBALA - DU 5 MARS AU 15 MARS 2012

 

LUNDI 5 MARS 2012

20° / 28° / 8° / 18° - Ciel bleu

Nous quittons Mendoza par la Ruta 7, direction LUJAN DE CUYO. Nous traversons une riche région de vignobles où les porches des bodegas sont tous plus beaux les uns que les autres. Nous continuons sur POTRERILLOS en longeant un magnifique lac. 

Nous rentrons dans une vallée de toute beauté, encaissée entre deux montagnes, jusqu’à USPALLATA 

 La route s’élève sur une centaine de km pour atteindre le cœur de la Cordillière des Andes. Nous traversons de superbes vallées où les montagnes sont de plus en plus hautes. Nous voyons les 1ers glaciers.

 VALLEE DU RIO MENDOZA (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la hauteur du petit village de PICHEUTA, nous allons voir un pont de pierre. Ce serait l’un des plus vieux du pays ; il aurait été construit par l’Armée des Andes. Le décor est superbe.

  PICHEUTA (9)

 

Nous passons devant une petite station de ski qui, dans 3 ou 4 mois, risque d’être sous 3 m de neige !

Le stop suivant est destiné à admirer une curiosité minérale, le fameux PUENTE DEL INCA, situé à 2 720 m d’altitude.

Un pont de neige très solide se serait constitué à cet endroit et aurait été recouvert par des débris d’éboulis qui se seraient cimentés au fil du temps grâce à l’eau chargée de souffre.

Aujourd’hui nous pouvons ainsi admirer une arche naturelle recouverte de concrétions calcaires jaunâtres très originale. Dans les années 1920 un hôtel chic proposait ses thermes avec une eau à 35°. Suite à une avalanche, seuls les thermes restent visibles.

 PUENTE DEL INCA (3)

Presque arrivés à la frontière chilienne qui maintenant se franchit par un tunnel, nous décidons d’emprunter l’ancienne piste qui monte en lacets pour atteindre le Cristo Redentor à 3 858 m.

La piste est correcte avec néanmoins quelques épingles à cheveux où la longueur de Grande Aventure nous oblige à manœuvrer. Pour cette 1ère expérience, Jean-Marc n’était pas très fier face au précipice !

Mais la récompense était là : un paysage grandiose, des montagnes de différentes teintes à perte de vue qui se détachaient sous un ciel d’azur.

 PISTE DU CRISTO REDENTOR (4)

 Une statue du Christ de 7 m domine les versants chilien et argentin.

 PISTE DU CRISTO REDENTOR (6)

Par contre, le vent très très fort nous balayait et la température qui avait chuté à 8° C, nous ont gelé les os en quelques minutes.

Nous étions alors bien loin des 35° de Mendoza.

 PISTE DU CRISTO REDENTOR (13)

Ne souhaitant pas aller au Chili maintenant, nous faisons demi-tour et profiterons donc une 2è fois de la piste.

Dans une épingle très serrée, la roue arrière en passant sur une grosse pierre fait sauter le camion et JM vois dans son rétro le bouchon de réservoir exploser. Une tôle de protection du réservoir est venue le heurter ; il va falloir bricoler et agrandir le débattement de la protection ; il faudra aussi trouver un nouveau bouchon.

Nous rejoignons le parc naturel de l’Aconcagua et nous y installons pour y passer la nuit. Le vent souffle par rafales et nous sentons la cellule bouger. Il se calme par moment et reprend.

Km au compteur : 12 554

Km du jour : 254

 

 

MARDI 6 MARS 2012

 12° / 28° - Ciel bleu

 Ce matin le vent souffle toujours fort mais le ciel est d’un bleu limpide. Nous avons de la chance car par temps couvert, les sommets ne sont pas visibles.

 Nous enfilons les sweats et partons par le sentier de randonnée du parc dans la vallée Horcones. Nous sommes à 2 900 m et nous avons un peu de mal à respirer ; nous nous contenterons d’une marche d’1H30.

 PARC ACONCAGUA

 Nous sommes seuls, entourés de montagnes dans les teintes chocolat noir, au lait ou blanc mais aussi vert de gris ou ocre ; ce paysage minéral est magnifique.

