ARGENTINE

Du 19 SEPTEMBRE AU 9 OCTOBRE 2012

MERCREDI 19 SEPTEMBRE 2012

Le Pont International passé, nous retrouvons l’Argentine avec plaisir. Nous y avons passé un séjour agréable en débarquant à Buenos Aires en Février et avions à ce moment visité sa partie nord. Maintenant, c’est vers le sud que nous souhaitons nous diriger.

Nous nous arrêtons à la 1^ère ville, GUALEGUAYCHU, où nous déjeunons d’une délicieuse pizza croustillante, la 1^ère depuis notre arrivée en Amérique du Sud.

La pluie a cessé ; cela va être plus agréable pour reprendre la route. Dans l’après-midi, nous aurons même un rayon de soleil qui fait remonter la température à 15°.

Nous descendons sur ZARATE en traversant une zone immense de marécages où les maisons sont souvent sur pilotis et heureusement car tout est inondé.

Cette fois, nous passons sur le pont de Zarate ; en Février nous étions passés dessous avec le cargo et avions pris des photos impressionnantes. Le passage en véhicule est moins spectaculaire.

Nous faisons quelques courses en ville car nous avions vidé le frigo pour passer la frontière. L’entrée en Argentine signifie aussi le retour des maudits contrôles sanitaires.

Nous continuons sur CAMPANA et nous arrêtons peu après la ville, dans une zone de pavillons et de verdure. Entre un chien qui n’arrêtait pas d’aboyer et des jeunes qui venaient frapper au camion, nous hésitions à rester ; la voiture de sécurité du quartier tranche pour nous en nous disant qu’il faut aller dormir à la station service et nous y escorte. Le cadre est moins vert et les camions un peu bruyants ; toujours le même problème dans les zones très urbanisées.

Km au compteur : 33 732

Km du jour en Argentine : 202

JEUDI 20 SEPTEMBRE 2012

9° / 20° - Soleil – Couvert

Grande innovation, Jean-Marc se lance pour écrire un passage du blog ; d’habitude il participe souvent au niveau des idées mais me laisse la plume …

Même si l’autoroute qui mène à la capitale, BUENOS AIRES, est de deux fois sept voies et embouteillée, il me parait plus facile d’y conduire et de s’y diriger qu’à Sao Paulo.

La première mission du jour est de trouver du gaz pour remplir notre bouteille vide, mais l’adresse Servigaz, donnée par d’autres voyageurs sur les blogs, nous annonce un prix exorbitant pour le remplissage (150 Ars contre 30 payés à Salta); tant pis nous tenterons notre chance plus loin.

La deuxième est de nous rendre où nous nous étions stationnés à notre descente du bateau en Février : Puerto Madero, quartier sécurisé et haut de gamme. Nous étions arrivés un week-end, le quartier était vide ; aujourd’hui, il n’y a pas de place, toutes les rues sont bondées.

Nous décidons de nous éloigner un peu pour nous garer et de retenter notre chance plus tard dans la soirée. Par contre, nous ne nous éloignerons pas trop de Grande Aventure car cette rue n’est pas surveillée.

Devant nous, sur la promenade, de nombreux kiosques proposent des viandes au barbecue qu ils mettent dans un pain ; puis un buffet libre permet d’agrémenter son sandwich de sauces, de légumes et divers épices. Martine a beaucoup de mal à manger le sien car tout s’échappe du pain.

L’après midi est consacrée à faire un petit bilan de ses sept mois de voyage.

Le budget boisson de Grande Aventure est de 5 726 litres, soit 24.5 litres au 100. Ce bilan nous montre aussi que ce budget gasoil varie beaucoup selon les pays traversés ; nous remarquons en tous cas que le gasoil a bien augmenté en argentine en sept mois.

Je vais reprendre les écritures car j’ai peur, qu’en échange, Jean-Marc me demande de conduire le camion ; comme j’ai du mal à atteindre les pédales, ça va être dur …

Je rajouterais juste que notre boucle de 7 mois vers le Nord est passée bien vite ; par contre, en repensant à tout ce que nous avons vu, j’ai l’impression que cela fait une éternité que nous sommes arrivés. En tous cas, nous avons bien apprécié ce trajet, nous en avons profité au maximum et espérons réaliser maintenant la boucle sud avec autant de bonheur.

A 18 H 15, nous repartons près de la Préfecture Navale pour tenter de nous stationner mais il n’y a toujours pas de place ; elles se libèrent doucement, les gens travaillent tard ici. Nous finissons par y arriver, nous pourrons donc partir nous promener demain et laisser le camion, l’endroit est sécurisé.

Km au compteur : 33 818

Km du jour : 86

VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012

12° / 20° - Soleil

Le soleil est là ce matin pour fêter l’arrivée du Printemps mais il y a du vent et la température est encore bien basse. C’est donc équipés de pulls que nous partons pour une journée de visite.