 Le point de vue sur le sommet blanc étincelant de l’Aconcagua (6 962 m ; le plus haut sommet des Amériques) et son glacier est magique.

PARC ACONCAGUA (3)

En fin de matinée, nous retournons sur USPALLATA. La route est toujours aussi belle. Le paysage est très rocheux mais la palette de couleurs est telle qu’on en oublie l’absence de végétation.

 Des chevaux semblent accrochés à la montagne.

 CHEVAUX ROUTE PRES PARC

Au fur et à mesure, les hauts sommets s’éloignent et la vallée s’élargit.

 Notre escapade dans les Andes prend fin pour un temps. Ce fut un régal de découvrir tant de beautés !

 Nous rentrons dans la ville (alt. 1 900 m) pour y chercher un camping. Depuis notre arrivée en Argentine, nous n’avons fait que du sauvage ; nous avons besoin de nous poser dans un espace fermé pour effectuer certains travaux, faire les grandes lessives et surtout les faire sécher.

 Le 1er camping visité comporte des fils électriques trop bas à l’entrée ; nous ne pouvons pas rentrer.

 Nous tentons notre chance au camping municipal ; la barrière levée est très en pente et il faut que l’homme de l’accueil la soutienne pour nous donner le cm qui manque à notre passage. A part 2 petites tentes, le camping est vide. Il y a des barbecues installés sur chaque emplacement ; ce n’est pas un pays pour vendre des barbecues, des « en-dur » sont installés sur toutes les aires de pique-nique, dans les parcs, les campings.

Km au compteur : 12 630

Km du jour : 76

 

MERCREDI 7 MARS 2012 

 10° / 30 ° - Ciel bleu

 Le bricolage continue ce matin ; il faut obstruer les ventilations extérieures du frigo pour éviter que la poussière des pistes ne rentre à l’intérieur. Cela servira également pour les moustiques qu’on soupçonne de profiter de ces petits trous.

 Nous déjeunons au camping pour utiliser le barbecue.

 Nous quittons USPALLATA, direction le parc EL LEONCITO. Notre guide nous annonçait une piste difficile ; les travaux publics sont passés par là et nous bénéficions d’une roue très correcte, il est vrai non asphaltée par endroit mais roulante.

  Nous longeons les chaînes de montagnes très colorées puis le paysage devient plus monotone.

 Enfin les belles montagnes réapparaissent et nous voyons au loin un immense mirage. Il nous faudra rouler une bonne dizaine de km pour l’approcher ; il s’agit d’une vaste étendue de sel qui brille sous le soleil de plomb.

 LAC SALE EL LEONCITO (1)

L’entrée du parc est toute proche ; la piste fonce droit sur les montagnes pour les escalader et nous mener au bureau des rangers. Après s’être enregistrés, nous pouvons profiter du parc à notre guise, le temps que nous souhaitons, et même utiliser la wifi !

 Nous nous installons sous les grands arbres pour récupérer un peu de fraîcheur. Dans la soirée, nous montons à l’Observatoire. A 21H il y a une visite nocturne à laquelle nous souhaitons nous rendre.

 PARC EL LEONCITO (5)

Cela commence par une observation en plein air de la lune et de certaines planètes. Le vent souffle et l’observation n’est pas facile. En plus, même bien habillés, on sent bien la fraîcheur de la nuit. La 2è partie se déroule en intérieur : nous accédons à un gros télescope installé sous une coupole. Il est équipé de 2 miroirs de 50 cm et est destiné au réseau de surveillance du ciel.

Le guide nous parle ensuite des constellations, avec images à l’appui, à partir d’un ordinateur.

 La visite terminée, nous redescendons par un petit sentier, superbement éclairé par la pleine lune. Avant de nous quitter, les 4 autres participants nous prennent dans leurs bras pour nous dire au revoir et nous souhaiter bonne route. Les Argentins n’ont pas fini de nous étonner !

 Toute la visite s’est déroulée en espagnol ; heureusement que Jean-Marc a de bonnes connaissances en astronomie, cela l’a aidé à suivre. Pour ma part, j’avoue ne pas avoir compris grand-chose ; pour la peine, j’aurais droit à un cours privé dans le camion.

 Nous restons pour la nuit sur le site. Altitude : 2 330 m

 Km au compteur : 12 737

Km du jour : 107

  

JEUDI 8 MARS 2012 

10° / 30 ° - Ciel bleu

 Nous profitons de la fraîcheur du matin pour partir en rando. Un sentier balisé nous mène entre les monts, vers une oasis de verdure où se cache une cascade.

 PARC EL LEONCITO (8)

 PARC EL LEONCITO (15)

 Nous grimpons ensuite, en camion, vers le 2è observatoire du parc. Cette fois Jean Marc ira seul. La visite se déroule dans la coupole où est situé un télescope de 2.15 m. Il a l’air beaucoup plus récent que celui vu hier. Celui-ci sert à tout astronome ayant un projet à étudier.

 Nous déjeunons dans le parc puis avons la mauvaise idée d’essayer de travailler sur le blog. La connexion internet est nulle et nous perdons 2 H sans réussir à avancer.

 Nous décidons donc de reprendre la route et de nous rendre à BARREAL, la petite ville d’à côté.

Le paysage est aride, désertique mais la couleur des montagnes est là pour donner une touche de gaieté.

 A l’entrée de la ville, nous sommes stoppés par le contrôle sanitaire qui nous demande si nous avons des fruits. Jean-Marc dit que nous avons un melon ; la femme demandant à voir, je lui ouvre le frigo. Apparemment c’est le raisin qui pose problème sur cette province et par chance nous n’en avons pas. Nous pouvons donc repartir.

 BARREAL est en fait un petit village où il n’y a ni boulangerie, ni boucherie. Seul un tout petit supermarché propose quelques produits. Ce n’est pas ici que l’on risque de faire des stocks ; la police sanitaire sera contente !

Bon, en échange, la ville met à disposition un réseau wifi. Nous allons essayer d’en profiter mais il faut être patient, la connexion n’est pas au top ! Désolé, nous n’avons plus que les photos à mettre sur le blog pour pouvoir publier la 1ère partie Argentine, mais c’est plus que laborieux … Nous nous accrochons et y passons toute la soirée, avec de temps en temps quelques exclamations de colère lorsque le réseau se coupe et que nous perdons une partie du travail !!!!!

 Nous dormons devant l’office du tourisme, plazza San Martin.

 Altitude 1 600 m

 Km au compteur : 12 793

Km du jour : 56

 

 VENDREDI 9 MARS 2012

 16° / 33° / 27° - Ciel bleu / Nuageux / Très couvert

 A 20 km au nord de BARREAL, nous nous arrêtons au Cerro El Alcazar. Un petite marche nous mène au cœur du canyon, au pied d’une étonnante et impressionnante montagne où toutes les strates géologiques sont apparentes.

 CERRO EL ALCAZAR (2)

CERRO EL ALCAZAR (7)

Nous reprenons notre route vers CALINGASTA. Elle est bordée, d’un côté par des montagnes de couleur noire, marron ou grise et de l’autre par toute une chaîne dans les tons rosés, admirable.

ROUTE VERS CALINGASTA

 Après la ville, les montagnes se transforment en collines ; c’est beaucoup moins beau ; il est vrai que l’on devient difficile …

 Nous continuons notre remontée vers le nord par une piste dans un univers totalement désertique : nous ne croisons aucun véhicule, ni âme qui vive pendant 2 heures. Seul un petit renard quittera le bord de la route pour se perdre dans la sorte de maquis qui borde la piste. Celle ci est extrêmement caillouteuse, avec de longs tronçons de tôle ondulée. Nous sommes bien secoués dans le camion. D’ailleurs, à l’heure du déjeuner, lorsque nous ouvrons la porte de la cellule, le pot de confiture trône dans les marches. On s’attend au pire. Et bien non. Le placard a dû s’ouvrir et se refermer, en ne libérant que le pot de confiture, même pas cassé, même pas ouvert ; même pas rigolo !

 Le paysage change de nouveau à l’approche de LAS FLORES. Des pâturages, des maisons réapparaissent. Plein de petits ânes jouent dans les champs.