Nous passons d’abord à l’Office de Tourisme où nous sommes accueillis par une jeune fille très sympathique, qui parle français.

Nous nous rendons à la Place Saint Martin où trône l’illustre libérateur.

Nous continuons à pieds vers le quartier RECOLETA, une longue ballade pour aller voir la Floralis, une fleur géante qui s’ouvre et se ferme.

Nous déjeunons sur la place Francia (= des Français), normal, en attendant l’ouverture du Musée des Beaux Arts. Ses 34 salles présentent des collections d’art argentin mais également européen. Les peintres et sculpteurs français y sont bien représentés ainsi que de magnifiques tapisseries des Gobelins ; une visite intéressante.

Au cours de notre marche de retour, nous voyons le symbole du quartier Recoleta, la danseuse de tango

Ainsi que le monument commémoratif dédié aux victimes de la guerre des Malouines. La patrie est toujours très honorée et les inscriptions « Les Malouines sont argentines » sont omniprésentes.

Après plusieurs pauses, nous rejoignons le camion ; nos jambes en ont assez.

Km du jour : 0

SAMEDI 22 SEPTEMBRE 2012

16° / 25° - Soleil

Nous allons continuer la visite de cette belle capitale, en partant vers la Place de Mayo, dans le quartier « CENTRO ».

Notre première visite est pour la Casa Rosada, le siège du pouvoir argentin, immanquable avec sa couleur rose.

Nous patientons pour pouvoir faire la visite de l’intérieur. Elle se déroule en espagnol, nous ne comprenons pas grand-chose, mais cela nous permet de découvrir les différentes salles de galeries de portraits des divers présidents, les salles de réunion du gouvernement,

le bureau de la fameuse Evita Peron, le bureau du Président de la République,

les patios.

C’est forcément luxueux et le marbre est bien présent. La décoration, haut de gamme, est hétéroclite ; de l’ancien (vases, tableaux, tentures, tapisseries) se mélange au moderne (peintures et sculptures).

Ce qui a plu à Jean-Marc, c’est la galerie remplit de photographies des célébrités argentines, comme Manuel Fangio (super pilote de Formule 1 des années 50).

Nous faisons une pause sur la Place Mayo, le cœur de la vie argentine. C’est ici que se sont déroulés tous les évènements majeurs qui ont marqué l’histoire du pays. Elle continue à accueillir toutes les revendications et manifestations actuelles ; d’ailleurs les grilles policières y sont apparemment installées en permanence.

L’obélisque, en son centre, rend hommage au 25 Mai 1810, jour de la formation du 1^er gouvernement argentin indépendant, après l’expulsion du vice-roi espagnol par les Portenos (habitants de Buenos Aires).

Sur l’un des côtés de la place, nous allons visiter la Cathédrale. L’extérieur, massif, se compose d’un portique à 12 colonnes représentant les 12 apôtres et fait penser au Palais Bourbon ; peut être parce que c’est l’œuvre d’un architecte français. A l’intérieur, de nombreuses chapelles ainsi que le remarquable mausolée du général San Martin, père de la nation et libérateur de l’Argentine.

Sur la place et dans les rues alentours, des dizaines de peintres amateurs, dont énormément d’enfants, participent apparemment à une journée de la peinture en réalisant de nombreux tableaux de la ville.

Nous continuons notre découverte en montant par l’Avenue de Mayo ; nous passons devant le café Tortoni, le plus célèbre des grands cafés de Buenos Aires. Construit en 1858, il a gardé son charme de la Belle Epoque. D’épais rideaux nous empêchent de jeter un œil à l’intérieur et la queue devant la porte, nous dissuade d’y rentrer.

Nou atteignons la place de la Republica repérable de loin grâce à son immense Obélisque, érigé en 1936 pour commémorer les 400 ans de la ville. Le quartier, et particulièrement la place, sont très vivants ; enseignes lumineuses, écrans géants, beaucoup de jeunes, de regroupements et d’actions pour des causes diverses.

Nous avançons sur l’Avenida 9 de Julio, la plus large avenue du monde, avec ses 140 m (d’après le Guide du Routard …) pour aller admirer le Théâtre Colon, construit en 1908. Nous ne verrons pas l’intérieur mais l’extérieur est assez classique.

Nous rentrons par une rue piétonne bien animée jusqu’à ce que l’on coupe la rue Florida ; ensuite, plus rien, ville morte jusqu’à l’approche de notre quartier de résidence, Puerto Madero, qui est lui un lieu de promenade le long des quais et d’affaires.

Km du jour : 0

DIMANCHE 23 SEPTEMBRE 2012

16° / 26° - Soleil

Avant de quitter le centre de BUENOS AIRES, il nous reste un quartier à visiter, la BOCA et nous nous y rendons avec le camion en ce dimanche matin, il n’y a pas de problème de circulation.

Ce quartier a 2 spécificités : d’une part, c’est là que Maradona a commencé sa carrière et le foot est omni présent dans les magasins, sur les murs … Le stade des Boca Juniors, un gros cube de couleur bleu surplombe les maisons.

D’autre part, il est extrêmement coloré. Cet ancien quartier de pêcheurs, constitué en grande partie de maisons en bois et en tôle ondulée, est joyeusement peint de couleurs vives lui donnant un cachet très particulier.

La rue Caminito est devenue une des rues les plus populaires de Buenos Aires. Comme nous y sommes le matin de bonne heure, tous les barnums des vendeurs de souvenirs sont nus et nous profitons pleinement de ce lieu insolite.

Nous quittons le centre pour un quartier périphérique, où se tient, tous les dimanches, la foire de MATADEROS, du nom du quartier (au croisement des avenues Lisandro de la Torre et De Los Corrales). C’est un marché d’artisanat en tout genre avec de beaux articles modernes ou anciens, des stands de produits alimentaires régionaux et de restauration.

Mais ce qui fait surtout l’attrait de cet endroit, c’est son ambiance : une scène où se succèdent des spectacles de danses et des musiciens,

des vendeurs ambulants, des poneys prêts à faire des photos avec les enfants,

les habitants du quartier qui viennent danser dans la rue mais également les gauchos et leurs chevaux.

Un peu à l’écart, les gauchos font des concours et prouvent leur dextérité à cheval. Lancés au galop sur un étroit chemin de sable, les cavaliers doivent passer un petit stylet métallique dans un anneau. La réussite leur assure les cris de la foule.

Ce sont les yeux remplis de ces belles images que nous quittons cette ambiance de kermesse et la ville de BUENOS AIRES dont nous garderons un bon souvenir.

Nous rejoignons l’autoroute pour quitter la capitale et nous arrêtons dans une station service près de CANUELAS pour la nuit.

Km au compteur : 33 910

Km du jour : 92

LUNDI 24 SEPTEMBRE 2012

14° / 20° - Soleil et vent

Nous repartons pour une journée route à travers la pampa. En ce moment, elle est plutôt humide ; énormément de champs sont inondé, ce qui nous donnent l’occasion d’y voir quelques beaux oiseaux. C’est principalement une région d’élevage ; nous y voyons d’énormes rassemblements de bovins.

Le fait de la journée sera la rencontre d’une caravane de gauchos ; ils semblent faire un raid de plusieurs jours car ils ont 2 ou 3 montures chacun. Ils se rendent probablement à une procession puisqu’ils transportent une Madone.

Notre halte du jour sera à OLAVARRIA, près de la rivière.

Km au compteur : 34 218

Km du jour : 308

MARDI 25 SEPTEMBRE 2012

2° / 15° - Soleil et nuages

Réveil bien frais ; il ne fait que 2° dehors ; heureusement un rayon de soleil fait remonter la température à 10.

Nous commençons par les courses puis la recherche d’une usine à gaz, mais apparemment il n’y en a pas dans les parages, puis du diesel mais nous renouons avec les restrictions argentines ; bref, une matinée passée pour pas grand-chose.

Nous prenons enfin la route qui devra nous mener à la péninsule Valdès. D’ici là, quelques haltes intéressantes devraient nous permettre de couper un peu le trajet.

Pour l’instant, c’est pampa et pampa par des routes provinciales,

d’abord la 51 puis la 76 qui nous permet de rejoindre le PARQUE ERNESTO TORNQUIST où se trouve le Massif de la VENTANA. Nous l’apercevons une bonne cinquantaine de km avant d’y arriver ; cela fait plaisir de distinguer des montagnes au loin et de ne plus avoir que des champs pour horizon.

Nous nous rendons au Belvèdère, entouré de montagnes de moyenne altitude, dont les pieds sont cachés dans une belle végétation composée de grands arbres, des bosquets disséminés et dont les cimes se détachent sur le ciel bleu.

Pour le bivouac, nous rentrons dans le parc et nous stationnons à l’entrée, près du centre des visiteurs en attendant la ballade de demain matin.

Km au compteur : 34 464

Km du jour : 246

MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2012

0° / 16° - Soleil puis soleil voilé

La gelée a blanchi les pelouses mais, confiants que le soleil nous réchauffera, nous attaquons l’ascension du CERRO BLANCA dès 9 H 15, après nous être faits enregistrer à la maison des guides.

Le sentier tracé à travers les pierres et rochers n’est pas facile pour les sportifs que nous sommes.

En 1 H 30, nous atteignons, contents, le sommet situé à 739 m, soit une ascension de 430 m.

La vue sur le massif montagneux et la pampa est magnifique. Nous sommes seuls, aucun bruit alentour mais pas de rapace ni de guanaco en vue.

Par contre, c’est le printemps et plein de petites fleurs décorent la montagne.

De retour au camion, nous déjeunons avec appétit après cette rando sportive, effectuée avec un bon vent bien frais.