Nous faisons une pause à la ville ; une voiture s’arrête et un français vient nous voir. Il travaille pour une compagnie française qui explore des gisements miniers à la recherche d’or. Il s’apprêtait à monter vers une mine située à 4 500 m. On aurait pu lui demander l’adresse, mais creuser à coup de pioche à cette altitude n’aurait pas durer longtemps …

Il nous parle d’un beau lac situé à RODEO, la petite ville suivante.

 Nous nous y arrêtons pour le bivouac du jour, mais sans trop en approcher … Jean-Marc n’aime plus les lacs …

A notre arrivée, il fait 33° dans la cellule et seulement 29° dehors ; le vent souffle sur le lac et le ciel se couvre très vite ; pour la 1ère fois, l’orage gronde tout près de nous.

TOUR LAC DE RODEO (3)

 

Dommage, nous espérions faire, pour le blog, une super photo du camion avec en toile de fond le lac et les montagnes. Ce sera pour une autre fois.

Km au compteur : 12 991 km

Km du jour : 198 km

  

SAMEDI 10 MARS 2012

 17° - 22 ° - Nuageux – Petite pluie – Très couvert

 Nous commençons par un tour du lac ; il est immense et bordé de hautes falaises.

TOUR LAC DE RODEO (7)

Puis la route rentre dans un canyon assez sombre. La route est étroite et heureusement que l’on ne croise pas de véhicule car on a tout juste la place de passer sans frotter les parois.

 

Nous atteignons SAN JOSE DE JACHAL où nous retrouvons de nouveau la routa 40.

Des gouttes énormes se sentent à tomber et nous sommes surpris par les odeurs complètement différentes qui soudain nous entourent.

En pénétrant de nouveau dans une gorge, nous retrouvons un paysage super ; la route semble se heurter à la montagne ; elle bifurque soudain à angle droit et nous nous retrouvons face à un tunnel qui nous semble extrêmement petit. Aucune indication de hauteur, ni de largeur ; nous avançons au pas ; nous passons vraiment tout juste. De l’autre côté, le paysage a radicalement changé : la terre est rouge et il y a de grosses roches. A quelques km, un mirador nous permet d’admirer ces beautés.

 MIRADOR APRES SAN JOSE DE JACHAL (4)

Sur la route, un panneau nous annonce un contrôle policier. Nous arrivons au pas et voyons le policier nous faire à peine signe de passer ; en fait il est occupé à sortir son tél. mobile pour faire une photo du camion !

 

La route qui nous mène à HUACO puis VILLA UNION est maintenant rectiligne. Par contre, tous les 200 m, les lits de cours d’eau la traversent. Ils sont à secs ce jour mais ils ont déposé sable, cailloux qui empiètent parfois sur la moitié de la route.

ROUTE AVANT VILLA UNION (4)

 

En arrivant sur VILLA UNION, nous souhaitions continuer directement sur Chilecito mais la route est barrée, sans aucune explication, ni déviation. Nous rentrons donc dans la ville et allons nous renseigner auprès de la police. Ils nous confirment que suite à des éboulements, la route est fermée mais qu’elle devrait être réouverte demain. Sinon, la seule solution est de faire le tour par d’autres villes mais cela représente un détour d'environ 300 km.

 

Nous décidons donc de rester en ville en attendant demain. Nous nous stationnons devant l’Office de Tourisme pour profiter de la connexion wifi.

En fin de journée, alors que nous sortons du camion pour aller faire des courses, nous entendons un « bonjour » ; un autre camion est garé non loin. Ce sont des voyageurs franco-belge. Une belle famille avec 4 enfants, los Viajeros.be. Ce sont les 1ers voyageurs français que nous rencontrons.

 

Un peu plus tard, 4 jeunes français passent et nous racontent leur visite à la Vallée de la Lune.

 

Nous restons sur place pour la nuit.

 

Km au compteur : 13 184 km

Km du jour : 193 km

  

DIMANCHE 11 MARS 2012

 

18° / 36 ° - Ciel bleu

 

Nous décidons finalement d’aller au Parc Talampaya, sachant que nous pouvons effectuer la visite à pieds ; le circuit organisé en minibus ne nous inspirant pas du tout.