La route de l’après-midi est la bienvenue pour se reposer. Nous passons TORNQUIST puis BAHIA BLANCA et sommes arrêtés peu de km après à la barrière zoo et phytosanitaire. Eh oui, les fameux contrôles argentins recommencent. Nous le savions et avions mangé la majorité de nos provisions ; notre seul repas d’avance était en lieu sûr. Heureusement car le contrôleur était assez zélé et a demandé à ouvrir plusieurs placards ainsi qu’à jeter un œil dans la cabine alors que généralement seul le frigo est visité.

Nous nous acquittons également de la taxe fumigation, de 27 Ars, bien qu’aucun produit de désinfection ne soit passé sous le camion, comme ils sont sensés faire ; une simple histoire de business …

Comme il n’y a rien sur la route, à part une station service de temps en temps, nous nous arrêtons dans l’une d’elle (une station Shell dont le parking est équipé de barbecues !), à la hauteur de PEDRO LURO, pour la nuit.

Km au compteur : 34 682

Km du jour : 218

JEUDI 27 SEPTEMBRE 2012

9° / 16° - Soleil puis soleil voilé

De nouveau une étape de route nous attend aujourd’hui. Dès le début, à la sortie de PEDRO LURO, nous sommes déjà arrêtés ! Encore un contrôle zoooooooo-sanitaire ! Nous nous attendions à un, mais pas ici. Bon, nous étions prêts quand même et de toutes façons, nous n’avons plus grand-chose d’interdit. Après avoir ouvert les placards du coin bureau, les coffres intérieurs et extérieurs, et avoir oublié les placards de la cuisine, ils font passer le chien renifleur autour du camion ; nous supposons que c’est un chien « spécial viande » ! La décoration animale sur le camion perturbe peut-être les contrôleurs car ils sont bien zélés …

Nous reprenons notre trajet au sein de la pampa ; plus de marais, maintenant nous sommes en zone de pampa sèche. Nous atteignons VIEDMA, qui marque la sortie de la Province de Buenos Aires et rentrons maintenant dans le RIO NEGROS mais surtout en PATAGONIE, ce territoire qui nous fait rêver depuis longtemps. Il représente une superficie un peu plus grande que la France et nous allons donc y parcourir beaucoup de km pour en découvrir toutes ses beautés. Cette région a la réputation d’être inhospitalière ; l’aventure est au bout du chemin …

La route change progressivement de paysage ; les troupeaux et cultures disparaissent et font place à un maquis avec une végétation courte. Nous poursuivons par la petite route 1 qui longe la mer, et arrivons à BALNEARIO EL CONDOR, un tout petit village par son nombre d’habitants mais le plus grand du monde par son nombre de LOROS. En effet, c’est là que vivent 35 000 perroquets sur la douzaine de km de falaises qui borde la mer.

Nous allons nous stationner à l’extrémité du village, près de la falaise et partons sur la plage à la découverte de ces fameux perroquets, les LOROS.

Nous n’avons pas loin à aller ; des dizaines et des dizaines volent le long de la falaise et rentrent dans ses innombrables aspérités où ils ont établi leurs nids.

Nous voyons bien qu’ils sont en couple ; Septembre/Octobre étant la période de nidification puis de couvée.

Nous les observons entrer et sortir de leurs nids. C’est un ballet incessant et très coloré.

Pas très gros, ils ont néanmoins de belles couleurs vives. Toutefois, le plus impressionnant, reste le vacarme qu’ils font ; à croire qu’ils piaillent tous, sans jamais s’arrêter.

Nous poursuivons sur un km et le spectacle ne s’arrête pas ; par 1, par 2, par groupes, ils volent, planent, tourbillonnent au dessus de nos têtes. C’est superbe.

Nous effectuons le retour par le haut de la falaise ; de là, nous voyons encore mieux le vert et bleu de leurs ailes et le jaune et rouge de leurs ventres.

Nous restons dormir là, nous ne nous sentirons pas seuls …

Km au compteur : 34 884

Km du jour : 202

VENDREDI 28 SEPTEMBRE 2012

14° / 25° - Soleil

Nous allons dire au revoir à nos voisins de la falaise, les perroquets, puis nous arrêtons au village prendre quelques provisions. Nous trouvons un petit magasin d’une autre époque qui joue le boulanger, charcutier, crémier et propose quelques fruits et légumes.

Lorsque nous rejoignons le camion, une femme est en train de le photographier. Nous discutons un peu et le brigadier chef du village arrive, un petit carnet à la main ; il note notre nationalité mais nous comprenons très vite que cela lui sert d’excuse pour venir papoter. Sa collège arrive également, nous fait la bise, et en profite pour visiter également le camion. Ce qui leur fera le plus plaisir, c’est de s’installer au volant pour la photo. Nous aurons même le droit à son n° de tél. au cas où nous aurions un problème dans les environs. Quelle différence avec notre maréchaussée !

Nous rejoignons la piste et faisons un petit arrêt à PUNTA BERMEJA où se trouve une colonie de lions de mer mais suite à l’effondrement de la falaise, la Loberia est fermée et aucun accès sur la mer n’est possible.

Nous poursuivons donc la piste, sauvage, déserte. De temps en temps, quelques chevaux ou bovins nous rappellent qu’une vie existe dans ce petit paradis du bout du monde. Nous aurons aussi la chance de voir nos premiers lapins patagoniens.

Puis la piste serpente entre les dunes de sable ; un paysage d’une incroyable beauté s’offre à nos yeux ; des baies magnifiques, des plages immenses, des dunes de sable à perte de vue. Nous ne pensions pas trouver un tel décor en Patagonie !

Nous avançons doucement pour en profiter au maximum ; cette centaine de km est vraiment superbe et pour notre 1^ère piste patagonienne, nous sommes vraiment gâtés.

Nous finissons par rejoindre la nationale et arriver à SAN ANTONIO OESTE où nous bivouaquerons ce soir, sur la petite presqu’île située au bout de la ville ; bivouac original, dans une baie immense, d’où la mer est invisible lorsqu’elle est basse.

Km au compteur : 35 115

Km du jour : 231

SAMEDI 29 SEPTEMBRE 2012

14°/ 23° - Soleil puis nuageux

Aujourd’hui, pas de petite piste agréable au programme ; c’est la Ruta 3 qui nous attend, rectiligne et monotone, avec toujours le même décor de petits arbustes et broussailles.

Sur nos presque 300 km, nous ne traversons qu’une petite ville, SIERRA GRANDE, très poussiéreuse.

Notre seule distraction sera les 2 contrôles sanitaires ; le 1^er à la hauteur de Las Grutas où l’inspecteur jette uniquement un œil dans le frigo et le second à ARROYO VERDE où le policier nous fait passer sans même nous contrôler. C’est à cet endroit que nous changeons de nouveau de province, pour entrer maintenant dans le CHUBUT.

Nous arrivons à 15 H à PUERTO MADRYN, notre destination.

Logiquement, nous sommes sortis des contrôles et allons donc faire des courses. Les 2 supermarchés visités sont plus que moyens ; les rayons sont à moitié vides. Quant aux petits commerces, ils sont tous fermés. Nous avions un peu oublié que l’Argentine est le pays de la sieste obligatoire.

En attendant 17H30, l’heure d’ouverture, nous allons vers le port et reconnaissons tout de suite le camping-car de Christine et Hervé que nous avions rencontrés au Brésil à Paraty. Nous discutons un peu et repartons en courses. Nous nous retrouverons tout à l’heure pour un apéro et une soirée bavardage.

Nous restons dormir sur le parking et reportons notre départ pour Valdès à demain matin. Eux en reviennent et nous confirment que les baleines sont bien là-bas ; nous pouvons encore patienter un jour avant d’aller leur rendre visite.

Km au compteur : 35 400

Km du jour : 285

DIMANCHE 30 SEPTEMBRE 2012

14° / 25° - Soleil

Nous quittons PUERTO MADRYN par la piste 42 qui longe la mer en faisant des arrêts à différentes pointes et plages ; on voit des jets d’eau partout en mer mais de loin.

Nous nous arrêtons à la plage de CANTERAS, cette fois les baleines sont proches ; des mères et des petits approchent, repartent en longeant la plage. Leur tête énorme est recouverte de callosités qui servent de refuge à de nombreux crustacés.

Nous avons même la chance de voir leurs rideaux de fanons, sorte de peigne fixé à la mâchoire qui leur permet de se nourrir de krill.

C’est marée descendante, et tout doucement, toutes les baleines s’éloignent.

Nous allons voir un camping-car français stationné devant la mer ; ce sont Francis et Isabelle, un couple varois ; ils sont arrivés il y a 3 jours et ne réussissent pas à quitter ce spectacle.

Nous profitons de la marée basse pour déjeuner et rouler un peu ; nous rentrons dans la fameuse Péninsule VALDES, une réserve naturelle inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous nous dirigeons directement vers le bivouac désigné, par plusieurs voyageurs, comme le meilleur endroit pour observer les baleines ; c’est la plage de PARDELAS. Il s’agit en fait d’une grande baie avec plusieurs petites anses. Dès notre arrivée, nous voyons 5/6 baleines dans la baie. Pour l’instant, elles sont en mer ; il nous faudra patienter jusqu’à la marée haute pour qu’elles approchent.

3 campings allemands/autrichiens et 1 français sont déjà installés, plus quelques voitures argentines. Nous prenons une place aux 1ères loges, le long du promontoire rocheux.

L’endroit est de toute beauté ; une grande étendue rocheuse surplombant la mer, abritée par les falaises.

Les baleines commencent à se rapprocher ; elles passent tout près de nous.

Elles sont énormes et pourtant elles virevoltent dans l’eau ; l’appareil photo surchauffe …

Le spectacle se termine avec un magnifique coucher de soleil sur la baie et l’on distingue de moins en moins les grosses masses noires ; à demain.