Nous y arrivons à 12H30, après avoir effectué une soixantaine de km.

 

La température est hyper élevée aujourd’hui et le parking du parc, sans aucun arbre, n’offre pas d’ombre pour les véhicules hauts.

 

Nous allons nous renseigner sur les ballades mais comme cela n’est pas possible en soirée, nous préférons attendre demain matin. Il fait 52° au soleil et 34° dans la cellule. Nous passons l’après-midi sur les ordi.

 

Los Viajeros, Guillaume et Béatrice et les enfants nous rejoignent sur le parking. Nous passons une soirée sympa dans leur camion avec un bon apéro. 

A 22 H 30, nous découvrons un ciel magnifique. Pour la 1ère fois, on pouvait voir 2 galaxies très nettement. Foi d’astronome Jean-Marc, je n’ai jamais vu un ciel comme ça !

 

Nous passons la nuit sur le parking, bien calme, après avoir réglé 20 pesos pour le « camping ". 

 

LUNDI 12 MARS 2012

18° / 28° - Soleil et nuages

Nous effectuons le petit circuit « Dinosaures » du parc où les animaux sont représentés grandeur nature.

 

 PARC DE TALAMPAYA (3)

 

Nous partons ensuite pour la rando dans le parc tous les 8 + le guide.

Nous avons choisi une boucle de 6 km / 3 H dans la Quebrada de Don Eduardo.

La nature, ici très protégée, est sauvage, semi-désertique. Le guide nous montre d’abord des arbres : l’un vieux de 800 ans, a un tronc assez particulier ; un autre a un tronc vert fluo car il réalise sa photosynthèse grâce à son tronc et non à ses feuilles.

 

PARC DE TALAMPAYA (5) 

 

 

 PARC DE TALAMPAYA (8)

 

Puis nous nous enfonçons à l’intérieur du canyon de Talampaya. Le fond est sablonneux, encadré par de très hautes parois rougeoyantes.

 

 PARC DE TALAMPAYA (11)

 

  PARC DE TALAMPAYA (18)

Au fur et à mesure que nous avançons, nous découvrons des formes de roches différentes ; l’imagination humaine leurs a donné des noms : la cathédrale (à cause de ses fines aiguilles rouges), le sphinx, le guanaco, …

PARC DE TALAMPAYA (20)

 

 

PARC DE TALAMPAYA (24)

 

Le guide nous expliquera également que ce site est un grandiose témoignage géologique mais là, cela devient plus compliqué à comprendre en espagnol.

Bravo à Lou-India, 5 ans, qui a effectué tout le tour à pieds.

Dans l’après-midi, nous reprenons la route pour PAGANCILLO puis la piste qui coupe pour rejoindre la Ruta 40 dont les abords sont surveillés par d’immenses cactus candélabres.

PISTE APRES PAGANCILLO (3)

Un tronçon de piste, avec un col à 2 200 m, traverse la Gorge de Miranda, très belle, même si forcément, elle est très étroite. Nous surveillons les parois rocheuses, de peur de les frôler.

Nous choisissons la fin de la gorge pour installer notre bivouac, près du torrent. Nous avons juste la place de poser nos 2 camions.

Nous allumons un petit feu de camp qui nous servira également à cuire notre poulet pour le dîner que nous prendrons à 4 dans notre camion, une fois les enfants couchés.

 

 GORGE DE MIRANDA (2)

 

La nuit devrait être bonne ; seuls les gargouillis du torrent risquent de perturber notre sommeil !

Altitude : 1 700 m

Km au compteur : 13 328 km

Km du jour : 86 km

 

MARDI 13 MARS 2012

19° / 25° - Soleil et nuages

Après une mini ballade le long du ruisseau, nous partons pour CHILECITO.

 

 

GORGE DE MIRANDA (6)

 

 

Nous cherchons des commerces pour faire des courses mais l’offre est bien pauvre. Nous ne parvenons même pas à trouver du beurre. Heureusement il y a un bel étalage de fruits et légumes.

Après une pause auprès de l’Office du Tourisme pour la wifi, JM et Guillaume se concertent pour choisir un bivouac. Nous irons vers la mine.

La piste qui y mène est très étroite avec des trous par endroits le long du précipice. Lorsque nos roues font rouler des pierres vers le précipice, nous décidons de faire demi-tour dans un virage un peu plus large.

Nous dormirons finalement en bas, dans un mini village.

Altitude : 1 340 m

Km au compteur : 13 386 km

Km du jour : 58 km

 

MERCREDI 14 MARS 2012

19° - Couvert

Nous quittons la famille Viajeros et partons vers les thermes de Fiambala ; eux souhaitent rejoindre Belen directement.

Nous faisons un stop aux ruines de FAMATINA. Dommage, il n’y a aucun panneau explicatif.

 

RUINES DE FAMATINA (2) 

 

Nous poursuivons sur CAMPANAS puis TINOGASTA. La route est belle, avec un petit tronçon de piste très agréable ; des cactus, souvent en fleurs, décorent le parcours.

ROUTE VERS CAMPANAS (2)

 

Arrivés à FIAMBALA,

PORTE FIAMBALA

 nous nous dirigeons directement vers les Thermes.

Au tout début de la piste qui y mène, un cours d’eau coupe la route.

Un camping car argentin mais loué par des français est arrêté au bord du lit de la rivière. Ils reviennent des termes. Ils nous demandent si nous pourrions aider leurs amis qui eux, sont de l’autre côté de la rivière. Ils ont essayé de traverser mais ont pris peur car l’eau est assez profonde et leur camping car est très bas. Rassurés par le fait que nous pourrions les tirer si ils avaient un problème, ils traversent et arrivent finalement de notre côté sans encombre. Ils auront juste à laver le camping car tout boueux.

Nous franchissons à notre tour la rivière sans problème ; Grande Aventure est par contre repeint en 2 tons : rouge en bas et blanc sale en haut. La piste de 14 km qui mène aux thermes est ensuite asphaltée.

RIO DE FIAMBALA (2)

Les thermes sont installés à l’entrée d’une gorge, dans un décor superbe. Plusieurs plateformes permettent de se stationner. Nous choisissons la 2è qui, en plus de l’électricité, a un petit cabinet de toilette. Elle est pour nous la plus accessible.

Au dessus sont disposés différents bassins dont les températures s’échelonnent de 25 à 45°. Le tout est très bien agencé et fort agréable.

THERMES DE FIAMBALA (2)

 

La vue sur la plaine et les montagnes est magnifique.

THERMES DE FIAMBALA (3)

 

En nous couchant, nous pensions passer une nuit parfaitement calme mais c’était sans compter sur ces choses mystérieuses qui se produisent, on se demande comment. A 1 H du matin, l’alarme gaz se déclenche. Nous avons beau être mal réveillés, il n’y a aucune odeur de gaz dans le camion ; d’ailleurs le gaz est fermé comme toutes les nuits. Nous aérons mais lorsque nous refermons la fenêtre, cela re-sonne. Nous ferons cela 3 fois de suite avant que l’alarme se décide à nous laisser dormir. Mystérieuse technique !

Altitude : 1 835m

Km au compteur : 13 608 km

Km du jour : 222 km

 

JEUDI 15 MARS 2012

18° / 24° - Soleil et nuages

Nous attendons un peu que le soleil se montre pour aller profiter d’un bain dans l’eau chaude.

Nous choisissons celui à 37° ; c’est vraiment parfait : température idéale, cadre fabuleux : nous sommes entourés par un peu de végétation et des parois rocheuses.

En fin d’après-midi, nous quittons ce lieu qui vaut vraiment le détour pour son calme, sa vue sur un paysage magnifique et bien-sûr ses bassins d’eau chaude. (Prix d’entrée par véhicule 55 pesos).

Nous rejoignons TINOGASTA où nous faisons quelques courses. Nous nous stationnons le temps de lire nos e-mails devant l’Hôtel Tourismo, à l’angle d’une rue donnant sur la place principale, puis nous allons dans une petite rue plus à l’écart pour y passer la nuit.

Altitude : 1 200 m

Km au compteur : 13 677

Km du jour : 69

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