Km au compteur : 35 507

Km du jour : 107

LUNDI 1^er OCTOBRE 2012

9° / 25° - Soleil

Le vent souffle fort et la mer est déchaînée ; les vagues les plus grosses arrosent le camion.

Ce matin, les baleines n’approchent pas ; nous en voyons plusieurs dans la baie mais aucune au bord alors que la marée est haute. Dommage.

Nous attendons que le vent se calme un peu pour aller faire une ballade sur les rochers ; nous y voyons un bel oiseau.

Nous profitons de l’après-midi pour faire un peu d’écriture tout en gardant un œil sur la mer.

Isabelle et Francis ont quitté leur bivouac et arrivent eux aussi ici.

Vers 18 H, la mer est haute et soudain nous voyons les baleines se rapprocher. Nous nous précipitons sur le coin de plage où elles sont venues s’installer et assistons à un spectacle fantastique.

Nous les voyons à 5 m du bord de la plage ; Il y en a 3 ou 4 devant nous et d’autres un peu plus loin dans la baie. Nous entendons des souffles, voyons des jets ; nous ne savons plus trop où regarder.

Les coups de nageoire et de queue, lorsqu’elles tapent l’eau, font comme une détonation ; elles poussent également des cris rauques qui font penser à un rugissement de lion.

Nous restons ébahis devant le spectacle.

Chaque baleine est accompagnée de son petit, qui pèse quand même quelques tonnes et mesure déjà 5 m de long.

Les parents mesurent entre 13 et 15 m et pourtant ils font des pirouettes en 2 secondes. Quand ils décident, ça n’arrête pas ; la tête, les ailerons, la queue, tout s’agite dans tous les sens. Ensuite ils peuvent rester des heures à fleur d’eau, sans bouger ; peut-être dorment’ils.

Ce soir, elles se sont déchaînées à la tombée de la nuit. Entre le noir et le vent glacial, nous avons été obligés de rentrer ; nous avons du mal à réaliser que nous les avons vu de si près ; c’est incroyable.

Pendant le dîner, nous continuons à les entendre ; souffle, coups d’ailerons, cris ; elles semblent toute proche mais la nuit est noire. Puis tout redevient calme, nous pouvons dormir tranquille et faire de beaux rêves …

Km du jour : 0

MARDI 2 OCTOBRE 2012

7° / 26° - Soleil

Ce matin, tout est calme, la mer et les baleines ; elles passent dans la baie mais pas de sauts périlleux.

Nous restons à discuter avec Francis et Isabelle en surveillant puis décidons de déjeuner de bonne heure pour profiter ensuite de la marée basse pour aller faire une grande ballade sur la plage.

Comme par hasard, une fois dans le camion, une baleine en profite pour faire son show. Nous entendons taper et sortons en vitesse ; effectivement elle fait des sauts, superbe !

Nous partons tous les quatre et longeons les falaises ; nous pourrions marcher des km et des km ; nous sommes seuls ; quelques baleines au loin nous font des signes, tantôt de la queue, tantôt à coups de nageoires.

La falaise, d’une quinzaine de mètres de hauteur, est formée de différentes couches de sédiments ; rongée par la mer, elle s’effondre par endroits. Il reste sur le sable de gros rochers formés d’un agrégat de sédiments et de coquillages.

La mer est basse et le paysage superbe.

Sur la plage, nous trouvons également des os de baleines et en particulier d’énormes vertèbres, des squelettes de pingouins ; la nature à son état sauvage.

Pendans la journée les températures oscillent entre 20 et 25° et à l’abri du vent, il fait chaud. La mer, la plupart du temps, est calme et d’un bleu transparent.

Nous revenons en fin d’après-midi et nous installons au poste de surveillance. Lorsque le soleil décline, nous allons au coin de plage favori des baleines, mais elles ne viennent pas au rendez-vous.

La nuit tombe et malgré les 14° du thermomètre, nous sommes frigorifiés par le vent ; sans soleil, difficile de rester dehors.

Nous nous réchauffons autour d’un apéritif, tous les quatre.

Km du jour : 0

MERCREDI 2 OCTOBRE 2012

9° / 25° - Soleil

J’ouvre un œil et regarde immédiatement vers la mer ; plusieurs baleines sont dans l’anse ; la mer est déjà bien montée ; il y a de grande chance pour qu’elles rejoignent leur coin de prédilection. Nous avalons un café vite fait et allons nous installer sur le petit promontoire. Effectivement, elles approchent et le spectacle est de toute beauté. Elles tournent et se retournent, font la planche, battent la mer à coups d’ailerons et de queue. Nous restons ainsi plus d’une heure auprès d’elles ; en cette heure matinale, aucun autre spectateur, un show pour nous tous seuls. Puis elles finissent par s’éloigner et en quelques minutes, l’anse est vide, elles ont rejoint la baie.

Là commence un deuxième spectacle ; les sauts. En général, chacune saute 3 ou 4 fois de suite. Elle s’élève et se jette violemment sur le dos provoquant une énorme gerbe d’eau. C’est très bref mais magique. Il paraît que c’est pour se débarrasser des coquillages qui viennent les parasiter.

Nous passons le reste de la matinée avec Francis et Isabelle ; entre discussions, transfert de films sur ordinateur, explications sur l’utilisation de logiciels photos et vidéo, nous ne voyons pas le temps filer.

Après le déjeuner, nous nous décidons à quitter cet endroit paradisiaque. Nous n’avons plus beaucoup de provisions et avons encore tant à découvrir qu’il faut avancer un peu.

Après la photo souvenir avec Francis et Isabelle, nous les quittons ; espérons que nous nous recroiserons sur le chemin d’Ushuaia.

Nous nous rendons à PUERTO PIRAMIDES, le seul village de la réserve de VALDES. C’est hyper touristique ; des agences, des restaurants, des bars et 2, 3 minuscules magasins très chers. Nous prenons de quoi nous nourrir 2 jours et ne trouvant aucune connexion wifi qui fonctionne, nous quittons ce village sans intérêt.

Nous rejoignons CANTERAS et nous installons tout près de la plage mais n’y voyons aucune baleine ; nous en entendrons plus tard, probablement très proche, mais il fait nuit noire.

Km au compteur : 35 603

Km du jour : 96

JEUDI 4 OCTOBRE 2012

14° / 20° - Nuageux

Ce matin il fait doux mais le ciel est tout couvert et les baleines boudent.

Nous en profitons pour travailler sur les ordi ; nous avons quelques 500 photos de baleines à trier …

Une seule baleine approche vers midi mais ne fait que longer la plage ; 2 autocars sont arrivés et il y a du monde le long de la mer ; c’est plutôt moyen.

Tout le monde repart et nous continuons notre tri ; les baleines ont décidé de nous laisser travailler tranquille.

Km du jour : 0

VENDREDI 5 OCTOBRE 2012

14° / 23° - Soleil et quelques nuages

Dans la matinée, quelques baleines passent assez près du bord ; nous les admirons encore un peu avant de quitter Valdès et de rejoindre PUERTO MADRYN.

Nous revenons sur le parking des camping-cars et y trouvons 2 véhicules français ; on discute donc, voyage …

En fin de journée, nous partons faire les courses et passons une longue soirée à profiter de la connexion internet du parking.

Km au compteur : 35 629

Km du jour : 26

SAMEDI 6 OCTOBRE 2012

9° / 20° - Soleil et quelques nuages

Nous reprenons la route et poursuivons notre descente le long de la côte par une piste aux paysages superbes, entre dunes de sable et mer, qui nous mène à PUNTA LOMA. C’est là que se trouve une Loberia, c’est-à-dire une colonie de Lobos (lions de mer).

Le lion de mer est une otarie et se déplace sur terre en s’appuyant sur ses nageoires. Son nom est dû au col de fourrure jaune du mâle qui forme une crinière.

Il s’agit d’une aire protégée et nous devons donc les admirer depuis une passerelle aménagée au dessus de la falaise.

Il y en a une bonne centaine, dont énormément de petits. Quelques mâles veillent sur leurs harems.

C’est super de les regarder vivre leur vie ; les jeunes chahutent dans l’eau, certains se disputent et se poursuivent, des bébés tètent leurs mères, les mâles rugissent, beaucoup dorment. Un morceau de vie sauvage.

Des petits rongeurs occupent, eux, les épineux de la réserve.

Nous poursuivons la piste pour nous rendre à PUNTA NINFAS ; d’une longueur d’environ 80 km, elle est tout à fait correcte. Elle traverse une région désertique ; seules quelques estancias sont disséminées dans cette région ; quelques troupeaux de moutons et de guanacos habitent ce coin de pampa.

Nous atteignons la pointe NINFAS, située sur le cap qui fait face à la Péninsule de Valdès. Nous découvrons un paysage magnifique du haut des falaises. Cette fois, ce sont des éléphants de mer qui vivent ici, en contrebas. Ils semblent tous dormir, étalés sur la plage au soleil. Nous irons les voir demain matin car la falaise est déjà dans l’ombre.

Nous restons pour la nuit dans ce beau coin sauvage, ce qui nous permettra également de profiter d’un magnifique coucher de soleil.

Km au compteur : 35 749

Km du jour : 120

DIMANCHE 7 OCTOBRE 2012

8° / 24° - Soleil et quelques nuages

Nous souhaitons descendre sur la plage pour aller voir les éléphants de mer de près. Nous essayons le sentier très escarpé à flanc de falaise mais après m’être fait une bonne frayeur, nous décidons d’abandonner. Un passage est à pic ; nous n’allons pas prendre un risque bêtement.

Nous les regardons donc du haut de la falaise ; avec les jumelles, nous voyons quand même pas mal de détails.

2 familles sont là, chacune composée d’un mâle, de 7 ou 8 femelles et autant de petits. Les jeunes sont mignons et tous ronds.

Les mâles ont un nez en forme de trompe, d’où leur nom.

Ce sont des animaux très passifs qui appartiennent à la famille des phoques et bougent difficilement grâce à un mouvement dorso-ventral comme les chenilles. De temps en temps, l’un se traîne jusqu’à la mer, sinon ils dorment.

En observant la mer, nous voyons un groupe de 4 Toninas passer. C’est un animal de la famille des dauphins qui ressemble à un bébé orque. Ils filent très vite, sans nous laisser le temps de prendre une photo.

Nous laissons les éléphants de mer à leur bronzette et prenons la piste de retour qui nous mène à RAWSON.

A l’approche de la ville, c’est une horreur, une décharge à ciel ouvert sur des kilomètres !

Nous poursuivons sur PLAYA UNION et faisons un tour au port de pêche ; plusieurs petits stands de pêche vendent énormes crevettes et poissons ; une belle occasion de se régaler pour un prix dérisoire.

Nous tournons un certain temps à la recherche d’un camping mais ils sont tous fermés.

Nous reprenons la route pour TRELEW et allons directement à l’office de tourisme. La jeune fille, qui ne parle qu’espagnol, téléphone et nous confirme, qu’en cette saison, les campings sont fermés ; eh oui, nous sommes seulement au début du printemps.

Nous restons stationnés là car il y a la wifi et en cherchant sur internet, nous en trouvons un noté ouvert toute l’année. Nous retournons voir la jeune fille pour qu’elle téléphone ; effectivement, il est ouvert et situé à une quinzaine de km ; nous irons donc demain matin.

L’endroit n’est pas vraiment calme ; motos et voitures s’amusent à faire des courses mais nous n’avons pas envie de rebouger juste pour la nuit.

Km au compteur : 35 888

Km du jour : 139

LUNDI 8 OCTOBRE 2012

10° / 24° - Soleil et quelques nuages

Nous faisons un petit tour de ville ; le centre historique a conservé quelques bâtiments mais rien de spectaculaire ; la banque de la Nation est surtout célèbre car elle a été attaquée par Butch Cassidy pendant son exil en Argentine. Est-ce pour cela que ce n’est même pas écrit « banque » sur son fronton ?

En fait la plus belle maison coloniale est celle de l’office du tourisme.

Sur la place centrale, il y a plein de lilas en fleurs ; c’est bien le printemps.

Tout est fermé car aujourd’hui est de nouveau un jour férié, cette fois, en l’honneur de la découverte du Nouveau Monde et du respect de la diversité culturelle. Je suis sure que l’Argentine détient le record des jours fériés ; d’ici Noël, il va encore y en avoir 3 !

Nous partons pour GAIMAN, une petite ville d’origine galloise, où se trouve le camping. Effectivement, il est ouvert. C’est juste un terrain, pas super entretenu, avec des barbecues et des sanitaires. Il sert surtout aux familles argentines qui y font leur traditionnel asado (barbecue) du dimanche.

En fait nous y venons juste pour être dans un endroit clos où nous pouvons vider le coffre et sortir le quad afin de bricoler. Les étagères des gros réservoirs d’Ad-blue se sont affaissées et faut donc réparer au plus vite.

Comme toujours, j’en profite également pour faire tourner la machine à laver.

Nous déjeunons au soleil ; les crevettes achetées hier ont la taille de gambas et sont délicieuses, tout comme le poisson ; un super repas.

Le soir, les coffres d’Ad-Blue ont repris leur place ; nous pourrons reprendre les pistes.

Km au compteur : 35 913

Km du jour : 25

MARDI 9 OCTOBRE 2012

7° / 25° - Soleil

Jean-Marc attaque la suite du bricolage : le lanterneau dont le système d’ouverture est déjà usé, le filtre de la pompe à eau à nettoyer, la trappe du frigo à refermer pour la descente vers le sud de la Patagonie …, etc, bref l’entretien.

En début d’après-midi tout est ok, jusqu’à la prochaine fois …

Nous pouvons donc quitter le camping et aller faire un tour dans le village, mignon avec ses maisons anciennes construites par les premiers colons gallois.

Nous allons aussi voir un vieux tunnel, tout en briques rouges, comme les premières maisons du village. Au dessus, un mirador permet de découvrir le village et ses environs.

Il est 17 H et les 2, 3 magasins du village sont toujours fermés. Nous décidons de ne pas attendre et de retourner sur TRELEW pour y faire nos courses.

Nous nous stationnons pour la nuit le long de la plage de PLAYA UNION. C’est hyper calme.

Demain, nous partirons par la piste, à la recherche cette fois des pingouins…

Km au compteur : 35 962

Km du jour : 49

ARGENTINE 2 - VERS VALDES - DU 19 SEPTEMBRE AU 9 OCTOBRE 2012

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